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Le Parisien

an hour ago

• Le Parisien

Suspension avec sursis pour un avocat accusé de bloquer des licenciements à coups de certificats médicaux

Au cœur de cette affaire disciplinaire, un duo peu ordinaire. Me Thibaut de Saint-Sernin, spécialiste en droit social, est soupçonné d'avoir mis en œuvre, en lien avec un médecin psychiatre, le Dr L., un stratagème permettant à ses clients d'obtenir des arrêts de travail complaisants pour maladie professionnelle. Et ce afin de suspendre leurs licenciements. Ce jeudi, le conseil de l'Ordre du barreau de Paris a prononcé à son encontre une suspension de six mois avec sursis. L'affaire remonte à 2022. Plusieurs avocats d'employeurs de grands cabinets en droit du travail constatent, dans un certain nombre de dossiers de licenciement visant des cadres supérieurs, un schéma récurrent. Après convocation à un entretien préalable, les salariés présentent systématiquement un certificat d'arrêt de travail pour maladie professionnelle, en l'espèce un syndrome anxiodépressif, établi par le même psychiatre, le Dr L.

Le Parisien

3 hours ago

• Le Parisien

« Un spectacle incroyable » : et si on prenait le temps d'observer le ciel pour la Nuit des étoiles ?

Lever les yeux vers le ciel, découvrir des étoiles puis d'autres, s'émerveiller, rêver, c'est ce que vont proposer les 367 clubs d'astronomie un peu partout en France, ce vendredi, samedi et dimanche soir pour la 35e édition de la Nuit des étoiles . Plus de 560 événements sont prévus afin de décrypter les astres de l'été, à l'aide de jumelles, télescopes et d'astronomes bénévoles. « L'idée de la nuit des étoiles est de mobiliser les amateurs et de proposer à ceux qui le souhaitent des événements, le week-end, quand les gens ont le temps », explique Clément Plantureux, coorganisateur. Cette année, l'édition, habituellement organisée mi-août, est un peu anticipée en raison de la Lune, dont la présence le week-end du 12 août, réduira la visibilité une partie de la nuit. Rendez-vous donc, dès ce vendredi soir, avec un riche programme. C'est d'ailleurs la Lune qui ouvrira le premier acte du ballet nocturne : « On pourra observer son premier quartier, qui est de loin le plus intéressant. Il offre un spectacle incroyable », assure Olivier Las Vergnas, président de l'Association française d'astronomie, énumérant les montagnes lunaires, les cratères plus ou moins escarpés et les zones de basalte noires qu'une simple paire de jumelles permet de voir. Puis autour de minuit, elle ira se coucher laissant place à une nuit plus noire. « On pourra alors commencer à voir des étoiles comme Vega ou Altaïr, les grandes constellations qui permettent de s'orienter dans le ciel ainsi que la voie lactée puis on pourra descendre en direction du Scorpion, du Sagittaire », ajoute Alain Cirou, de la revue spécialisée Ciel et Espace. Plusieurs planètes de notre système solaire seront aussi là. Avec, dès 23h30 (horaire de Paris), Saturne qui poindra à l'horizon. « En ce moment, ses anneaux sont sur la tranche, ce qui permet de voir ses satellites, comme Titan assez facilement », poursuit Olivier Las Vergnas. Ou les premières étoiles filantes, dont les habituelles Perséides du mois d'août. Cette pluie d'étoiles filantes survient chaque année, quand la Terre traverse les débris laissés par la comète Swift Tuttle. Lorsque ces derniers pénètrent dans l'atmosphère, ils se consument et offrent ce spectacle merveilleux. Puis, plus loin dans la nuit, un peu avant l'aube, Vénus entrera en scène à son tour, à l'est, suivie de près par Jupiter autour de 4h30. « C'est un petit point un peu jaune. Là aussi, on peut facilement observer ses quatre satellites Io, Europe, Ganymède et Callisto. Comme l'avait fait Galilée en 1610, lorsqu'il les a découverts », raconte encore Olivier Las Vergnas. Des corps célestes situés à plus de 628 millions de kilomètres. Mais passer ce week-end, rien n'est perdu. Loin de là. Il sera toujours possible de contempler ces étoiles depuis son jardin, un parc ou son lieu de vacances. Le pic des Perséides est prévu entre le 10 et le 12 août. Des cartes du ciel et différentes applications sont disponibles en ligne pour aider à se repérer. Et le site de l'Association française d'astronomie propose un programme d'observation heure par heure pour une veillée aux étoiles. À noter qu'il faut entre 10 et 15 minutes à l'œil pour s'habituer à la pénombre et commencer à voir le ciel profond, la Voie Lactée et les étoiles encore plus lointaines. Et si possible, mieux vaut sortir des agglomérations, en s'équipant d'une chaise longue, d'une couverture et de prendre son temps.

