«J'ai perdu le goût» : Tahar Rahim se confie sur son impressionnante perte de poids pour le film Alpha
Il est presque méconnaissable dans Alpha, le nouveau film de Julia Ducournau en salles ce mercredi 20 août. Pour incarner Amin, un toxicomane rongé par un virus mystérieux, Tahar Rahim s'est lancé dans une préparation physique extrême. Dans un entretien accordé au Parisien le 19 août dernier, l'acteur de 44 ans revient sur cette métamorphose impressionnante qui l'a vu passer de 75 à 53 kilos. «Mes enfants ont eu peur. Mon aîné de 7 ans, je l'ai un peu préparé. Heureusement, le tournage ne se faisait pas à Paris et n'a pas duré trop longtemps» confie le mari de Leïla Bekhti dans les colonnes du quotidien.
Mais son entourage n'a pas été le seul à s'interroger de cette transformation. Lors de la promotion de Monsieur Aznavour en octobre 2024, son apparence très amaigrie avait également suscité l'inquiétude. À l'époque, il avait rassuré en précisant qu'il était en plein tournage du long métrage de Julia Ducournau et que cette perte de poids était pour lui indispensable à l'incarnation du personnage. «C'était essentiel. Julia Ducournau ne m'a jamais demandé d'aller aussi loin, mais j'en avais besoin pour me rapprocher du cœur de mon personnage.»
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Le bon équilibre
L'acteur était toutefois entouré de professionnels de santé : «J'avais une nutritionniste-biologiste, un cardiologue, et bien sûr ma famille. Je faisais attention.» Le père de famille n'hésite pas à comparer son quotidien, à l'époque, à celui d'un athlète de haut niveau : «Pour perdre plus de 20 kilos en quatre mois, puis maintenir ce poids pendant le tournage, il faut une discipline de boxeur. On se prépare seul, on entre dans une bulle. Le jour du 'combat', chez moi, il dure deux mois» poursuit-il dans Le Parisien.
Tahar Rahim s'est également confié sur les sacrifices du quotidien et les rituels alimentaires qu'il a mis en place. «J'ai perdu le goût. Tout devient mécanique. Mon plaisir, c'était des tomates cerises et des pistaches. Je les pesais. Je coupais la tomate en deux et je glissais les pistaches dedans. C'était devenu une sorte d'obsession, un rituel quasi identique à celui de mon personnage avec la drogue» avoue le comédien, bel et bien accro à son métier.
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