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Le Figaro

5 minutes ago

• Le Figaro

Wuxi Shengrui mise sur la haute technologie automobile

Le fonds chinois acquiert trois sites industriels, dont un en France. Une opération stratégique portée par Sinotec, reflet d'une montée en puissance industrielle et technologique chinoise à l'international. Contenu conçu et proposé par AW MEDIA Le fonds d'investissement Wuxi Shengrui Venture Capital, qui réunit plusieurs acteurs industriels et financiers chinois, a conclu ce mois-ci un important accord avec l'un des groupes français leaders de la production d'équipements automobiles dans l'Hexagone. C'est la société Meichuang Zhigan (Wuxi) Technology Co., Ltd., entité opérationnelle affiliée au fonds Wuxi Shengrui, qui a pris en charge la négociation. L'acquisition concerne donc un centre de recherche et trois sites industriels implantés en Chine, au Mexique et en France, tous spécialisés dans la fabrication de capteurs embarqués. Shanghai Sinotec Co., Ltd. Sinotec. Cette acquisition s'inscrit dans une dynamique double : du côté français, une volonté de recentrage tactique ; du côté chinois, une ambition affirmée d'internationalisation industrielle. En effet, le choix de ces actifs industriels stratégiques permet aux acteurs chinois du capital-investissement de renforcer nettement leur montée en compétences technologiques. Les sites industriels désormais propriété de Wuxi Shengrui Venture Capital sont spécialisés dans les domaines clés des capteurs, de l'électronique embarquée et de la mobilité intelligente – autant de secteurs centraux dans la transition mondiale vers des véhicules électrifiés autonomes. Un fonds d'investissement chinois technologique, structuré, tourné vers l'avenir Le succès de cette initiative s'explique avant tout par la complémentarité des partenaires qui composent le fonds d'investissement Wuxi Shengrui Venture Capital. Citons particulièrement Shanghai Sinotec Co., Ltd., plus connue sous le nom de Sinotec, qui se distingue en tant que seule entreprise industrielle du consortium. Cette spécificité lui confère une capacité unique à apporter son expertise technique dans une opération d'une telle envergure. Si Sinotec constitue le socle industriel du fonds d'investissement, plusieurs autres entités jouent également un rôle central dans les ambitions du consortium, parmi lesquelles notamment Wuxi Yicun Juncheng Investment Partnership, une structure d'investissement qui possède une grande expérience dans les opérations de ce secteur et entretient des liens étroits avec V-Capital, un fonds de capital-investissement basé à Shanghai, reconnu pour son activité dans les branches technologiques et industrielles. Wuxi Huicui Hengyihui New Venture Capital Partnership (Limited Partnership) se concentre pour sa part sur le financement de projets industriels locaux, favorisant ainsi un développement au niveau territorial. Enfin, Wuxi Jintou Lianying Industrial Investment Partnership (Limited Partnership), fonds d'investissement public-privé soutenu par Wuxi Jintou Holdings, assure une stabilité institutionnelle ainsi qu'un accompagnement sur la durée dans la gestion des actifs acquis. Chacun de ces partenaires confère au fonds d'investissement une assise structurelle et stratégique combinant ressources industrielles, expertise financière et soutien institutionnel. L'acquisition vise ainsi à assurer non seulement la reprise, mais surtout le développement des sites concernés. Sinotec, seule entreprise industrielle du fonds d'investissement Créée en 2006, Sinotec est une entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de composants de haute précision pour moteurs automobiles, comme les soupapes de décharge des turbocompresseurs (WGV) ou les capteurs de température des gaz d'échappement. L'établissement se subdivise en deux branches principales, l'une consacrée aux chaînes de traction, l'autre aux capteurs, et étend son activité sur six sites performants de production avancée. Placé au tout début de la chaîne de production, le groupe travaille en étroite collaboration avec des équipementiers de premier plan tels que BorgWarner ou Garrett, qui fournissent quant à eux des marques automobiles internationales prestigieuses, parmi lesquelles Mercedes-Benz, BMW et Ford[1]. Dans ce secteur très concurrentiel, Sinotec investit par ailleurs plus de 5 % de son chiffre d'affaires dans la recherche et le développement et peut se targuer d'avoir déposé plus de trois cent cinquante brevets. C'est également pour favoriser l'innovation que Sinotec collabore étroitement avec plusieurs universités de renom[2]. Grâce à cette récente acquisition, Sinotec veut poursuivre et accentuer son travail innovant dans le domaine des capteurs embarqués, qui sont au cœur des architectures électriques et électroniques de nouvelle génération. L'entreprise, qui dispose désormais de solides atouts, a de bonnes chances de devenir le leader du marché des capteurs automobiles. [1] Source : [2] Source :

