« On verra bien ce que ça donne » : l'Oise tente de dompter le flux incessant de camions
l'Oise
a ratifié la toute première charte pour
la circulation des poids lourds
. Un document inédit, qui doit faire émerger des solutions contribuant à l'amélioration de
la cohabitation entre riverains et transporteurs
sur le territoire, situé à un carrefour stratégique entre le poumon économique francilien et l'interface maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Le rendez-vous était donné, le vendredi 18 juillet à Cuvergnon, dans les locaux du transporteur Idelot, réunissant la sous-préfète Noura Kihal-Flegeau, la présidente du conseil départemental Nadège Lefebvre (LR), et Cécile Pottier, vice-présidente de la communauté de communes du Pays de Valois, arrivées en camion pour l'occasion.
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Le Figaro
21 minutes ago
- Le Figaro
Droits de douane : environ 2000 entreprises françaises sont très exposées au marché américain
Plus de 10% du chiffre d'affaires de ces sociétés tricolores dépend de leurs exportations aux États-Unis, alertent les douanes françaises dans une étude parue ce vendredi, alors que l'UE négocie avec Donald Trump. Quelque 2000 entreprises qui réalisent la moitié des exportations françaises vers les États-Unis sont exposées au marché américain pour 10% ou plus de leur chiffre d'affaires, et subiraient la moitié du choc des droits de douane additionnels, selon une étude des douanes françaises parue ce vendredi 25 juillet. Avec 48,6 milliards d'euros de biens exportés vers les États-Unis en 2024, dont l'essentiel par 14.700 entreprises des secteurs marchands (hors biens agricoles et financiers), le pays est la deuxième destination d'exportation de la France en valeur derrière l'Allemagne (78 milliards d'euros). Alors que le dénouement des négociations sur les droits de douane entre l'Union européenne (UE) et les États-Unis est espéré le 1er août, les discussions se poursuivent et un accord semblait se dessiner ces derniers jours avec des droits de douane américains ramenés à 15%, assortis d'exemptions dans le secteur aéronautique ou pharmaceutique. Temporairement, un droit de douane de 10% s'applique sur les exportations européennes vers les États-Unis. À lire aussi Quels sont les 11 départements français les plus vulnérables aux droits de douane de Donald Trump ? Publicité Taux de marge faible pour certaines entreprises La moitié des droits de douane additionnels pourrait donc peser sur environ 2000 entreprises françaises qui réalisent les trois quarts des exportations de matériel de transport (construction aéronautique et navale), de boissons ou de produits de la maroquinerie vers les États-Unis, indique l'étude. La capacité de ces entreprises à résister au choc de cette nouvelle donne douanière réside notamment dans les taux de marge : un taux élevé peut-être réduit par une entreprise afin de «conserver sa clientèle» ou d'«absorber en tout ou partie la hausse des droits de douane pour ses clients en abaissant ses prix», ajoute le document. Le taux de marge des entreprises exportatrices vers le marché américain s'établit en moyenne à 35,5% en 2024, contre 27,9% pour des entreprises en France en 2022, avec des situations contrastées selon la taille ou le secteur d'activité. Ainsi, un quart de ces entreprises ont un taux de marge inférieur à 11%, et un quart supérieur à 52,1%, relève l'étude. Dans l'hypothèse où les entreprises tenteraient de neutraliser intégralement la hausse des prix en réduisant le taux de marge, elles devraient les réduire de 0,6 point avec des droits de douane de 10%, et de près de 2 points avec des droits de douane à 30%. Compte tenu de l'exposition au marché américain et des taux de marge des entreprises, la situation serait «plus difficile pour les industries de fabrication de matériel de transport (construction aéronautique et navale)» et «pour les microentreprises et pour les entreprises indépendantes», estiment les auteurs.


