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Budget : «L'orientation générale paraît aller dans une bonne direction», salue le gouverneur de la Banque de France

Budget : «L'orientation générale paraît aller dans une bonne direction», salue le gouverneur de la Banque de France

Le Figaro17-07-2025
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé ce jeudi 17 juillet que les annonces budgétaires du premier ministre paraissent «aller dans une bonne direction», soulignant qu'«il n'y a pas aujourd'hui de solution facile sans effort» pour redresser les finances publiques.
«L'orientation générale paraît aller dans une bonne direction pour maîtriser enfin notre dette publique tout en préservant la croissance par la réduction de l'incertitude budgétaire et certaines pistes de réforme de fond», a déclaré François Villeroy de Galhau lors de la présentation d'un rapport de son institution sur l'épargne réglementée. «Il n'y a pas aujourd'hui de solution facile, sans effort, au problème du déficit français excessif, mais plus notre pays attendrait pour s'y attaquer, plus le traitement serait douloureux», a-t-il indiqué.
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Le premier ministre François Bayrou a dévoilé mardi un plan de redressement des finances publiques prévoyant 43,8 milliards d'euros d'économies en 2026 afin de réduire le déficit public de la France à 4,6% du produit intérieur brut (PIB). Ce projet de budget, s'il est adopté au Parlement, passera par une «année blanche» de gel de prestations sociales et des retraites, par le gel des dépenses budgétaires hors Défense et notamment par la suppression de deux jours fériés.
Il y a «deux impératifs d'intérêt national», d'après le gouverneur de la Banque de France. «Il faut, pour stabiliser enfin le poids de la dette par rapport au PIB, ramener le déficit à 3% d'ici 2029. Il faut pour cela, par un effort juste et partagé, stabiliser les dépenses publiques totales en volume - elles ne doivent pas augmenter plus que l'inflation», a-t-il dit. «Beaucoup de ce qui a été annoncé mardi devra encore être précisé dans sa répartition, documenté dans ses économies et bien sûr démocratiquement discuté», a-t-il fait valoir.
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