« Pour sauver le père, on a tué la mère » : l'homme qui a reconnu un enfant né d'une PMA restera bien son papa

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Apprendre avec IAVérification des faitsSynthèse vocaleRésumé IA

Articles connexes

Le Figaro

16 minutes ago

• Le Figaro

Que deviennent Milo et Alice, les deux enfants de Krisztina Rády et Bertrand Cantat ?

Depuis la sortie du documentaire De rockstar à tueur : le cas Cantat sur Netflix, les projecteurs se braquent sur les deux enfants de Krisztina Rády et Bertrand Cantat. Leur mère s'est suicidée en 2010 dans des circonstances toujours entourées de zones d'ombre. Le parquet de Bordeaux a rouvert l'enquête. Ils ont traversé l'innommable et tentent sans doute aujourd'hui, tant bien que mal, de poursuivre leur vie. Depuis la sortie sur Netflix du documentaire De rock star à tueur : le cas Cantat, la lumière se déplace vers les deux enfants que le chanteur a eus avec Krisztina Rády. Pour rappel, Bertrand Cantat a été condamné en 2004 à huit ans de prison pour le meurtre de l'actrice Marie Trintignant à Vilnius. Libéré en 2007 après quatre ans derrière les barreaux, il avait alors retrouvé sa première épouse, mère de ses deux enfants, qui était à ses côtés tout au long de son procès. Car Krisztina Rády a toujours été là pour lui. À sa libération, en 2007, elle l'accueille sous son toit à Bordeaux. Mais la cohabitation tourne vite au cauchemar. En janvier 2010, à 39 ans, elle se pend dans son appartement bordelais ; l'ex-leader de Noir Désir est là au moment du drame, mais n'entend rien, assommé par les somnifères selon sa déposition. À l'époque, sa mort est rapidement classée. Mais la diffusion du documentaire et les zones d'ombre qui persistent ont conduit le parquet de Bordeaux à rouvrir l'enquête. Parmi les questions qui se reviennent, celles-ci : Krisztina aurait-elle vraiment pu abandonner ses enfants ? A-t-elle été poussée au suicide ? Car derrière cette affaire, il reste surtout Milo et Alice, aujourd'hui âgés de 27 et 22 ans, devenus adultes bien trop vite. À lire aussi Ce que «l'affaire Cantat» nous apprend sur les féminicides Publicité La découverte du suicide En 2010, c'est d'ailleurs Milo, alors âgé de 13 ans, qui retrouve le corps de sa mère inanimée dans l'escalier menant au premier étage, pendue «avec le hamac de la cuisine», rapporte Paris Match dans son numéro daté du 31 juillet. Le 10 janvier, au petit matin, l'enfant était parti jouer au foot, tandis que sa sœur Alice était «chez une copine». Plus tard, les enquêteurs mettront la main sur le mot que Krisztina Rády a laissé ce jour-là : «Bonjour et au revoir ! Je me suis suicidée à cause de mon incapacité ! Merci de la 'bienveillance' lamentable des petits caporaux comme Pierre V. et Robert L., merci aux cris incessants et aux accusations de Bertrand, dépositaire exclusif de souffrance. Je m'excuse auprès de mes enfants, Milo et Alice, Alice et Milo que j'aime le plus au monde. Eux seuls connaissent ma vie.» Après quoi, les deux enfants, nés à Bordeaux, restent avec leur père, qui a obtenu la garde. L'ex-rock star de Noir Désir et ancien prisonnier tente de les protéger au maximum des projecteurs et de la curiosité des médias. Depuis plusieurs années, Milo essaie de suivre les pas du paternel en tant que musicien, tandis qu'Alice a pris un chemin opposé. Krisztina Rády et sa fille Alice. Getty Images Du rap et de la photographie Le fils de Krisztina Rády a en effet sorti un EP en 2019 en collaboration avec deux rappeurs, Muninn et Jemon. Lui se fait appeler «Mylaw». Sur les réseaux sociaux, cependant, il garde une notoriété plutôt confidentielle. S'il s'agit bien du sien, son compte Instagram demeure privé, avec quelque 900 abonnés. Même chose pour sa sœur Alice, qui garde le secret autour de sa vie privée, introuvable sur les réseaux. À 22 ans, elle est passionnée d'anthropologie et serait à l'initiative du site Ponts et passages, consacré aux jeunes photographes, selon Paris Match. Elle aurait aussi, à l'inverse de son frère, conservé une relation proche avec son père, rapporte encore l'hebdomadaire, mais souhaité ajouter la particule de sa mère, Rady, à son nom de famille. Selon le site qui lui consacre un portrait : «Alice opte pour un compte pseudonyme où elle partage peu, mais soigneusement : paysages brumeux de la Garonne, scènes de street art à Budapest, extraits de vernissages discrets. Elle privilégie une esthétique visuelle qui reflète sa sensibilité plutôt qu'un journal intime numérique.» Il faut rappeler que Milo et Alice sont nés à Bordeaux mais ont souvent fait des allers-retours en Hongrie, à Budapest, d'où Krisztina Rády était originaire. Femme de lettres, l'ancienne épouse de Bertrand Cantat a un temps organisé des événements artistiques dans le pays, avant de devenir directrice culturelle de l'Institut hongrois de Paris. On apprend aussi qu'Alice Cantat-Rady aurait organisé à Bordeaux des retraites «Art & Esprit» consacrées à la santé mentale, «mêlant balades photographiques et ateliers d'expression thérapeutique, afin de briser les tabous et de créer du lien». Pour le reste, Milo et Alice ne se sont jamais publiquement exprimés ni sur le meurtre commis par leur père, ni sur la sortie du documentaire Netflix.

