logo
Georg Baselitz, l'œuvre ultime chez Ropac à Pantin

Georg Baselitz, l'œuvre ultime chez Ropac à Pantin

Le Figaro21-07-2025
Réservé aux abonnés
CRITIQUE - Le galeriste expose une magnifique série d'autoportraits et de portraits conjugaux du grand peintre allemand qui, à 87 ans, se renouvelle encore.
Et Georg Baselitz, à 87 ans, est de retour, toujours plus monumental, à la fois plus puissant et plus fragile que jamais. L'espace cathédrale de la galerie Ropac à Pantin sied à cet ensemble impressionnant de toiles géantes où le corps se dissout dans la couleur, de dessins aigus où les limites de la vie sont de plus en plus arquées et diffuses, à cette sculpture taillée dans une seule pièce de bois avant d'être coulée dans le bronze, sculpture noir suie comme celle de 9 mètres de haut, Zero Dom, qui marqua son entrée à l'Académie des Beaux-Arts à Paris en octobre 2021. Le corps, son propre corps, celui de son épouse et muse Elke, sont depuis toujours au cœur de son questionnement d'artiste, en sept décennies de pratique acharnée, et délivrent aujourd'hui un témoignage magnifique de ce qu'est un peintre.
À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour
Ein Bein von Manet aus Paris (« Une jambe de Manet à Paris ») présente le fruit de son travail, de son labeur aurait-on envie de dire, au cours de l'année écoulée. C'est démesuré et…
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Financement des festivals : d'importantes fragilités en 2024, avant même le coup frein budgétaire de 2025
Financement des festivals : d'importantes fragilités en 2024, avant même le coup frein budgétaire de 2025

Le Figaro

time13 minutes ago

  • Le Figaro

Financement des festivals : d'importantes fragilités en 2024, avant même le coup frein budgétaire de 2025

Plus de 40 % des festivals qui ont répondu à l'enquête du ministère de la Culture affichaient des comptes dans le rouge après leur édition 2024. Seulement un quart d'entre eux a enregistré des recettes supérieures à ses dépenses. Un bilan contrasté. Le ministère de la Culture a publié mardi 29 juillet son baromètre de l'année 2024. Une année où la France a de nouveau confirmé sa passion pour les rassemblements culturels, avec près de 7 000 festivals recensés. Le baromètre des festivals montre cependant des difficultés économiques : plus de 40 % des festivals qui ont répondu à l'enquête affichent un déficit en 2024, alors que les baisses de subventions étaient loin d'atteindre celles de 2025 pour le secteur culturel. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Sur les 1 800 festivals ayant répondu à l'enquête du ministère de la Culture, le spectacle vivant domine, représentant deux tiers des festivals, avec une large place pour la musique (46 %) et des disciplines comme le théâtre, la danse ou le cirque (21 %). Viennent ensuite le cinéma (11 %), les festivals pluridisciplinaires (10 %), le livre et la littérature (8 %) et les arts visuels (4 %). Publicité Malgré un contexte budgétaire difficile, plus de 80 % des festivals envisageaient une nouvelle édition en 2025. Pourtant, sur les 816 festivals interrogés lors de l'enquête du ministère de la Culture, 46 % ont déclaré un déficit financier pour l'édition 2024. Si les dépenses artistiques et techniques sont en hausse, trois festivals sur dix étaient à l'équilibre et un sur quatre a enregistré un bénéfice. Le ministère de la Culture rappelle dans son baromètre que la baisse des subventions concernait près d'un tiers des festivals répondants. Développement durable et violences sexuelles Au-delà des enjeux économiques, les organisateurs ne perdent de vue leur rôle sociétal. Trois festivals sur quatre ont intégré des objectifs de développement durable. « Les festivals pluridisciplinaires, de musique et de spectacle vivant hors musique plus que les autres ; trois festivals sur dix n'en ont pas encore réalisé mais ont engagé des réflexions pour le faire. De façon plus générale, les trois quarts des festivals réfléchissent à mettre en œuvre des actions concrètes », indique l'enquête. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles devient aussi une priorité, surtout dans les festivals de musique. « Les deux tiers des festivals de spectacle vivant et pluridisciplinaires l'ont également fait, de même que plus de la moitié des festivals d'arts visuels et de cinéma, contre un peu moins d'un quart des festivals du livre et de littérature seulement. » Des formats très variés La durée moyenne d'un festival varie fortement : de trois jours pour les festivals littéraires à plusieurs mois pour les expositions visuelles. Leur jauge varie aussi. 45 % ont accueilli entre 1 000 et 5 000 spectateurs. Les festivals du livre et de littérature, souvent de plus petite taille, ont enregistré moins de 1000 spectateurs pour 33 % d'entre eux. Les festivals d'arts visuels ont comptabilisé dans la moitié des cas plus de 5 000 spectateurs et 11 % de l'ensemble des festivals ayant répondu ont accueilli plus de 30 000 personnes. Enfin, la forme associative reste largement dominante (85 %). La moitié des festivals se sont déroulés sur une seule commune, avec une forte saisonnalité estivale : quatre festivals sur dix ont eu lieu en été, période idéale pour les événements en plein air, notamment musicaux.