Le Parisien

5 minutes ago

• Le Parisien

Nike Initiator : voici le modèle parfait à porter été comme hiver

En plus de pouvoir se vanter d'être en tête des ventes du site officiel de Nike, les baskets Nike Initiator sont également associées à la plus haute note client possible. En effet, ces sneakers ont été évaluées 5 étoiles par l'ensemble des acheteurs. Certains avis clients affirment notamment que ces chaussures sportswear sont encore plus tendance en vrai que sur leurs photos de présentation. Cette particularité peut s'expliquer par le fait que les Nike Initiator sont décorées d'un Swoosh latéral métallisé, dont vous pourrez admirer tous les reflets une fois en mouvement. Un mini Swoosh brodé est également visible à l'avant de ces baskets. Simples à porter quotidiennement grâce à leur design blanc, ces sneakers se déclinent du 35.5 au 44.5. Attention, seules quelques tailles sont encore disponibles. Pour ajouter les baskets Nike Initiator à votre dressing, comptez 79,99 euros . À la fois chics et discrètes, les baskets Nike Initiator prouvent qu'il est possible de marier élégance et sobriété. Ultra-respirante, l'empeigne de ces sneakers est décorée de lignes originales présentant elles-mêmes des décorations incrustées. Idéales pour vos courts déplacements urbains ou vos longues balades, ces chaussures sportives comportent une semelle intermédiaire en mousse, qui assouplira vos foulées et amortira vos pas. Pour que vous puissiez profiter d'une liberté de mouvement maximale, Nike a équipé ses Nike Initiator d'une semelle extérieure à rainures adaptables. Comme il est essentiel que votre pied reste bien placé au centre de ces sneakers, vous pourrez aussi compter sur le maintien de divers renforts. Ceux pour qui le confort est un point primordial seront ravis de découvrir une doublure d'une grande douceur au sein de ces baskets. À retirer gratuitement en magasin, les Nike Initiator peuvent également être expédiées sans frais à l'adresse des membres Nike. Cliquez ici pour profiter de l'offre sur les baskets Nike Initiator Les autres baskets à saisir chez Nike :

Le Figaro

35 minutes ago

• Le Figaro

«Freinage fantôme» de sa Peugeot 208 : une victime Lyonnaise veut lancer une action collective pour «faire bouger le constructeur»

Après un accident causé en avril dernier par le freinage brutal et sans raison de sa voiture sur l'autoroute A40, Johanna a décidé de collecter les témoignages d'incidents similaires pour comprendre ce qui lui est arrivé. Que s'est-il passé sur l'A40 dans l'Ain dans la Peugeot 208 de Johanna en avril dernier ? Cette habitante de la métropole de Lyon roulait sur l'autoroute quand son véhicule a freiné brutalement passant de 120 km/h à 0 km/h. Un arrêt si brutal que le conducteur qui circulait derrière elle a totalement embouti sa 208. Une mésaventure qui aurait pu être «dramatique», ont confié les secours à la jeune femme, mais qui s'est finalement terminée sans trop de dommages pour sa personne. La voiture, elle, a été détruite par la violence du choc. Un «freinage fantôme» Une histoire de «freinage fantôme» que Johanna a confiée au Progrès début juillet. Entre-temps, le journal et la jeune femme ont reçu plusieurs dizaines de témoignages similaires de conducteurs de Peugeot. Assez pour que Johanna décide de créer une adresse mail dédiée ( pour compiler ces différentes expériences de «freinage fantôme». «Je me rends compte que beaucoup de conducteurs ont vécu la même chose que moi. Mais souvent c'est resté au stade d'incident sans conséquence parce que la voiture a freiné sans accident derrière. D'autres ont eu un accident mais comme il s'agissait d'une voiture d'entreprise ce n'est pas allé plus loin. Moi j'ai décidé de prendre mes responsabilités». Publicité Car depuis l'accident, la conductrice est allée de désillusion en désillusion. «Une enquête a été ouverte et la gendarmerie a demandé que le véhicule soit expertisé. Finalement le parquet a refusé cette expertise car elle estimait que c'était trop cher car nous étions toujours vivants donc que ce n'était pas nécessaire», raconte Johanna qui déplore «qu'il faille un mort pour que l'on cherche ce qui se passe». Côté assurance, là aussi ça coince. Ni la sienne, ni celle du conducteur qui a embouti sa voiture n'ont demandé d'expertise. Elles n'ont pas non plus contacté la marque assure Peugeot au Figaro : «Le dossier est entre les mains de l'assurance du client. Vraisemblablement, elle ne souhaite pas nous solliciter pour l'instant». À lire aussi Action de groupe contre Stellantis sur les airbags Takata, couvre-feu pour mineurs à Nîmes, bilan des soldes d'été... Les 5 infos à connaître ce 22 juillet Une action collective à venir ? Malgré les obstacles, Johanna a décidé de ne pas lâcher. « L'assurance demande à racheter le véhicule pour le mettre à la casse avant de nous indemniser mais je refuse.» Les témoignages recueillis la confortent dans son combat. En essayant de prendre la tête d'une action collective, elle espère pouvoir «faire bouger le constructeur». «On voit bien en ce moment avec l'affaire des airbags Takata que la somme des mauvaises expériences individuelles peut faire émerger un problème technique plus général», poursuit Johanna. Un combat qui lui coûte «cher en frais de gardiennage» mais qu'elle veut poursuivre malgré tout. «Je ne sais pas où ça ira. Moi j'ai vécu cet accident dans ma chair et ça me gêne de me dire que d'autres voitures puissent faire ça, éventuellement causer des morts et de me dire que je n'ai rien fait pour éviter ça», conclut la jeune femme.