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Le festival Tomorrowland endeuillé par la mort d'une festivalière canadienne de 35 ans

Le festival Tomorrowland endeuillé par la mort d'une festivalière canadienne de 35 ans

MUSIQUE - Année maudite ? Alors que le festival belge de Tomorrowland se remet à peine de l'incendie qui a ravagé sa scène principale, deux jours avant l'arrivée des festivaliers, l'organisation a annoncé ce samedi 19 juillet, au deuxième jour du festival, la mort d'une personne durant l'événement.
Selon les autorités belges, qui ont ouvert une enquête, la victime est une Canadienne de 35 ans tombée malade durant Tomorrowland. Le parquet d'Anvers a indiqué qu'il cherchait à déterminer les causes du décès de cette femme de 35 ans, qui faisait partie des dizaines de milliers de festivaliers présents lors de la soirée d'ouverture vendredi.
Les organisateurs ont expliqué que la femme avait fait un malaise au cours du festival qui se tient à Boom, près d'Anvers, et avait reçu « les premiers soins » avant son transfert à l'hôpital, où son décès a été constaté, a précisé une porte-parole du parquet d'Anvers à l'AFP. « Ce matin, nous avons appris avec tristesse qu'elle est décédée. Nos pensées vont à sa famille, à ses amis et à ses proches », a déclaré la porte-parole du festival Debby Wilmsen.
Scène alternative
Un coup dur de plus à encaisser pour cette édition 2025, frappée plus tôt dans la semaine par un incendie qui a détruit entièrement sa scène principale. Malgré cet incident d'ampleur, les organisateurs ont rapidement mis en place une « configuration alternative » et l'événement a pu se tenir comme prévu.
D'ailleurs vendredi, la scène alternative installée devant la scène principale détruite laissait entrevoir les stigmates de l'incendie, avec des morceaux de métal calcinés encore présents en arrière-plan, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, partagée sur les réseaux sociaux par le festival.
Rassemblant des dizaines d'artistes, dont David Guetta, Lost Frequencies et Charlotte de Witte, Tomorrowland attire chaque année des milliers de passionnés de musique électronique du monde entier. Environ 400 000 personnes sont attendues sur les deux week-ends du festival, prévus du 18 au 20 juillet et du 25 au 27 juillet.
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PLUS RINGARD, TU MEURS - Depuis sa victoire en 1986 à l'Eurovision avec J'aime la vie, Sandra Kim est restée figée dans le costume d'une enfant star. Un succès immense, oui, mais dont elle est paye encore aujourd'hui l'éternel refrain. Si vous étiez devant votre télévision le 3 mai 1986, vous vous souvenez peut-être de cette jeune fille à la voix impressionnante qui remportait l'Eurovision à Bergen, en Norvège, pour la Belgique. Vêtue d'un perfecto blanc et d'un sourire éclatant, Sandra Kim entonnait J'aime la vie, un tube pop aux allures naïves devenu emblématique. Elle n'avait alors que 13 ans, un record toujours inégalé dans l'histoire du concours. Sandra Caldarone, de son vrai nom, aurait pu disparaître dans l'oubli comme tant de lauréats d'Eurovision. Mais son premier titre a continué de séduire la Belgique, particulièrement en Flandre, lui offrant une carrière aussi monotone que durable. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour « Le début des emmerdes » Elle a grandi dans la région de Liège, bercée par la musique. Vers 6 ans, elle participait à de petits concours de chant en Belgique et enchaîne les victoires. En 1985, elle chante lors d'un festival de chanson italienne à Liège et se fait remarquer pour représenter la Belgique à l'Eurovision l'année suivante. Publicité Après avoir remporté le concours télévisé, son single J'aime la vie se vend à près de 1,4 million d'exemplaires, se plaçant en tête des ventes belges pendant plusieurs semaines et rencontrant un succès dans plusieurs pays européens. Son style léger et dansant, porté par une voix douce et une image de « fille modèle » séduit les habitants du « plat pays ». Le début de la gloire pour la chanteuse ? « Le début des emmerdes », confiait-elle au journal Le Soir, le 3 mai 2016. Malgré plusieurs sorties d'albums dans les années 1980 et 1990, rien n'y fait. Sandra Kim traîne son premier succès comme une ombre. Impossible de s'en détacher. Elle interpréta également le générique du dessin animé Il était une fois… la vie, composé par Michel Legrand. Mais pas de quoi lui ouvrir les portes des grandes scènes européennes. Ève, lève-toi Outre-Quiévrain, une autre voix féminine fait elle aussi sensation : Julie Pietri. Alors que Sandra Kim remporte l'Eurovision en 1986, la chanteuse française enregistre Ève, lève-toi. Le titre atteint la première place du Top 50 et y restera pendant plusieurs mois. Comme la chanteuse belge, son single va quelque peu éclipser le reste de son répertoire. Autre similitude : le parcours des deux chanteuses croisera le flair du célèbre producteur Claude Carrère, figure incontournable de la variété, qui avait un œil affûté pour les voix féminines au potentiel populaire. Presque 40 ans plus tard, leur carrière semble avoir pris le même chemin. Malgré quelques retours ponctuels sur scène, les deux chanteuses restent essentiellement associées à un seul succès marquant. En clin d'œil à leur destin parallèle, leur tube enregistre chacun 15 millions d'écoutes sur la plateforme de streaming Spotify. gées de 70 et 52 ans, Julie Pietri et Sandra Kim continuent de cultiver leur image de stars des années 80 avec un certain panache, en enchaînant les apparitions dans des émissions de télévision nostalgiques. Si la victoire de Sandra Kim à l'émission flamande « The Masked Singer » en 2020 a redonné à un coup de projecteur à sa musicographie, elle a cruellement mis en évidence à quel point la chanteuse était tombée dans l'oubli : dissimulée sous un costume, elle a pu chanter plusieurs semaines sans que personne ne reconnaisse sa voix, pourtant familière à toute une génération.

