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«Il m'a mis un coup de tête»: Alexandra Rosenfeld sort du silence et accuse Jean Imbert

«Il m'a mis un coup de tête»: Alexandra Rosenfeld sort du silence et accuse Jean Imbert

24 Heuresa day ago
Dans un long message partagé sur les réseaux sociaux, l'ancienne Miss France confirme avoir témoigné dans la presse. Publié aujourd'hui à 15h49
Alexandra Rosenfeld est sortie du silence. Sur Instagram, elle révèle avoir subi des violences conjugales.
AFP
«Je ne suis pas Eléonore, je suis Alexandra. Et maintenant, je parle.» Voilà la conclusion d'un long post Instagram, partagé mardi par Alexandra Rosenberg, ancienne Miss France.
Eléonore, c'est le nom d'emprunt choisi par les journalistes du magazine «Elle» dans leur enquête sur Jean Imbert , parue le 23 avril dernier. Les reporters y donnent la parole à quatre ex-compagnes du gagnant de l'émission «Top Chef», qui décrivent les violences physiques et psychologiques subies . Alexandra Rosenfeld, qui a côtoyé le cuisinier entre 2013 et 2014, dévoile être une de ces femmes.
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Sans citer le nom de son ancien compagnon, toujours présumé innocent, Alexandra décrit les violences subies, celles physiques – elle joint au post un rapport médical sur un nez cassé –, mais aussi psychologiques. «Il y a plus de dix ans, j'étais avec quelqu'un. Il m'a mis un coup de tête, une fois. Mais bizarrement, ce n'est pas ça qui m'a marquée, écrit-elle. Ce qui m'a abîmée, c'était tout ce qu'il y avait autour. Le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi, de ma valeur.»
Puis la Française explique avoir été contactée par des journalistes il y a des mois. Elle dit avoir d'abord refusé de parler. Mais son souci pour les autres témoins la rattrape: «Après une grande réflexion, j'ai dit oui. Pas contre lui. Pas par vengeance. Mais pour elles. Pour nous.» Aucune poursuite pénale
Alexandra Rosenfeld pointe du doigt l'emprise de son ex et les mécanismes qui la structuraient: confusion émotionnelle, gaslighting , silence protecteur. «Je parle maintenant, parce que j'ai mis du temps à écrire.»
À ce jour, aucune poursuite pénale n'est engagée contre Jean Imbert. Un point qu'Alexandra Rosenfeld souligne: «Il n'y a pas de plainte, pas de procès, c'était il y a plus de dix ans et même si j'ai toujours cette radio (ndlr: celle de son nez cassé) , ce qui nous a abîmées ne se voit pas, alors comment le juger…»
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