
Budget 2026 : François Bayrou se donne « deux mois » pour achever son plan
les oppositions le menacent de censure.
Actuellement en déplacement dans sa ville de Pau, il a assisté au départ
de la 14e étape du tour de France
cycliste en direction de Luchon-Superbagnères. Sur BFMTV, le chef du gouvernement a déclaré qu'« il y aura probablement toutes sortes de prises de parole pour préciser, affiner, répondre. On a deux mois devant nous pour que ce plan trouve son achèvement ».
Vendredi, il a également fait visiter sa ville à la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui l'a relaté sur le réseau X.
François Bayrou avait convenu mardi en présentant son plan
qu'il pourrait « discuter »
avec les groupes parlementaires mais sans « reculer » sur les objectifs fixés de réduction du déficit.
Son plan prévoit près de
44 milliards d'économies en 2026.
« Ce n'est pas tout à fait le tour de France » mais la chaîne de « l'Himalaya », a redit François Bayrou, qui voit dans l'accroissement de la dette et du déficit de la France un
« danger mortel »
pour le pays.
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France Travail visé par une cyberattaque qui concerne potentiellement 340 000 demandeurs d'emploi
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L'Union européenne et le Japon veulent défendre ensemble un commerce mondial «juste», basé sur des règles communes, face aux coups de boutoir des États-Unis, ont indiqué leurs dirigeants mercredi à Tokyo. «Ensemble, l'Europe et le Japon représentent un cinquième du PIB (Produit intérieur brut) mondial et un marché de 600 millions de personnes», a rappelé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en marge d'un sommet UE-Japon à Tokyo. «Nous avons donc l'envergure nécessaire pour façonner les règles mondiales en matière de commerce et de technologie conformément à nos valeurs d'équité et d'ouverture», a-t-elle souligné devant la presse. De bonnes relations entre l'UE et le Japon sont «essentielles au maintien et au renforcement d'un ordre international libre et ouvert, fondé sur le droit», a indiqué de son côté le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba. Publicité Dans un communiqué commun, publié à l'occasion de ce 30e sommet, les deux parties réitèrent également leur volonté de «contribuer à un ordre économique international basé sur des règles». Donald Trump a ébranlé le commerce mondial par une série de décisions visant à imposer des droits de douane à tous les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis. «Rendre la vie plus facile» aux entreprises Le Japon vient tout juste de conclure avec Washington un accord commercial qui prévoit de ramener à 15% les droits de douane affectant les importations nippones aux États-Unis, bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l'archipel était menacé au 1er août. L'UE est de son côté menacée de droits de douane de 30% faute d'accord avant le 1er août. Pour Ursula Von der Leyen, ce sommet a lieu «au bon moment» dans un monde qui «change rapidement». Il est donc essentiel de renforcer les liens en favorisant le commerce entre le Japon et l'Europe qui a déjà augmenté de 20%, mais Bruxelles veut accélérer. Le Japon et l'UE ont ainsi décidé de «simplifier les règles» là où cela est possible et de «rendre la vie plus facile» à leurs entreprises, a souligné la présidente de la Commission européenne. Ursula Von der Leyen a également plaidé pour un renforcement de la sécurité économique en particulier pour les terres rares et les batteries. La Chine produit la très grande majorité des terres rares, métaux indispensables à la production de téléphones portables ou de voitures électriques, et l'UE cherche, comme le Japon, à diversifier ses sources d'approvisionnement. La présidente de la Commission européenne et Antonio Costa, qui préside le Conseil européen, institution rassemblant les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, sont attendus jeudi à Pékin pour un sommet UE-Chine.


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« On a commencé entre le 20 et le 25 juin. Je n'avais jamais démarré aussi tôt. » Dans la famille de Rodolphe Bourgeot, on cultive la terre à Poisvilliers ( Eure-et-Loir ) depuis au moins 1820, et les moissons d'orge commençaient habituellement entre début et mi-juillet. « Mon père est parti en voyage de noces début juillet 1972. À son retour, vers le 25, la moisson n'avait même pas commencé ! », se souvient l'agriculteur de 45 ans. Cette année, la récolte a encore été avancée de quelques jours. La cause principale ? Une chaleur intense combinée à la sécheresse, dès le printemps. « En avril-mai, on n'a presque rien eu en termes de pluie. Les températures élevées de juin ont fini de brûler les cultures », explique-t-il. L'impact est visible à la récolte : des grains plus petits et moins lourds. « Sur les bonnes terres, on perd quelques pourcents de rendement, mais dans les sols plus caillouteux, les pertes peuvent atteindre plusieurs dizaines de pourcents », chiffre Rodolphe Bourgeot. Cette baisse des rendements se conjugue à des prix du blé trop faibles pour compenser les charges en forte hausse . « Aujourd'hui, une tonne de blé vaut entre 170 et 180 euros. Il y a dix ans, à 200 euros, je vivais correctement. Mais les engrais ont doublé, le matériel coûte cher… C'est plus dur aujourd'hui », se désole-t-il. À Beaune-la-Rolande (Loiret), Emmanuel Chemin, agriculteur de 50 ans, connaît le même phénomène sur l'exploitation de céréales et de pommes de terre qu'il a reprise il y a six ans. Lors de notre appel, c'est sa mère, ancienne agricultrice aujourd'hui retraitée, qui a répondu pour lui. « Récolter aussi tôt, c'est exceptionnel », confirme-t-elle. « On n'avait jamais connu ça. Mais cette précocité engendre une baisse de rendement et une qualité dégradée : les grains sont plus petits à cause des fortes pluies. » Dans cette partie du Loiret qui a connu de nombreuses inondations depuis un an, la situation semble plus compliquée qu'ailleurs. « L'humidité favorise les attaques de maladies comme les mycotoxines », indique Mme Chemin. Tout comme Rodolphe Bourgeot, Emmanuel Chemin doit aussi faire face à la baisse des prix. « Cela fait deux ans que ce n'est pas terrible », confirme sa mère. Au niveau national, le ministère de l'Agriculture estime que la récolte de blé tendre devrait tout de même être meilleure que celle, catastrophique, de 2024 . Selon des chiffres communiqués le 15 juillet dernier, elle devrait s'établir à 32,6 millions de tonnes, soit 27 % de plus que l'an dernier. Cette hausse est à relativiser : à ce niveau, la production serait à peine supérieure à la moyenne des années 2020-2024, « période qui compte deux années de faibles récoltes », souligne Agreste, le service de statistique du ministère.