logo
Adèle Yon: le phénomène littéraire complètement fou qui secoue la librairie

Adèle Yon: le phénomène littéraire complètement fou qui secoue la librairie

Le Figaro13-07-2025
Réservé aux abonnés
GRAND RÉCIT - Encore inconnue il y a quelques mois, cette jeune femme est un véritable succès de librairie avec son livre «Mon vrai nom est Elisabeth», un texte au confluent du récit et de l'essai sur son arrière-grand-mère, schizophrène, lobotomisée et effacée de son histoire familiale.
D'habitude, au mois de juillet, les succès de librairie sont plutôt d'un genre léger. Les jours sont chauds, on lit sur la plage ou dans l'herbe, le regard brûlé par l'été. Mais cette année, c'est un livre exigeant qui arrive en tête des meilleures ventes, romans, essais et documents confondus. Son titre : Mon vrai nom est Elisabeth . Si on plisse les yeux, c'est de colère et d'indignation. Depuis sa sortie, en février, l'ouvrage caracole derrière La femme de ménage de Freida McFadden et devant deux des plus gros vendeurs de romans en France, Joël Dicker et Franck Thilliez. Assez exceptionnel pour un premier livre, d'autant que sa jeune auteur, Adèle Yon, normalienne de 31 ans, était une inconnue il y a encore quelque mois.
« C'est phénoménal, s'exclame son éditeur Adrien Bosc. Plus de 85.000 exemplaires ont été vendus. Sans compter qu'une dizaine de traductions ont d'ores et déjà été signées. » Saluée par la critique (du Figaro littéraire à L'Humanité), les médias audiovisuels…
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Esport : «Vivre ce que je vis avec Vitality, c'était inimaginable», confie Mathieu «ZywOo» Herbaut
Esport : «Vivre ce que je vis avec Vitality, c'était inimaginable», confie Mathieu «ZywOo» Herbaut

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Esport : «Vivre ce que je vis avec Vitality, c'était inimaginable», confie Mathieu «ZywOo» Herbaut

