
ZFE : « L'intérêt général ne se conçoit pas en surplomb »
Conséquence, fin 2023, seules deux agglomérations, Lyon et Paris, sont soumises à l'obligation de déployer des ZFE. L'étude de Santé publique France sur l'impact des particules, massivement utilisée pour justifier les ZFE, évalue par un modèle une valeur moyenne de 40 000 morts prématurées. Elle ne cite jamais la voiture, et pour cause : celle-ci n'est responsable que de 5 % des particules.
Imputer à la voiture 40 000 morts du fait des particules est une contre-vérité scientifique, que des médias, des ONG et des politiques utilisent, parfois de bonne foi. Cette quantification a fait l'objet de critiques d'épidémiologistes qui estiment que « l'étude a surestimé le risque avec des hypothèses extrêmes ». La qualité de l'air s'améliore moins vite à Lyon, qui a déployé la ZFE la plus sévère de France, que dans l'ensemble du pays.
Instrumentalisation des études
S'il y a une politique publique qui a des résultats en matière de qualité de l'air, c'est celle de l'Union européenne sur les motorisations, avec, depuis 1992, une division par six des émissions admissibles de NO x, et par 30 des particules. Il est évident que le trafic routier n'est pas bon pour la santé, tout comme l'air confiné des stations de métro, mais nous ne disposons pas de statistiques de ses impacts sanitaires. Nous assistons sur ce sujet à une instrumentalisation d'études pour justifier la politique publique des ZFE, qui pose de sérieuses questions sociales.
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39 minutes ago
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Un Australien célèbre son emménagement en faisant un salto arrière, se loupe, et meurt d'une hémorragie cérébrale
Un tragique accident domestique. Un Australien de 18 ans est décédé après s'être cogné la tête en faisant un salto arrière dans son nouvel appartement, rapporte le média australien The Daily Telegraph . Sonny Blundell était avec des amis et célébrait son déménagement de la Nouvelle-Galles du Sud vers le Queensland, et plus généralement le changement de vie qu'il entreprenait avec sa petite amie, lorsque l'incident s'est produit le 24 juin dernier. Ce jour-là, le jeune adulte a tenté un salto arrière dans le salon de son appartement mais il s'est loupé et s'est violemment cogné la tête contre le sol. S'il a d'abord semblé se rétablir et s'est couché avec un mal de tête, il s'est réveillé en vomissant et s'est effondré. C'est son meilleur ami et colocataire qui l'a « retrouvé inconscient » dans le salon de leur nouvel appartement. Sonny Blundell a donc été emmené à l'hôpital puis placé dans le coma, avant de subir une opération au cerveau après avoir « lutté contre plusieurs accidents vasculaires cérébraux » et une hémorragie cérébrale . Il a finalement succombé à ses blessures six jours plus tard, le 30 juin dernier. « Les premières 24 heures ont été les plus critiques. Nous avons failli le perdre après plusieurs accidents vasculaires cérébraux et une autre hémorragie, qui ont nécessité un drainage cérébral », raconte sa sœur Izabella Cromack-Hay sur la page GoFundMe . Cette dernière explique que son frère avait récemment déménagé dans la banlieue de Southport, sur la Gold Coast, « pour commencer une nouvelle vie avec sa petite amie » après s'être vu proposer un emploi de bétonneur dans la région, selon le Daily Telegraph. « Il a déménagé dans le Queensland il y a seulement un mois, ce qui a été sa plus grande réussite. Il a travaillé très dur pour se faire connaître », a-t-elle déclaré au média australien. « Sonny était profondément touchant. C'était l'homme le plus gentil, le plus aimant et le plus attentionné qu'on puisse rencontrer », selon sa sœur, qui lui a rendu un magnifique hommage. « Mon beau bébé a volé de ses propres ailes aujourd'hui, il nous a quittés et est désormais au paradis », a de son côté écrit sa mère dans une publication Facebook.