Le Figaro

16 minutes ago

• Le Figaro

«T'as pas l'impression qu'on a l'air cons ? Ouais, mais de cons bien habillés» : les dialogues déjà cultes de La Patellière et Delaporte

Du Prénom au Comte de Monte-Cristo , en passant par Papa ou maman , Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière imposent leur style à part, piquant, avec des mots percutants et des messages profonds. «T'as pas l'impression qu'on a l'air cons ? Ouais, mais de cons bien habillés» : les dialogues déjà cultes de La Patellière et Delaporte «T'as pas l'impression qu'on a l'air cons ? Ouais, mais de cons bien habillés» : les dialogues déjà cultes de La Patellière et Delaporte «C'est pour les enfants que ça doit être terrible. Heureusement qu'ils n'en ont pas» : Jaoui et Bacri, le génie des dialoguistes du quotidien Un duo unique. Depuis quinze ans, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière appartiennent au club très fermé des grands dialoguistes français. Les mots, ils les maîtrisent à la perfection ! Une réputation acquise grâce à leur pièce Le Prénom , mise en scène en 2010 par Bernard Murat au Théâtre Édouard-VII, qu'ils adaptent au cinéma deux ans plus tard. Chaque réplique fait mouche dans cette comédie portée par Patrick Bruel et Valérie Benguigui. (« C'est sûr que les morceaux de bois, ça n'a pas dû te ruiner. – C'était un mikado connard ! » ;« Elle a tellement peur de déranger que ça en devient dérangeant » ; « Mais c'est effrayant ce que tu peux être Suisse ! », etc.). Le théâtre ? Un univers où ils peuvent s'en donner à cœur joie dans l'exercice du tac au tac, loin des contraintes cinématographiques. Nul doute que les auteurs d'Un dîner d'adieu, Tout ce que vous voulez et Par le bout du nez y reviendront toujours. Publicité Le 'Adolf' d'Hitler s'écrit avec un F, alors que le mien, le Adolphe français, s'écrit P-H-E. – Mais c'est pareil ! – F et P-H, c'est pareil ? Je pensais que pour un normalien tu serais un peu plus à cheval sur l'orthographe. «Le Prénom», 2012. L'école Canal+ Un style à part, aussi piquant dans le registre de l'humour que dans celui de la gravité, qu'ils apprennent jadis à l'école Canal+ sous l'impulsion de Karl Zéro ou Dominique Farrugia. On leur commande des sketchs, parfois dans l'urgence. Ils en écrivent à la volée, faisant l'apprentissage de l'excellence et de l'humilité au sein de la chaîne cryptée. « Le problème, ce n'est pas la page blanche – tout le monde a des idées –, c'est plutôt la page grise sur laquelle vous inscrivez des choses moyennes », confie Matthieu Delaporte. T'as pas l'impression qu'on a l'air cons ? – Ouais, mais de cons bien habillés. «Le meilleur reste à venir», 2019. À l'époque, il nourrit une même passion qu'Alexandre de La Patellière, fils du réalisateur Denys de La Patellière (Le Tatoué et Du rififi à Paname), pour le 7e art. Les deux trentenaires se lancent avec Les Parrains de Frédéric Forestier, sorti en salles en 2005. Ils élaborent alors une méthode bien précise, à laquelle ils n'ont jamais dérogé au fil des années. « On n'écrit pas à quatre mains, on se partage le travail à chaque étape, indique Matthieu Delaporte. On établit d'abord une structure détaillée, puis on s'attaque à la partie dialoguée sur la base de 4-5 pages par jour. Elle représente environ un tiers du projet et constitue pour moi un moment jubilatoire. » Objectif de ce processus créatif : ne pas laisser les scènes prendre la narration en otage – ce qui ne signifie pas qu'elles sont secondaires. Bien au contraire… Tu crois que ta vengeance te rendra libre ? Elle ne fera que te consumer, Edmond. – Peut-être. Mais avant cela, elle te détruira. «Le Comte de Monte-Cristo», 2024 Le chef-d'œuvre «Le Comte de Monte-Cristo» La recette s'avère payante. Grâce à la justesse de leurs mots percutants et de leurs messages profonds, ils contribuent au carton de Papa ou maman (2015), de Martin Bourboulon, qu'ils retrouveront lors de la préparation des Trois mousquetaires. Une superbe réussite, mais sans commune mesure avec le chef-d'œuvre Le Comte de Monte-Cristo , écrit et réalisé par leurs soins, avec Pierre Niney dans le rôle-titre. Des séquences, servies par des citations fortes, ont marqué les esprits. On revoit par exemple le comédien, vêtu d'une capuche noire, se dresser dans une église et asséner : « À partir de maintenant, c'est moi qui récompense et c'est moi qui punis. » Une phrase de leur cru ? « En l'occurrence, je crois que celle-ci est d'Alexandre Dumas, sourit Matthieu Delaporte. On travaille tant et tant les dialogues qu'on ne sait plus à l'issue de la période d'écriture, Alexandre et moi, qui est l'auteur de telle ou telle réplique. » Une adaptation si bien ciselée qu'elle a fait l'unanimité (ou presque). Y compris auprès des inconditionnels de l'écrivain. « L'objectif était de rester fidèle à l'esprit du roman, en réunissant des reparties qui ressemblent à celles de Dumas sans être identiques. » Tout un art, comme celui de travailler à deux en toute intelligence…