ENTRETIEN – Avant de disputer les play-offs du prestigieux tournoi de Cologne, le meilleur joueur du monde sur le jeu Counter-Strike a abordé, pour Le Figaro, cette série de sept tournois d'affilée remportés par son équipe. Un exploit unique. Mathieu, est-ce plus fort de marquer l'histoire de Counter-Strike colectivement qu'individuellement ? Mathieu «ZywOo» Herbaut : C'est toujours plus fort quand c'est collectif. Je pense que cette série, on va s'en souvenir toute notre vie, notamment parce qu'on l'a réalisée ensemble. Recevoir une récompense individuelle, comme un HLTV Award, c'est toujours une fierté mais au final, c'est un plaisir uniquement personnel. Ce n'est satisfaisant que pour moi. Alors que lorsque tu gagnes un Major ou un autre tournoi, tu vois tous tes coéquipiers qui rient, tout le monde au sein de Vitality est heureux et je pense que même ma famille est plus contente de me voir gagner un tournoi qu'une récompense individuelle. Aujourd'hui, c'est ça qui m'importe le plus, de voir tout le monde heureux quand on gagne un tournoi. Les tournois s'enchaînent tellement vite, avez-vous le temps de réaliser la portée de ces sept titres remportés d'affilée ? Ce n'est pas évident, c'est vrai. On sait que ce qu'on est en train de réaliser est exceptionnel. Gagner autant de tournois d'affilée, surtout sur un circuit comme le nôtre, ça demande beaucoup d'énergie, c'est quelque chose qui est très dur à faire. Mais en même temps, comme vous le dîtes, tout va tellement vite, on enchaîne sans arrêt que parfois, on n'a même pas l'impression d'avoir gagné un tournoi qu'on est déjà dans l'avion direction une nouvelle compétition. Il faut réussir à gérer tout ça. Je pense qu'à la fin de la saison, quand viendront les vacances et que je pourrais me poser en famille, je réaliserai un peu mieux tout ça. Publicité En 2023, vous aviez remporté le Major à Paris ainsi que quatre autres tournois, mais vous n'aviez pas réussi à enchaîner comme cette année. Qu'est-ce qui a changé en 2025 ? Je pense que c'est l'alchimie qui règne au sein de l'équipe, et comment on a bossé au tout début de l'année quand «Ropz» (Robin Kool, la dernière recrue) est arrivé dans l'équipe. Nous avons réussi à régler tout un tas de petits détails et nous nous entendons vraiment bien. Tout le monde se respecte, tout le monde est heureux de partager cela et je pense que cela explique pourquoi nous évoluons à un tel niveau. En termes de rôle au sein de l'équipe, tout le monde se complète, chacun est à la place parfaite, chacun se comprend, se complète. Personne ne ressent le besoin d'en faire plus. On sait que même avec un niveau moyen, on peut déjà réussir à faire des choses grandioses. Mais oui, j'en reviens au terme d'alchimie, c'est le mot parfait parce que nous avons une très bonne connexion ensemble. Vous parliez de «Ropz». En quoi son arrivée à tout changer pour votre équipe ? C'était le petit déclic. On ne voulait pas refaire la même saison que 2024. On sortait d'un très bon exercice en 2023, et on espérait faire à peu près pareil, voire la dépasser. Mais au final, cela a été un échec parce que nous n'avons gagné que le tournoi de Cologne. Du coup, on a tous bossé, on a tous mis les bouchées doubles pour repartir de l'avant. Je pense que personne ne pensait qu'on allait gagner sept tournois d'affilée, mais cela symbolise les efforts qu'on a produits, le temps qu'on a mis sur le jeu, à se parler pour essayer de se comprendre. Et sur ce plan, il est certain que «Ropz» a été un élément crucial. Son côté très travailleur, sa personnalité en dehors du jeu, tout cela a boosté tout le monde. Sans parler de son expérience qui nous aide aussi dans des matchs très importants. De le voir toujours calme, posé même quand il y a de la pression, c'est fondamental. Il faut un joueur comme lui pour créer une très grande équipe. Et il faut un joueur comme vous aussi. Estimez-vous être encore plus fort cette année ? Oui, je sens que j'ai progressé par rapport à 2023, par rapport à mes décisions, à ce que j'apporte à l'équipe, à l'énergie que je mets pendant mes matchs. Je pense que c'est quelque chose que j'ai beaucoup amélioré depuis 2023. Je suis un peu plus expressif, ce qui me fait du bien, mais aussi à mon équipe. C'est toujours mieux de voir le joueur star donner de l'énergie. Je ne suis plus le petit jeune de l'équipe. Ma façon de penser a évolué. Mathieu «ZywOo» Herbaut Est-ce que vous avez changé sur le plan humain ? Oui, je pense aussi que je prends de l'âge. Je ne suis plus le petit jeune de l'équipe. Ma façon de penser a évolué. J'arrive à être plus utile les jours où je ne suis pas performant individuellement en essayant d'apporter une bonne énergie pendant les matchs, de crier, de donner de la motivation. «Apex» le fait déjà très bien dans son rôle de capitaine, mais je peux aussi apporter un plus dans ce domaine. C'est toujours un plus de voir ton meilleur joueur bien motivé, bien dans son jeu. Cela transmet de la confiance à tout le monde, et à moi aussi car j'ose du coup faire des choses que je ne ferais peut-être pas en temps normal. Du coup, estimez-vous être plus épanoui aujourd'hui dans votre vie de tous les jours ? Je pense que dans ma vie, en général, je n'ai pas vraiment changé d'état d'esprit ou de façon de voir les choses. Je pense que c'est surtout au sein du jeu, de comment je dois me comporter avec l'équipe dans les matchs. Rien n'a changé dans ma vie, je ne suis pas plus malheureux ou plus heureux, je suis toujours pareil (rires). Publicité Si on parle de Cologne, est-ce que vous abordez toujours le tournoi de la même façon ou y a-t-il une pression différente du type : «on n'a plus le droit de perdre avec cette série» ? On sait très bien qu'un jour on va redescendre, on va sortir d'un tournoi et on va être déçus de nous-mêmes. On a déjà eu cette discussion collectivement, on est prêts à ça. Donc on n'a pas vraiment changé notre façon de voir le tournoi, on est toujours là pour aller le plus loin et gagner parce qu'on sait qu'on a les compétences et l'équipe pour. En fait, je pense aussi qu'avoir gagné le Major à Austin, ça nous a enlevé de la pression de se dire qu'on doit tout gagner. Parce que là, c'est bon, on a fini notre saison avec le Major, on a prouvé à tout le monde qu'on a fait une très bonne saison et là, on veut juste continuer à jouer notre jeu et kiffer. Je pense que c'est ça le plus important de chez nous, de ne pas penser au futur mais de prendre match par match. Avez-vous quand même un peu peur du moment où cette fabuleuse série va s'arrêter ? Peur, c'est un trop gros mot. Ce n'est pas de la peur, ce serait juste de la déception de ne pas avoir pu gagner encore Cologne parce que ça reste un très grand tournoi pour nous. Avec cette série, vous êtes-vous découvert un appétit de victoires jamais rassasié ? Pas individuellement, mais en termes d'équipe, on veut toujours aller chercher plus loin parce que ce sont toujours des moments inoubliables. Mais individuellement, gagner des récompenses m'aide toujours à garder la tête haute, mais cela m'importe moins. Aujourd'hui, je suis moins heureux de gagner un titre individuellement qu'un tournoi en équipe. Cela n'a jamais été un rêve pour moi d'accomplir tout ça. Mathieu «ZywOo» Herbaut Est-ce que d'avoir réalisé tous vos rêves d'enfant, et peut-être même bien au-delà, joue dans votre esprit ? Nourrissez-vous d'autres rêves désormais ? Sur CS, il n'y a plus grand-chose, c'est vrai. Il me reste à aller chercher le nombre de Majors que Peter «Dupreeh» Rasmussen a, c'est-à-dire 5. Mais sinon, à part ça, je n'ai pas vraiment d'objectif individuel, ce qui ne m'empêche pas de rester un compétiteur dans l'âme qui adore se donner à fond. En revanche, collectivement, en gagnant Cologne, on peut s'ouvrir la perspective de remporter un deuxième Grand Slam dans la même année. Auriez-vous imaginé avoir une telle carrière quand vous avez débuté Counter-Strike aux côtés de votre frère ? Non, c'est trop dur à savoir ça. Tout le monde veut devenir le meilleur joueur mais le réaliser, c'est autre chose. Avant de rejoindre Vitality, jamais de ma vie je n'y ai pensé. Cela n'a jamais été un rêve pour moi d'accomplir tout ça. J'étais juste un gamin qui prenait un immense plaisir à jouer et qui voulait briller autant que possible. Mais à ce point, collectivement, c'était inimaginable.

