Comment amuser les enfants au musée?Guillaume Gallienne révèle ses astuces
Que faire pour que vos enfants s'enthousiasment pour les musées?, s'interroge Guillaume Gallienne en pleine promotion de son nouveau roman Le Buveur de brume. Le comédien, lui-même père d'un fils de 18 ans, a pris volontiers le temps de donner quelques conseils parentaux.
« Comment les amuser ? », demande-t-il face à la caméra dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, suivi par plus de 90 000 personnes. Il dévoile trois conseils : « Un enfant, déjà, on lui dit trois salles maximum, pas plus », commence-t-il. « Il a le droit de courir. Ce n'est pas grave. Il va quand même voir de belles choses », ajoute-t-il. Une autre astuce : inventer de petits jeux. L'enfant choisit une œuvre, invente un titre, puis revient. Les parents doivent alors deviner de quelle œuvre il s'agit. Ou encore, demander à l'enfant de choisir une œuvre dans la salle suivante, puis cacher les yeux des parents avant que l'enfant leur décrive l'œuvre. Enfin, le comédien propose une utilisation ingénieuse du smartphone pour transformer l'enfant en photographe ou en cinéaste. « On lui donne un téléphone » et on lui demande de faire « un reportage photo ou une vidéo ».
À lire aussi Le buveur de brume, de Guillaume Gallienne : autoportrait avec arrière-grand-mère
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La vidéo diffusée en ligne vendredi 25 juillet a suscité un grand intérêt, enregistrant plus de 320 000 vues. Ses abonnés sont ravis des conseils proposés par le comédien. « Ces conseils sont au top ! », « Génial ces conseils ! Et faut pas croire, ils ont plus d'idées que nous devant les œuvres abstraites! », peut-on lire dans les commentaires.
Ces astuces parentales sont tirées de son dernier livre, Le Buveur de brume, publié en mai dernier dans le cadre de la collection Ma nuit au musée. Cette collection permet à des écrivains de passer une nuit dans un musée de leur choix. Guillaume Gallienne avait initialement choisi le musée national de Tbilissi, en Géorgie. À la suite d'un malentendu, il se retrouve finalement à la Galerie nationale. Ce lieu culturel abrite désormais le portrait de son arrière-grand-mère et tout au long de sa nuit au musée, il va replonger dans l'histoire de ses origines géorgiennes.
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Il arrive ainsi à prendre de la distance, avec la peur de la maladie et de la mort, notamment. » Une phrase du Malade imaginaire lui posait toujours question : « N'y a-t-il pas quelque danger à contrefaire le mort ? » On ne sait si Pierre-Louis Calixte avait réussi à prendre de la distance avec le cancer qui le rongeait ni s'il en a eu peur. À lire aussi Clément Hervieu-Léger prend possession de la Comédie-Française avant sa fermeture pour travaux Publicité « S'approcher de Molière comme un acteur » Pour se rapprocher de la figure de Molière, il avait écrit en 2022 un texte, Molière-Matériau(x) (Actes Sud), qu'il avait joué seul sur scène. À l'occasion des 400 ans de la naissance du dramaturge, il voulait s'en rapprocher « non pas comme un biographe, mais comme un acteur ». 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J'admire beaucoup la force de Molière, qui est d'arriver à faire de ses peurs et de ses douleurs des comédies - l'élégance suprême ! Il arrive ainsi à prendre de la distance, avec la peur de la maladie et de la mort, notamment Pierre-Louis Calixte Une fois entré à la Comédie-Française, on le verra dans de nombreuses mises en scène du répertoire classique. Le Bret dans Cyrano de Bergerac, de Rostand, et Jeppo Liveretto, dans Lucrèce Borgia, mis en scène par Denis Podalydès. Il joue Tranio dans La Mégère apprivoisée par Oskaras Korsunovas, Pistolet dans Les Joyeuses Commères de Windsor par Andrés Lima, et Macduff dans Macbeth par Silvia Costa. Éric Ruf le mettra aussi en scène en Mercutio dans Roméo et Juliette. L'administrateur général lui offrira aussi les rôle du Cardinal Bellarmin et celui du Mathématicien, entre autres, dans La Vie de Galilée, de Brecht. Mais le théâtre contemporain ne lui était pas étranger. 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