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Thrips du glaïeul : voici comment reconnaître, prévenir et éliminer ce ravageur tant redouté

Thrips du glaïeul : voici comment reconnaître, prévenir et éliminer ce ravageur tant redouté

Le Parisien11-07-2025
Une attaque de ces petits insectes ravageurs à peine visibles (
Taeniothrips simplex
) est typique des mois chauds. Comprendre leur cycle permet de
les traiter efficacement
et surtout de prévenir leur attaque dès la plantation du bulbe en s'assurant de leur bon état de santé.
Découvrez quelques façons naturelles de traiter en cas d'attaque qui peut nuire totalement à la floraison des glaïeuls.
Le thrips
est un insecte piqueur-suceur qui pique les tissus de la plante pour extraire par succion le contenu des cellules. Comme les acariens (araignées rouges), l'attaque de trips a pour effet de :
Il est difficile de voir les thrips à l'œil nu car cet insecte très mobile ne mesure que 1 à 2 mm. Muni d'une loupe, vous pourrez peut-être l'observer dans les gaines foliaires (à la naissance des feuilles) : ce sont de petits insectes bruns, allongés, reconnaissables à leurs ailes frangées de soies et à leur appareil buccal conique. L'accumulation des minuscules excréments est un symptôme révélateur de leur présence. Inspectez régulièrement les fleurs en soufflant car les thrips ont tendance à s'envoler.
Les dégâts sont progressifs, et sont souvent
visibles à partir de juin
. Les larves dépourvues d'ailes, ont un corps allongé jaune, rouge, brun ou noir. Elles se déplacent très lentement contrairement à l'adulte qui vole.
Le thrips se met à pulluler dans des
conditions chaudes et sèches
tout comme les acariens. Il peut se produire plusieurs générations de thrips sur une même plante, entraînant des dégâts de plus en plus sérieux. Il peut également
transmettre des virus
qui décolorent, déforment et affaiblissent les plantes ! Il ravage sur différentes plantes fleuries du jardin ou d'intérieur, sans oublier quelques arbres, notamment l'olivier.
Il est donc nécessaire de traiter la plante vivante, les bulbes au repos mais aussi de les changer d'emplacement d'une année sur l'autre.
Ne plantez que des bulbes sains, fermes, non striés. Faites tremper les bulbes 15 à 30 min dans une infusion d'ail ou une décoction de tanaisie. Ou essayez la méthode qui consiste à placer les bulbes au froid, entre 1 et 4°C , pendant 6 à 8 semaines.
Respectez la distance de plantation de 20 cm entre les gros bulbes. Alternez les cultures : évitez de replanter les glaïeuls
au même endroit chaque année.
Ces mesures préventives offrent un taux de réussite de 80 % ! Pendant la croissance, aspergez régulièrement le feuillage
d'eau en petite quantité permet d'éviter que le thrips ne s'installe car il affectionne l'air chaud et sec.
Plusieurs possibilités s'offrent à vous. Pulvérisez au choix :
Visez bien les zones cachées (les gaines foliaires, la base des feuilles). Par ailleurs, beaucoup d'auxiliaires se régalent des thrips par exemple les perce-oreilles, les coccinelles, certaines punaises et acariens.
Des nématodes
bienfaisants s'attaquent également aux pupes du sol. En favorisant la biodiversité, il est probable qu'un équilibre naturel s'établisse sans qu'aucun traitement ne soit nécessaire.
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Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète
Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète

Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par un changement climatique toujours à l'œuvre, a annoncé jeudi 7 août l'observatoire européen Copernicus. «Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l'instant. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique s'est arrêté», a souligné Carlo Buontempo, directeur du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S). Comme juin, juillet montre une inflexion: il a été en moyenne 1,25°C plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère préindustrielle (1850-1900), et la barre de 1,5°C de réchauffement, inscrite dans l'accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans. Mais les mois de juillet des trois dernières années restent les trois plus chauds jamais enregistrés. Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs. Publicité Plus de 50°C en Turquie pour la première fois Et surtout, souligne Carlo Buontempo, «nous continuons d'observer les effets du réchauffement climatique lors d'événements tels que les vagues de chaleur extrêmes et les inondations catastrophiques du mois de juillet». Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50°C non seulement dans le Golfe et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d'hectares notamment au Canada. En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu'à la même période de 2024. L'urgence est donc toujours là, explique Carlo Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO₂. «À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer». Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l'aide de milliards de relevés satellitaires et météo, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940. Le mois dernier, 11 pays et territoires ont en fait connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont sept en Asie (Chine, Japon, Corée du Nord, Tadjikistan, Bhoutan, Brunei, Malaisie), selon les calculs de l'AFP à partir de ces données. Une sécheresse record Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l'Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques. À cela s'ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et 10 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l'analyse par l'AFP des dernières données disponibles de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO). À la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud. Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus: en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l'Atlantique Nord à l'ouest de la France et du Royaume-Uni... Le mois dernier, l'étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10% à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d'observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021. Dans l'Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.

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