Le Figaro

16 minutes ago

• Le Figaro

«Une femme qui avait tout compris aux dynamiques de pouvoir» : Zahia, la revanche d'une bimbo

PODCAST - Dans le deuxième épisode de notre mini-série de Scandales consacrée au parcours tumultueux de trois bimbos françaises, on revient sur la folle ascension de Zahia. On découvre Zahia Dehar en 2010 à travers un scandale sexuel dont les protagonistes sont deux footballeurs français. Elle aurait pu retomber dans l'oubli après ça, comme bien d'autres avant elle. Mais elle a fait de son bout de notoriété le début de sa gloire, incarnant une féminité hors-norme et la provoc' à l'excès. Dans une mini-série consacrée à trois bimbos françaises, Loana, Zahia et Nabilla, on s'interroge sur ce que l'on a fait médiatiquement de ces femmes au physique sulfureux qui ont, malgré elles, bouleversé l'ordre établi. Dans ce deuxième épisode, on s'intéresse au mystère Zahia. Que cache ce physique presque surnaturel de Zahia ? Qu'est-ce que son histoire nous dit de la misogynie et de la façon dont on la perçoit aujourd'hui ? Publicité Dans cet épisode, au micro d'Estelle Ndjanjo se succèdent : Jamal Ouazzani, podcasteur et auteur de Révolutionner l'amour grâce à la sagesse arabe et/ou musulmane Edie Blanchard, réalisatrice, directrice artistique et autrice de Bimbo, repenser les normes de la féminité Aziliz Kondracki est chercheuse spécialisée dans la représentation de l'amour hétérosexuel dans la téléréalité sentimentale. Présenté par les parfums Scandal de Jean Paul Gaultier Bienvenue à bord du Scandal Express, le train de nuit très privé de Jean Paul Gaultier où l'on ne dort jamais. Et qui de mieux que des passagers très indisciplinés pour vous présenter le plus sulfureux des podcasts ? Attention au départ, votre train pour les coulisses des plus grandes affaires people est sur le point de partir ! So Scandal ! et Scandal Absolu, les parfums intenses de Jean Paul Gaultier Photo presse Scandales est un podcast de Madame Figaro, écrit et présenté par Marion Galy-Ramounot, et produit par Lucile Rousseau-Garcia. Estelle Ndjanjo est l'auteure et la voix de cette mini-série consacrée aux scandales à la revanche des bimbos. Océane Ciuni est la responsable éditoriale de Scandales, un podcast produit par Louie Créative, l'agence de contenus audios de Louie Média.