Versus fighting - À l'EVO Vegas, un rendez-vous incontournable mais peu de Français
Versus fighting - À l'EVO Vegas, un rendez-vous incontournable mais peu de Français

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Versus fighting - À l'EVO Vegas, un rendez-vous incontournable mais peu de Français

Plus grande convention internationale de jeux de combat au monde, l'EVO se tient ce week-end à Las Vegas, avant de délocaliser un de ses événements à Nice en octobre. Avec 8 541 inscrits, le tournoi sera encore un immanquable, malgré le peu de Français présents. Dans l'esport, la communauté versus fighting a toujours été un village à part. Et comme tout village qui se respecte, elle a sa fête estivale : l'édition américaine de l'EVO, qui se tient ce week-end à Las Vegas. La plus grande convention internationale de jeux de combat a beau se décliner désormais en plusieurs évènements - dont l'EVO France, à Nice en octobre -, son étape aux États-Unis reste la plus prisée par les concurrents de toute la planète... Même si les Français s'y font de plus en plus rares. Une histoire de conjoncture, plus que de désamour : pour les Bleus, le calendrier 2025 s'annonce en effet particulièrement chargé à domicile, entre l'EVO France et l'Ultimate Fighting Arena (à Aubervilliers du 12 au 14 septembre). De quoi accorder moins de priorité à Vegas cette année, surtout vu le prix du déplacement. « Cette année, l'EVO est à un carrefour, donc les joueurs doivent bien faire un choix, ils n'ont pas un argent illimité, explique Antoine « TPK » Billy, commentateur spécialiste des jeux de combat. Et je pense que le contexte politique aux États-Unis a pu agir comme un repoussoir. » De manière plus globale, l'EVO a échoué cette année à battre son record historique de participants, établi l'année dernière (8 541 inscrits, contre 10 240). Mais ce léger recul s'explique facilement par l'absence de nouveaux jeux au programme, contrairement aux deux éditions les plus récentes, qui accompagnaient la sortie de mastodontes (Tekken 8 en 2024, Street Fighter 6 en 2023). « C'est compliqué d'y voir une baisse d'engouement, approuve TPK. L'EVO Vegas est tellement implanté, tellement légendaire sur plusieurs plans. Ce n'est pas qu'un tournoi, c'est un lieu où beaucoup d'annonces sont faites... Les joueurs ont pris l'habitude de vivre hors du temps pendant trois jours. » Les stars ont répondu présent Preuve en est : dans la plupart des gros tournois, les stars ont répondu présent. Sur Street Fighter (4 228 inscrits), le Dominicain Saul « MenaRD » Mena, vainqueur des deux derniers EVO Japan, rêve d'une première couronne à Vegas, mais devra se défaire des Japonais Hajime « Tokido » Taniguchi et « Kakeru ». Sur Tekken (2 521 inscrits), l'armada sud-coréenne devra résister aux Pakistanais, dont le très attendu Arslan « Arslan Ash » Siddique. Sept fois titré à l'EVO, Dominique « SonicFox » McLean sera également de la partie pour défendre son titre sur Mortal Kombat (377 inscrits). Au vu du casting cinq étoiles, il faudrait donc un exploit de la part des Tricolores présents dans le Nevada pour espérer accrocher un top 8. Les meilleures chances seront sur Street Fighter, où les trois meilleurs joueurs du pays, Nathan « Mister Crimson » Massol (Aegis), Kilyan « Kilzyou » Faucheux (Karmine Corp) et Maivine « Kusanagi » Touitou (Team Falcons), tous capables d'exploits mais souvent irréguliers, seront engagés. Sur Tekken, les espoirs reposeront sur les épaules de Georges « Jodd » Nguende (FATE), malgré son manque de résultats récents. Mais les fans de Team Vitality garderont également un oeil sur les résultats du Sud-Coréen Sang-hyun « Jeondding » Jeon et de l'Américain Rey « KingReyJr » Escanio, qui porteront leurs couleurs sur le tournoi. Sur les 14 autres tournois, puisque la line-up s'est étendue cette année, il sera en revanche difficile d'attendre des résultats français. Mais ce n'est que partie remise : dans trois mois à Nice, le contingent français sera bien plus fourni... Et ambitieux, par ricochet.