L'horoscope gratuit du mardi 29 juillet 2025
L'horoscope gratuit du mardi 29 juillet 2025

Le Figaro

time5 hours ago

  • Le Figaro

L'horoscope gratuit du mardi 29 juillet 2025

Chaque jour, Christine Haas livre ses prévisions inspirées par les astres. Chaque jour, retrouvez l'horoscope gratuit avec Christine Haas (Instagram : @chrishaasoff) sur le site du Figaro avec TV Magazine . L'horoscope du mardi 29 juillet 2025 L'opposition entre la Lune, Saturne et Neptune invite à une profonde réflexion intérieure, car elle révèle un moment de tension émotionnelle. La Lune, miroir de vos émotions, se trouve en position de conflit avec Saturne, planète des limites et des structures, ainsi qu'avec Neptune, symbole des illusions et des rêves. Cette configuration suggère que vous pourriez ressentir une perte de repères, qu'elle concerne une personne chère, un lieu familier ou un travail qui vous ancre dans votre quotidien. Cette opposition met en lumière un conflit entre ce que vous ressentez profondément (Lune) et les restrictions ou réalités auxquelles vous devez faire face (Saturne). Neptune, quant à elle, brouille les pistes en introduisant confusion, incertitude ou illusion. Ce trio peut générer un sentiment de désarroi, particulièrement chez ceux qui naissent au début de leur signe zodiacal, car ils sont plus sensibles que les autres à cette conjoncture. Perdre un repère, c'est se retrouver face à un vide intérieur, une disparition du cadre rassurant qui nourrit votre équilibre émotionnel. Mais ce moment n'est pas simplement un obstacle, ça peut être une invitation à revisiter et réévaluer vos bases. Le développement personnel suggère que lorsque l'on perd ses repères, c'est souvent pour apprendre à se connaître autrement, à se réinventer. Ça peut être positif, à condition d'accepter un inconfort temporaire. Plutôt que de lutter contre cette sensation de vide, demandez-vous : 'comment puis-je bâtir une structure plus solide, en accord avec mon vrai moi ?'

