
« Je travaille déjà beaucoup » : les salariés partagés face à la suppression de deux jours fériés
deux jours fériés supplémentaires
? Je suis contre. » Pour Yolande, 37 ans, chaque jour de congé est une respiration. La salariée d'une grande entreprise d'informatique déambule sur l'esplanade de La Défense (Hauts-de-Seine) en direction de la station RER pour rentrer chez elle, ce mardi en fin de journée. En apprenant que le Premier ministre souhaite supprimer deux jours fériés, elle fait la moue.
L'objectif de
François Bayrou
? Dégager « 4,2 milliards d'euros d'économies ». À l'heure où chaque euro compte pour tenter de réduire le déficit, le Premier ministre appelle « toute la nation » à « travailler plus ». Parmi
les pistes qu'il a évoquées
figurent le lundi de Pâques, « qui n'a plus de signification religieuse ». Mais aussi le 8 mai, dans un « mois devenu un véritable gruyère où l'on saute de ponts en viaducs de congés ».
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Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Les cours du pétrole fragilisés par les discussions commerciales
Les cours du pétrole ont reculé vendredi, les opérateurs laissant échapper leurs inquiétudes quant à l'avancement des accords commerciaux entre Washington et ses principaux partenaires. Donald Trump a estimé vendredi la probabilité d'un accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne à «50-50», alors qu'il doit rencontrer dimanche en Écosse la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l'approche de sa date butoir du 1er août. La veille, le porte-parole de la Commission européenne, Olof Gill, avait assuré qu'un accord était à «portée de main». «Nous sommes en voie de faire probablement, un très bon 'deal' avec eux», avait aussi affirmé Donald Trump le même jour. Le président américain brandit la menace depuis deux semaines que, sans accord à cette date, les États-Unis imposeront des droits de douane de 30% sur les importations européennes. Les nouvelles déclarations de Donald Trump ont fait baisser les cours du pétrole. Alors qu'il évoluait dans le vert en première partie de séance, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a abandonné 1,07% à 68,44 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a connu la même évolution et a finalement cédé 1,32% à 65,16 dollars. Publicité Cinq accords «Nous avons déjà constaté un léger désaccord entre le Japon et les États-Unis sur l'accord commercial récemment annoncé», à propos des détails concernant les investissements japonais sur le sol américain, relève auprès de l'AFP Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. «Cela amène le marché à se demander dans quelle mesure les négociations commerciales sont proches d'un accord conclu, même après leur annonce», ajoute l'analyste. L'administration Trump a pour l'heure annoncé cinq compromis: avec le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l'Indonésie et les Philippines. Mais tous ne sont pas du même ordre, celui signé avec Jakarta ouvrant par exemple la porte à des négociations en vue d'un accord commercial à venir, qui reste donc à construire. Alors que les marchés actions parviennent à surmonter ces incertitudes, bénéficiant aussi d'autres catalyseurs, «le marché du pétrole reste préoccupé par la façon dont ces droits peuvent avoir un impact sur les économies» mondiales, pointe Andy Lipow. Par ailleurs, selon l'analyste, les cours restent «sous pression» alors que Chevron a été autorisé par le gouvernement américain à reprendre ses opérations d'extraction au Venezuela, selon le président vénézuélien Nicolás Maduro.


Le Parisien
9 hours ago
- Le Parisien
Le groupe Pernod Ricard va supprimer près de 140 postes au sein de son siège parisien
17 % de l'effectif du propriétaire des fameux Ricard et Pastis 51, vont être supprimés à Paris. C'est ce que révèle ce vendredi Le Monde , grâce à des documents internes obtenus par le quotidien. Ils précisent que ces départs toucheraient surtout des cadres et devraient se faire sur la base du volontariat. Le groupe Pernod Ricard revendiquerait près de 18 500 collaborateurs, dont environ 4 000 en France. Le numéro deux mondial des spiritueux avait annoncé mi-juin en interne le lancement d'un plan de restructuration, avec sur plusieurs mois une consultation de ses personnels annonciatrice de départs, « où cela est nécessaire », au siège mais pas seulement. Avec ce plan de réorganisation , le groupe serait réorganisé en deux divisions, au lieu de cinq : la division baptisée « Gold » incluant les alcools de vieillissement, eaux-de-vie de raisin et champagne, et la division « Crystal » pour les autres boissons (alcools blancs, apéritifs…), avait expliqué une source proche du groupe en juin. En France, la marque Martell, installée à Cognac , devrait également être concernée par une trentaine de suppressions de postes, tandis qu'en Champagne les salariés de G.H. Mumm sont inquiets, dans un contexte de possible cession. L'ensemble du secteur souffre des conflits douaniers avec la Chine et les États-Unis , deux clients majeurs, mais aussi des changements de modes de consommation de l'alcool sur certains marchés.


Le Figaro
9 hours ago
- Le Figaro
Droits de douane: rencontre décisive entre Ursula Von der Leyen et Donald Trump dimanche
L'Union européenne a encore l'espoir de négocier un accord avec les États-Unis lors de la rencontre prévue le 27 juillet en Écosse, alors que la date butoir du 1er août approche. Bruxelles croit à un terrain d'entente sur les droits de douane. Ce vendredi 25 juillet, la présidente de la Commission européenne l'UE, Ursula von der Leyen, a annoncé avoir convenu avec le président américain Donald Trump d'une rencontre dimanche en Écosse pour évoquer les droits de douane américains de 30% sur les importations européennes. Après un «bon échange téléphonique» avec Donald Trump, les deux dirigeants ont convenu de se voir en Écosse afin de «discuter des relations commerciales transatlantiques», a indiqué la cheffe de l'exécutif européen sur le réseau social X. Donald Trump avait déjà prévu de s'y rendre pour un séjour mêlant golf et diplomatie. Publicité L'Union européenne a encore l'espoir de négocier un accord commercial avec les États-Unis avant le 1er août, date butoir à partir de laquelle le président américain menace d'imposer des taxes douanières de 30% sur toutes les importations en provenance d'Europe. Donald Trump a estimé vendredi à «50-50» les chances de conclure un accord avec l'Union européenne. «Nous travaillons de manière très assidue avec l'Europe», a-t-il déclaré, avant de se rendre en Écosse. Jeudi, un porte-parole de la Commission européenne avait affirmé qu'un accord était à «portée de main». Alors que les dirigeants européens pensaient déjà un accord tout proche, Donald Trump les avait pris de court le 12 juillet en brandissant cette menace de droits de douane de 30% sur tous les produits européens début août. Des négociations ont lieu depuis pour éviter ces mesures qui plongeraient ces deux géants de l'économie mondiale dans un litige commercial à l'impact conséquent. Des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes Selon plusieurs sources européennes, l'accord en cours de négociation prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions notamment sur l'aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments. Un accord séparé concerne l'acier. Les importations en provenance d'Europe seraient encadrées par des quotas et tout dépassement serait taxé à hauteur de 50%, selon des diplomates. Ce projet d'accord global, qui ressemble à celui annoncé entre les États-Unis et le Japon en milieu de semaine, reste toutefois suspendu au feu vert du président américain. Il avait déjà rejeté une précédente version plus favorable à l'UE, avec des droits de douane fixés à 10%. Et en cas d'échec des négociations, les Européens ont annoncé jeudi avoir mis la dernière main à d'éventuelles représailles: une liste de marchandises américaines qui seraient taxées pour un total de 93 milliards d'euros, à partir du 7 août et en plusieurs étapes.