Laetitia Casta et Louis Garrel : la rupture a-t-elle sonné pour le couple phare du cinéma français ?
Laetitia Casta et Louis Garrel : la rupture a-t-elle sonné pour le couple phare du cinéma français ?

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Laetitia Casta et Louis Garrel : la rupture a-t-elle sonné pour le couple phare du cinéma français ?

L'actrice corse profite de ses vacances estivales sur l'Île de beauté en solo. Un choix qui alimente les rumeurs sur une possible séparation avec son époux, l'acteur Louis Garrel, qui partage sa vie depuis près de dix ans. Les pieds dans l'eau turquoise de Calvi, Laetitia Casta savourerait son célibat fraîchement retrouvé... L'actrice de 47 ans passe ses vacances d'été en Corse sans son mari Louis Garrel pour la première fois depuis longtemps. Et pour cause : le couple de stars serait séparé depuis peu, souffle Paris Match. «Avec Louis Garrel, son compagnon et époux depuis presque dix ans, l'histoire qui faisait rêver sur papier glacé vient de se terminer. Assurément sans trop de fracas», indique le magazine dans un article publié mercredi 30 juillet. La rupture remonterait au début de l'été. Le temps pour l'acteur de déménager et de laisser à Laetitia les clés de leur appartement parisien, où ils avaient installé leur famille recomposée. «Bons parents, ils vont tout mettre en œuvre pour que cette séparation ne perturbe en aucun cas le quotidien de leur fils, Azel, né en 2021», précise l'hebdomadaire. Coup de foudre Entre Louis Garrel et Lætitia Casta, l'histoire commence 2015. Lui a entretenu une brève romance avec l'actrice iranienne Golshifteh Farahani l'année précédente. Elle, a mis un terme à dix ans de relation avec l'acteur Stefano Accorsi, en 2013. Le coup de foudre entre eux est immédiat. L'actrice loue la «maladresse», la «vivacité», la «fougue» et l'«intelligence» de son partenaire. «J'aurais dû parler aussi de son humour, ajoute-t-elle dans un entretien accordé à Elle, paru en juillet 2019. Il est très drôle. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'avec lui, je ne m'ennuie pas !» Publicité Si le héros de L'Innocent (2020) songe au mariage, ce dernier se heurte, de prime abord, aux réticences de sa compagne. «On ne m'épouse pas comme ça, confiait celle-ci à Paris Match, à l'hiver 2015. Je suis romantique. Se marier, c'est vieillir ensemble. En ce moment, ce n'est pas à l'ordre du jour.» Le mariage après la peur Laetitia Casta finira par changer d'avis. «J'ai fini par dépasser ma peur, mes a priori. C'est une question d'assurance. J'ai pris beaucoup d'assurance.» Le couple scelle son union le 10 juin 2017, dans le village corse de Lumio. Un peu moins de quatre ans plus tard, Laetitia Casta donne naissance à un petit garçon prénommé Azel. Dernier-né d'une famille nombreuse, le fils du couple grandira aux côtés de Céline, la fillette adoptée par Louis Garrel et Valeria Bruni Tedeschi en 2009, mais également de Sahteene, née en 2001 de l'union entre Lætitia Casta et Stéphane Sednaoui ; et enfin d'Orlando et Athéna, nés en 2006 et 2009 de sa longue relation avec Stefano Accorsi. Malgré le mariage, Laetitia Casta tient à une chose : sa liberté. «Lorsqu'un homme a essayé de me changer, ça a été catastrophique ! Tout enfermement est pour moi insupportable», réaffirmait-elle dans les colonnes de Madame Figaro en octobre. Avec mon mari, Louis Garrel, on ne se pose même pas la question. La liberté est naturelle pour lui comme pour moi. Ça ne pourrait pas fonctionner sinon.»

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store