Le Parisien
21 minutes ago
- Le Parisien
« À cause » du contrôle aérien français, 6,5 millions de passagers de Ryanair ont été retardés en 2025, dénonce la compagnie
Ryanair gronde encore la France. Quelque 6,5 millions de passagers de la compagnie ont subi des retards depuis le début de l'année en raison des grèves et de la « mauvaise gestion » du contrôle aérien français, dénonce ce vendredi la première compagnie aérienne d'Europe. « Plus de 36 000 vols Ryanair et plus de 6 millions de passagers ont subi des retards entre le 1er janvier et le 22 juillet 2025 à cause de la mauvaise gestion du service de contrôle aérien français, du manque de personnel et de grèves récréatives », écrit la compagnie irlandaise Ryanair dans un communiqué. La compagnie aérienne appelle le ministre français des Transports Philippe Tabarot à prendre des mesures « urgentes » pour réformer ce service en estimant que « 90 % de ces retards auraient pu être évités ». Elle préconise de protéger les survols lors des grèves nationales et d'obliger les contrôleurs aériens à assurer un effectif complet pour les départs de la première vague chaque jour. D'après Ryanair, la France est le pays en Europe où le contrôle aérien cause le plus de retards pour ses passagers . À titre de comparaison, 3,8 millions de passagers ont subi des retards imputés aux contrôleurs aériens en Espagne, 1,8 en Allemagne, 700 000 au Royaume-Uni et 600 000 au Portugal, selon les statistiques citées par la compagnie. Dernière en date, la grève déclenchée par deux syndicats minoritaires d'aiguilleurs du ciel français les 3 et 4 juillet, réclamant une amélioration des conditions de travail et des effectifs plus importants , a touché plus d'un million de passagers et coûté environ 120 millions d'euros aux compagnies européennes, selon l'organisme de surveillance du trafic Eurocontrol. La compagnie aérienne britannique EasyJet avait elle aussi dénoncé « les coûts importants » liés à ce mouvement social lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre, le 17 juillet.


Le Parisien
21 hours ago
- Le Parisien
« On ne pourra pas se tourner vers une deuxième planète » : en 2025, le « jour du dépassement » arrive encore plus tôt
Pas une dette budgétaire mais écologique : « Nous devons à la planète au moins 22 ans de régénération écologique ». C'est en ces mots que le Dr Lewis Akenji, membre du conseil d'administration du Global Footprint Network, s'est exprimé ce jeudi dans le communiqué de présentation annuelle du « Earth Overshoot Day », ou « jour du dépassement » en français. D'après les calculs réalisés par le groupe, qui compare l'utilisation annuelle de ressources et la capacité de régénération de la Terre, nous consommons 1,8 fois trop vite ce que les écosystèmes mettent un an renouveler. Les chercheurs, qui combinent notamment les données des Nations Unies, du Global Carbon Project, de l'AIE ( l'Agence internationale de l'énergie ) et d'autres organismes, ont ainsi déterminé que « le jour du dépassement » tombait cette année ce jeudi 24 juillet, un jour plus tôt que l'an dernier. Depuis le début du projet, cette date butoir ne cesse d'avancer. Une rare exception a été enregistrée en 2020 en raison du Covid. Rien que pour la France, ce jour serait déjà atteint dès le 19 avril… Une situation alarmante pour Arnaud Schwartz, vice-président de France Nature Environnement . « Si tout le monde vivait comme une Française ou un Français moyen, il y aurait encore plus de problèmes, explique-t-il. Cela montre à quel point, malgré nos belles intentions, on est loin d'être exemplaire ». Cette annonce a vivement fait réagir les associations. Pour Sarah Roussel, chargée de campagne climat chez Greenpeace France , « ce qui est extrêmement inquiétant pour nous, c'est que cette date symbolique n'arrête pas d'avancer ». La multiplication d'annonces montrant une aggravation de la crise climatique ajoute à ce sentiment d'urgence. « En plus, on est cette année sur des records. 2024 était l'année la plus chaude et il y a un mois, les scientifiques ont alerté sur le fait que l'objectif des 1,5 °C n'était plus atteignable ». Elle rappelle également que les préoccupations environnementales ne sont pas un problème lointain et que l'Hexagone ressent déjà pleinement les effets. « Le continent européen est celui qui se réchauffe le plus vite au monde, la France en particulier » ajoute-t-elle. L'accélération des signaux d'alerte, estime Sarah Roussel, devrait pousser les États à lancer des mesures « ambitieuses » pour lutter contre le dérèglement climatique. Pour les ONG, ce nouveau recul du « jour de dépassement » est le symptôme d'une inaction climatique à l'échelle planétaire. « Malheureusement, cela ne nous surprend pas que la date recule chaque année, relève Jean Burkard, directeur de plaidoyer a WWF . On retarde la mise en œuvre de solutions, ce qui va, au final, les rendre plus coûteuses, importantes et difficiles à mettre en œuvre. Si on avait suivi dès 1970 les préconisations du WWF, peut-être qu'on n'en serait pas là ». Malgré ces résultats peu optimistes, les organisations expliquent que des solutions sont disponibles et à portée de main, comme sensibiliser le public à ses propres consommations . « La différence entre la dette écologique et la dette financière, c'est que pour la première, on ne pourra pas se tourner vers une deuxième planète pour demander un nouveau crédit », s'alarme Jean Burkard.