
Plongée dans la nébuleuse des «incels», ces ados sexuellement frustrés au point de vouloir tuer le genre opposé
RÉCIT - En proie à un mal-être profond, ces célibataires involontaires vouent une haine tenace au sexe opposé. Cette mouvance se radicalise, des projets d'attaques ont été déjoués.
Dans la constellation des radicalités violentes, où le djihadiste en puissance côtoie l'activiste d'ultragauche, l'apparition de cette galaxie aux contours flous agite les compteurs au sein des forces de l'ordre. Située dans la mouvance « incel », contraction d'« involuntary celibate », pour « célibataire involontaire », elle est peuplée d'adolescents travaillés par un mal-être si profond qu'ils finissent par perdre tout raisonnement. Et devenir, pour certains, des tueurs en puissance. Leurs cibles ? Les personnes du sexe opposé, surtout les femmes, incarnations de tous leurs déboires sentimentaux et exutoires d'une haine indicible.
Depuis quelques années, ces trajectoires isolées placées, en toute discrétion, dans les radars des services de renseignement, essentiellement ceux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la Direction nationale du renseignement (DNRT). Objectif ? Déjouer une action violente et éviter que le sang coule, au nom d'une…

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