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Pour son 50e anniversaire, cette épopée de Mohamed Lakhdar-Hamina revient sur la guerre d'indépendance d'Algérie. Sa diffusion sur la Croisette en 1975 avait été perturbée par des menaces de mort envers le cinéaste et des alertes à la bombe. Le long-métrage s'est imposé face à celui de Martin Scorsese, Werner Herzog, Shūji Terayama, Sergueï Bondartchouk, Dino Risi ou encore Costa-Gavras lors de la 28e édition du Festival de Cannes en 1975. Chronique des années de braise, la fresque historique et grandiose de Mohammed Lakhdar-Hamina sur la lutte pour l'indépendance de l'Algérie ressort en salles dès ce mercredi 6 août. Il sera pour la première fois présenté en version restaurée à l'occasion de son cinquantième anniversaire. « À sa sortie, il a été diffusé dans deux salles à Paris, aujourd'hui il est projeté dans quatre salles dans la capitale et dans 24 dans tout le pays », se réjouit le fils du cinéaste, Malik-Lakhdar-Hamina, invité sur TV5 Monde. Le film de trois heures a marqué les esprits puisqu'il est encore à ce jour, la seule œuvre africaine et algérienne à être primé de la Palme d'or. Chronique des années de braise raconte en six tableaux, de 1939 à 1954, « la naissance d'une nation avec le cheminement du peuple algérien jusqu'à l'embrasement contre la colonisation française et la guerre d'indépendance ». Le premier chapitre se concentre sur Les Années de Cendre avec la sécheresse, la misère et l'abandon de la terre par les paysans. Le second sur L'Année de la Charrette avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale. Le troisième sur Les Années de Braise avec la fin de la guerre. Le quatrième, L'Année de la Charge revient sur les élections de 1947 avec le choix entre le légalisme et le soulèvement. Le cinquième sur les Années de Feu avec la révolte dans les campagnes. Le bouquet final se termine par le déclenchement de la guerre d'Algérie le 1er novembre 1954, qui durera jusqu'en 1962. Publicité Menacé de mort La tête d'affiche est composée de Yorgo Voyagis, Mohammed Lakhdar-Hamina, Leila Shenna, Sid Ali Kouiret ou encore de Yahia Benmabrouk. Mais la force du film repose sur sa quantité de figurants très impressionnante pour l'époque. « C'était la période socialiste de l'Algérie, c'était douze ans après l'indépendance, les figurants se sentaient engagés », raconte le fils du cinéaste. La sortie du film se déroule, elle, dans des conditions houleuses. Son réalisateur, Mohammed Lakhdar-Hamina est menacé de mort par des anciens membres de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Plusieurs alertes à la bombe sont également déclenchées lors de l'événement. Tout le monde ressortira sain et sauf de cette messe du cinéma. 1975 n'était pas la première apparition de Mohammed Lakhdar-Hamina au Festival de Cannes. Huit ans plus tôt, l'Algérien avait fait une entrée remarquée à Cannes avec Le Vent des Aurès, récit d'une mère à la recherche de son fils enlevé par l'armée française pendant la guerre d'Algérie. Le film avait alors remporté le Prix de la Première œuvre. Ironie du sort, le cinéaste s'est éteint le 23 mai 2025, alors qu'il devait fêter le cinquantième anniversaire de sa Palme d'or pour Chronique des années de braise.

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