Le HuffPost France

4 hours ago

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Nuit des Étoiles : chez soi ou dans des observatoires, comment en profiter au mieux les 1er, 2 et 3 août

ESPACE - La Nuit des Étoiles est de retour ce week-end, pour sa 35e édition. Ces 1er, 2 et 3 août, il s'agit du meilleur week-end de l'année pour observer les étoiles filantes et les planètes. À cette occasion, « plus de 500 manifestations sont organisées par 350 clubs, associations, collectivités territoriales », indique l'Association française d'astronomie, l'organisateur. Cette année, le thème choisi est « Les Océans du ciel ». L'association répertorie une bonne partie des différents événements sur une carte disponible ici. Que pourra-t-on voir de particulier dans le ciel durant ces trois nuits ? « On va avoir une très belle Lune, avec le premier quartier, et un tout petit bout de Mars au début de la nuit si on est bien dégagés vers l'ouest », explique sur RMC Olivier Las Vergnas, président de l'Association française d'astronomie et fondateur de la Nuit des étoiles. « La grande vedette, à partir de minuit, ce sera Saturne, qui se lève à l'Est. Avec ses anneaux dans une position un peu bizarre, on les verra presque par la tranche ». Vers 4 heures, apparaîtront « Vénus et Jupiter, pour un très beau spectacle dans l'Aube », ajoute-t-il. La période de fin juillet à mi-août reste la plus propice pour observer le ciel et particulièrement les Perséides, des étoiles filantes. Ce week-end, on pourra « en voir une centaine par heure », selon Jean-Philippe Uzan, cosmologiste et physicien théoricien au CNRS, sur France Inter. S'éloigner de la ville (et des téléphones) Les Perséides proviennent de la Comète 109P/Swift-Tuttle, qui met 133 ans pour faire le tour du Soleil et a été vue pour la dernière fois en 1992. Ce qui nous intéresse ici, ce sont les débris que cette comète laisse derrière elle en tournant autour du Soleil. Quand, chaque année, la Terre passe à travers ces débris, ils se désintègrent en entrant dans notre atmosphère, explique la Nasa. Et pour avoir le plus de chance d'observer la beauté de ces Perséides et des planètes, « il faut s'éloigner des villes, aller sur une colline, une montagne, pour être plus près du ciel, et surtout moins polluée par les lumières des villes », conseille sur franceinfo Françoise Combes, astrophysicienne à l'Observatoire de Paris. « Tout ce qui est source de lumière va avoir tendance à noyer la lumière des étoiles », précise Jean-Philippe Uzan sur France Inter, qui recommande aussi de lâcher son téléphone, car « si vous avez passé votre temps à regarder vos téléphones portables et que vos yeux ont été imbibés de lumière, vous allez avoir un peu plus de mal à accommoder ». Des sites et des applications comme Ligth Pollution Map ou Dark Sky Map pourront vous aider à trouver le lieu idéal d'observation. Une fois confortablement installé, il faut aussi savoir où regarder face à l'immensité du ciel. Chaque pluie d'étoiles est nommée d'après la constellation d'où elle semble provenir. Dans le cas des Perséides, il faudra regarder du côté de la constellation de Persée. Des applications peuvent vous aider à vous repérer. Parmi elles : Sky Guide (App Store), Sky View ou encore Sky Map (Play Store).