L'humoriste Marie s'infiltre affirme avoir été « chassée » d'un bar de Marseille parce qu'elle était « juive »
L'humoriste Marie s'infiltre affirme avoir été « chassée » d'un bar de Marseille parce qu'elle était « juive »

Le Parisien

time8 hours ago

  • Le Parisien

L'humoriste Marie s'infiltre affirme avoir été « chassée » d'un bar de Marseille parce qu'elle était « juive »

« Est-ce que j'ai été chassée ? » C'est par ces mots sur compte Instagram, ce lundi 28 juillet, que Marie s'infiltre raconte ce qu'elle a vécu à Marseille (Bouches-du-Rhône), la veille. L'humoriste explique qu'elle s'est installée en terrasse dans un café du Vieux-Port quand elle a commencé à entendre son nom plusieurs fois. Elle sourit, mais petit à petit elle sent qu'on ne prononce pas son nom pour la saluer, mais pour l'« invectiver ». « Je dois être parano », pense-t-elle alors. Elle passe quand même sa commande, mais elle entend crier de plus en plus fort : « Vive la lutte du peuple palestinien ». Pour l'humoriste, ce slogan est « légitime, libertaire », toutefois, elle sent qu'il lui est adressé d'une façon « hostile et menaçante ». « On crie trop fort, on tape des pieds et les rires sont moqueurs. Je sens tout de suite que c'est très grave », relate-t-elle. Elle décide de s'approcher du groupe de trois personnes qui crie à son encontre. Elle leur répond : « bien sûr, vive la lutte du peuple palestinien, mais pourquoi me le crier là, tout de suite, maintenant ? » Selon elle, les personnes à qui elles s'adressent ne sont là que « pour en découdre ». « Ils sont attisés que par la haine, et qu'ils m'ont choisie comme leur ennemie », ajoute-t-elle. Marie s'infiltre leur demande alors si cette « manif » lui est destinée. Seule une de ces personnes l'avoue. Mais en les regardant de plus près, elle sent que la situation peut mal tourner. Elle se résout donc à quitter le café. « Je pars donc pour respirer et pour m'éloigner de la bêtise et de la haine. Je pars donc, alors que je m'étais promis de ne jamais partir. Je marche sur le Vieux-Port, sous le choc. Est-ce que c'était une agression ? », s'interroge-t-elle. Peur qu'on la reconnaisse en tant que juive, peur de ne pas être en sécurité… L'humoriste confesse plusieurs de ses craintes. « Et puis je me dis que c'est pas grave, il ne faut plus trop revenir. Je ne suis plus la bienvenue, tant pis », indique-t-elle, dans un premier temps. Elle rejoint ensuite des amis cours Julien, elle leur raconte la scène qu'elle vient de vivre. Cependant, elle a « la flemme » d'expliquer « à quel point c'est grave », « qu'on puisse associer cette péripétie à un discours victimaire ». « Bref, la flemme, une fois de plus d'être juive (…) de se dire que ça va s'arranger quand ça empire, la flemme de s'expliquer, de se justifier de se défendre », poursuit-elle, dans sa publication. Mais l'humoriste ne veut pas en rester là. « Demain matin, même si c'est trop tard, j'irai prendre mon café ici même. Et je me fais cette promesse : quoi qu'il se passe à Gaza, en Israël, en Chine, en Afghanistan, au Mali ou sur Tataouine, je dis bien quoi qu'il se passe, personne ne me chassera d'un café en France. ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store