
Jours fériés supprimés : une « contribution » sera versée par les entreprises, annonce la ministre du Travail
la suppression de deux jours fériés
, suscitant
une levée de boucliers
de l'opposition et des organisations syndicales. Mercredi, la ministre du Travail a annoncé que cet effort des travailleurs serait assorti d'une « contribution » versée par les entreprises.
« Ce qu'on va demander aux Français, c'est pour deux jours fériés, d'aller travailler », sans être payés « parce qu'ils le sont déjà » et en contrepartie « de la richesse créée, de la production créée par cette journée de travail, les entreprises devront s'acquitter d'une contribution », a déclaré la ministre sur TF1.
Selon nos informations, ce serait bien deux jours qui sont actuellement payés mais non travaillés qui pourraient devenir
deux jours toujours payés mais travaillés
cette fois-ci. Autrement dit, les employés ne toucheront pas plus de salaire, mais ils n'en perdront pas non plus.
La nouveauté, c'est que les entreprises pourraient reverser « une contribution » à l'État, sur ce que ces deux jours rapporteront, le taux restant à définir. Astrid Panosyan-Bouvet n'a en effet pas donné de précisions sur la contribution, son entourage a indiqué que « les modalités sont à définir » et qu'il ne s'agira pas nécessairement d'une contribution à hauteur de 0,3 %.
La suppression de ces jours fériés sera « applicable à tous », salariés du privé comme agents publics, a encore ajouté le ministère, qui a précisé que François Bayrou était « très ouvert sur les dates ».
La veille, plaidant qu'« il faut travailler plus », le Premier ministre avait proposé la suppression de deux jours fériés, citant « comme exemple »
le « lundi de Pâques
» et
le « 8 Mai »
. Cette mesure doit dégager « 4,2 milliards » d'euros, selon Matignon.
Ces deux journées s'ajouteraient à la conversion depuis 2004 du lundi de Pentecôte en « journée de solidarité », travaillée mais pas payée, assortie d'un prélèvement correspondant à 0,3 % de la masse salariale annuelle pour financer une meilleure prise en charge des personnes âgées ou handicapées.
Selon le Premier ministre, la suppression de deux jours fériés « n'est pas du tout la même chose » qu'« une journée de solidarité dont on ne vérifierait pas vraiment si elle est accomplie ou pas, et qui se traduirait uniquement par des prélèvements sur les entreprises ».
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