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Plongée dans la nébuleuse des «incels», ces ados sexuellement frustrés au point de vouloir tuer le genre opposé

Plongée dans la nébuleuse des «incels», ces ados sexuellement frustrés au point de vouloir tuer le genre opposé

Le Figaro12-07-2025
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RÉCIT - En proie à un mal-être profond, ces célibataires involontaires vouent une haine tenace au sexe opposé. Cette mouvance se radicalise, des projets d'attaques ont été déjoués.
Dans la constellation des radicalités violentes, où le djihadiste en puissance côtoie l'activiste d'ultragauche, l'apparition de cette galaxie aux contours flous agite les compteurs au sein des forces de l'ordre. Située dans la mouvance « incel », contraction d'« involuntary celibate », pour « célibataire involontaire », elle est peuplée d'adolescents travaillés par un mal-être si profond qu'ils finissent par perdre tout raisonnement. Et devenir, pour certains, des tueurs en puissance. Leurs cibles ? Les personnes du sexe opposé, surtout les femmes, incarnations de tous leurs déboires sentimentaux et exutoires d'une haine indicible.
Depuis quelques années, ces trajectoires isolées placées, en toute discrétion, dans les radars des services de renseignement, essentiellement ceux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la Direction nationale du renseignement (DNRT). Objectif ? Déjouer une action violente et éviter que le sang coule, au nom d'une…
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Une petite victoire pour les parents d'élèves de l'école Jules Ferry à Chartres ( Eure-et-Loir ). Les arbres des deux cours d'école, maternelle et primaire, sont sauvés. Au moins provisoirement. Retour en arrière : un orage accompagné de vents à plus de 100 km/h a causé de nombreux dégâts sur plusieurs secteurs de Chartres, le 13 juin dernier . Quelques riverains avaient dû être relogés après l'envol d'un toit. Parmi les conséquences de cet épisode violent, plusieurs arbres avaient été endommagés dans deux écoles de la ville, les établissements Jules Ferry et Farman. Dans l'école Farman, la chute d'un peuplier avait arraché des fils électriques. À Jules Ferry, deux arbres avaient fini couchés et un autre menaçait de tomber. Après un tour des écoles, la ville avait décidé d'abattre tous les arbres de l'école Jules Ferry, « pour des questions de sécurité », rappelle-t-elle. Heureusement, lors de l'orage, il n'y avait personne quand un tilleul s'est allongé en travers de la cour, mais c'était un vendredi soir. Abattre tous les arbres ? « Une aberration », s'étrangle Lydia Boucherfa, parent d'élève qui a aussitôt lancé une pétition. « On a bien vu avec la canicule début juillet que la cour d'école sans végétation et sans les tilleuls serait devenue une fournaise . On n'a pas envie de ça pour nos enfants », clame-t-elle. Le texte a recueilli plus de 500 signatures. Si bien que les services municipaux ont consenti à rencontrer les parents et les enseignants début juillet. Résultat : le diagnostic des tilleuls a bien confirmé qu'un arbre malade devait être abattu cet été. Des analyses complémentaires seront menées sur un second arbre en août, et une décision sera prise avant le retour des enfants à la rentrée. « Nous avons été entendus. Tout ne va pas être rasé. La mairie s'est engagée à repenser les cours d'école, à les végétaliser , ce qui est une bonne nouvelle », se console Lydia Boucherfa. En février 2022, un lycéen du château des Vaux à Saint-Maurice-Saint-Germain (Eure-et-Loir) était mort écrasé par la chute d'un chêne. Deux autres avaient été blessés. De l'extérieur, l'arbre ne présentait aucun signe de faiblesse.

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