Le Parisien
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- Le Parisien
Le Sud frappé par les incendies : « Ce feu est très précoce et inquiétant »
« Ce feu est très complexe, il a traversé deux fois l'autoroute, avec des inversions de vent à plusieurs reprises, à plus de 50 km/h. Ça va prendre du temps car 400 ha c'est énorme et avec ces rafales, il peut repartir à tout moment », explique le colonel Éric Florès, directeur du Service départemental d'incendie et de secours. À 20 heures, le feu, dont on ignore à ce stade l'origine, n'était toujours pas fixé promettant une longue nuit pour les soldats du feu mobilisés dans l'Hérault . En ce début de soirée, la commune voisine de Mireval faisait l'objet de toutes les attentions, notamment les faubourgs et un centre d'essai du fabricant de pneus Goodyear, indique le préfet du département, François-Xavier Lauch. Seules quelques évacuations préventives ont été demandées. Le représentant de l'État a rappelé que 450 pompiers sont mobilisés, avec également des moyens nationaux, six avions et un hélicoptère. L'autoroute, extrêmement chargée en ce premier jour de vacances a été fermée dans les deux sens entraînant des bouchons de plus de 30 km. « Ce feu est très précoce et inquiétant. Nous avons eu pas mal de pluie cet hiver dans le département. Et pourtant nous sommes en alerte canicule depuis le 27 juin maintenant. Cela a séché extrêmement vite et on se retrouve dans une situation de cœur d'été », souffle le haut fonctionnaire. Soit un cocktail explosif et très favorable à des départs de sinistres d'importance, poursuit-il. Et d'appeler à respecter quelques règles élémentaires : pas de mégots, pas de barbecue, pas de travaux agricoles. À Villeneuve-lès-Maguelone, à 4,5 km de Fabrègues, la SPA (Société protectrice des animaux) a dû déclencher un plan d'urgence. Les 500 bénévoles ont afflué vers le refuge pour récupérer ici un chien, là des chats, en fonction de leur capacité. « On nous a d'abord dit d'évacuer puis que cela n'était pas la peine. Mais le feu est incontrôlable et on ne peut se permettre d'attendre. Donc on a commencé l'évacuation car on sait très bien que s'il y a ordre de partir, on aura une demi-heure et en une demi-heure ce n'est pas possible de faire partir 250 chiens et près de 80 chats », explique à la hâte Marie Benezech, la directrice, entre deux urgences à gérer. De son côté, la ville de Montpellier a proposé des places au zoo de Montpellier pour les animaux de fourrière, soit près de 70 chiens. Quasiment au même moment, après un feu de voiture, un incendie d'une grande ampleur s'est déclenché sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A61 dans le sens Toulouse-Narbonne, au niveau de la commune de Douzens dans l'Aude voisine . À 17h30, 400 ha de plaine dans le massif de l'Alaric avaient déjà été parcourus. Là aussi d'importants moyens ont été mobilisés, soit pas moins de 306 pompiers, 60 camions, 9 avions et un hélicoptère bombardier d'eau. Cinq personnes ont été évacuées et prises en charge par les communes de Moux et Fontcouvert. Plus à l'est, dans les Bouches-du-Rhône , l'incendie qui s'était déclaré dans la nuit de vendredi à ce samedi sur la très touristique côte bleue qui longe les calanques, à une quinzaine de kilomètres de Marseille, a été « circonscrit » après avoir parcouru une centaine d'hectares de forêt. À 19h30, ce samedi, 130 pompiers étaient encore sur le terrain afin de parer à toute reprise de feu. L'incendie s'était déclaré vers 3h30 du matin, dans un massif vallonné particulièrement difficile d'accès, sur la commune du Rove. Au plus fort de la lutte contre les flammes, près de 350 pompiers et marins-pompiers ont été déployés, avec l'appui de deux hélicoptères bombardiers d'eau et deux Canadair. Cent cinquante riverains, qui avaient été évacués préventivement, ont pu rentrer chez eux. Il s'agit de l'incendie le plus important en termes de superficie depuis 2023 dans les Bouches-du-Rhône. Le département passera ce dimanche en « alerte rouge » pour les feux de forêts, une première sur le territoire depuis le début de l'été. La préfecture a annoncé la fermeture de 13 massifs sur 24. Ce lundi, le Var et l'Aude seront aussi placés en alerte rouge en raison des risques d'incendie. La préfecture du Var a d'ores et déjà interdit l'accès aux massifs des Maures et de l'Esterel pour la journée de ce dimanche.

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Intoxications dues à la bactérie « E.coli » dans l'Aisne : deux nouveaux cas chez des enfants
Deux nouveaux cas d'intoxication alimentaire sévère ont été enregistrés chez des enfants d'une même famille dans l'agglomération de Saint-Quentin (Aisne). Cela porte à 32 le nombre de cas de contamination par la bactérie E. coli recensés depuis le début de l'alerte, en lien avec de la consommation de viande achetée en boucheries, a annoncé samedi 5 juillet la préfecture de l'Aisne. Selon les premières investigations, « il s'agirait d'une contamination au sein d'une même famille en lien avec la consommation de viande dans l'une des cinq boucheries qui ont été fermées », a précisé la préfecture dans un communiqué. L'un des enfants a été hospitalisé. Les analyses menées après la mort d'une enfant de 11 ans et une série d'intoxications alimentaires sévères à Saint-Quentin et aux alentours ont confirmé le lien avec plusieurs des boucheries suspectées, avait annoncé la préfecture mercredi. Il existe « un lien biologique formel entre le lieu d'approvisionnement et la contamination des malades », avait-elle précisé. Six boucheries avaient été fermées préventivement fin juin, seule une a pu rouvrir. Mais de nouveaux cas peuvent « être enregistrés, même à distance de la fermeture des boucheries », car le diagnostic peut « intervenir plusieurs jours après l'apparition des symptômes », explique la préfecture. Par ailleurs, une « contamination peut être constatée entre les personnes », ajoute-t-elle. Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d'homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s'est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris.