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24 Heures

35 minutes ago

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Le méga-gain EuroMillions de 250 millions tombe… en France!

Accueil | Monde | Faits divers | Un joueur a remporté mardi le jackpot plafonné à 250 millions d'euros (235,7 millions de francs). Il dispose de 60 jours pour se manifester. Publié aujourd'hui à 11h01 La somme remportée constitue le gain le plus élevé jamais enregistré en France, dépassant le précédent record de 220 millions d'euros décroché par une Polynésienne. AFP Un joueur français a remporté le jackpot maximal de 250 millions d'euros lors du tirage EuroMillions de mardi, selon un communiqué de FDJ United . La combinaison gagnante était composée des numéros 24, 31, 34, 41, 43 et des étoiles 6 et 8. Le jackpot était resté sans gagnant pendant 17 tirages consécutifs depuis le 17 juin dernier, date à laquelle un joueur résidant en Irlande avait déjà remporté 250 millions d'euros. Montant plafond de l'EuroMillions Ce gain de 250 millions d'euros représente le montant plafond de l'EuroMillions, mis en jeu pour la première fois dans ce cycle de tirages. Le précédent record français datait d'octobre 2021, lorsqu'une joueuse polynésienne avait remporté 220 millions d'euros. Le gagnant ou la gagnante a 60 jours à compter de la date du tirage pour se faire connaître. Sur son site internet, FDJ United rappelle qu'en l'absence de gagnant du jackpot, le même montant est remis en jeu dans une limite de quatre fois successivement avant d'être automatiquement redistribué au(x) gagnant(s) du deuxième rang (lors du 5e tirage successif au jackpot plafond). Sur l'EuroMillions Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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an hour ago

• 24 Heures

«La femme de ménage» tient bon: la rentrée littéraire détrônera-t-elle enfin Freida McFadden?

L'autrice de «La femme de ménage» reste reine des ventes. Amélie Nothomb, Sorj Chalandon ou Emmanuel Carrère vont-ils changer la donne? Publié aujourd'hui à 10h30 En bref: Freida McFadden occupe le sommet des ventes romandes depuis des mois, avec son inamovible «Femme de ménage» . L'Américaine, qui s'est fait connaître en Europe avec ce best-seller mondial sorti en anglais en 2022, récit à suspense ultraefficace largement porté par les réseaux sociaux, avait déjà dominé le palmarès 2024 en France. Non contente d'être installée au sommet des ventes chez Payot , l'Américaine complète l'exploit en occupant carrément les quatre premières positions. «Les secrets de la femme de ménage», «La psy» et «La femme de ménage se marie» devancent ainsi « Petzi en Suisse», Giuliano da Empoli et Joël Dicker . Du fait de cette omniprésence, l'enseigne romande propose depuis des semaines non pas son top 10 des ventes, mais un top 13. Dans les positions 11 à 13, on trouve notamment le phénomène «Mon vrai nom est Elisabeth», sorti en février. Dans ce premier roman à succès, Adèle Yon enquête sur sa grand-mère, lobotomisée et internée après avoir été diagnostiquée schizophrène dans les années 50. Second classement Pour trouver les premiers romans de la rentrée parus la semaine dernière, il faut consulter un second classement proposé par Payot: le top 10 des nouveautés. Apparaît alors, au milieu des titres en poche, «Le livre de Kells», où Sorj Chalandon raconte sa fuite de la maison familiale et sa nouvelle vie, qui commence dans la rue. On y rencontre aussi Cédric Sapin-Defour, l'auteur du best-seller «Son odeur après la pluie», où il évoquait le deuil de son chien. S'inspirant toujours de sa vie, il raconte avec «Où les étoiles tombent» la reconstruction de sa femme, Mathilde, après une chute en parapente. Michel Bussi figure aussi au classement avec «Les ombres du monde», roman événement d'une quête en pleine guerre du Rwanda. Enfin, Fabrice Caro ferme la marche avec «Les derniers jours de l'apesanteur», chronique adolescente de la fin des années 80. Le vrai test pour Freida McFadden démarrera dès ce 21 août, avec l'arrivée de «Tant mieux» d'Amélie Nothomb, «Finistère» d'Anne Berest ou, un peu plus tard, de «Kolkhoze» d'Emmanuel Carrère. À lire aussi sur Freida McFadden Caroline Rieder est journaliste à la rubrique culture-société depuis 2013. Elle s'occupe en particulier de la littérature romande, mais se penche aussi avec intérêt sur la littérature jeunesse, et divers sujets culturels et sociétaux. Plus d'infos @caroline_rieder Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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2 hours ago

• 24 Heures

Eskil Vogt, le scénariste norvégien qui cartonne

Accueil | Culture | Cinéma & séries | Il a signé le scénario de «Valeur sentimentale» de Joachim Trier et a d'ailleurs écrit tous les scripts de ce réalisateur. On l'a rencontré à Locarno. Publié aujourd'hui à 09h33 Eskil Vogt à Cannes. AFP En bref: Les deux font la paire. Le succès des films de Joachim Trier, Eskil Vogt ne leur est pas étranger. Depuis les débuts du cinéaste danois, courts métrages y compris, le scénariste norvégien répond présent. Et le succès du premier doit donc forcément beaucoup au second. Ce tandem gagnant s'est récemment retrouvé pour «Valeur sentimentale», qui figurait en compétition au dernier Festival de Cannes, où il a d'ailleurs remporté le Grand Prix du jury. Une histoire de famille, deux sœurs et un père, qui jadis fut un cinéaste connu, aujourd'hui tombé dans l'oubli. L'intrigue surfe entre des imbroglios relationnels (familiaux, sentimentaux) et une réflexion sur le cinéma plutôt virulente. C'est à Locarno qu'on a rencontré Eskil Vogt, venu tout seul défendre le film, Joachim Trier étant accaparé par d'autres festivals de cinéma. «Valeur sentimentale» est en effet réclamé partout. Un carton plein pour un phénomène attendu. Le film sort aujourd'hui en salle et il est même l'un des premiers gros titres du concours cannois à atteindre les écrans. Interview avec l'un de ses auteurs. On vous surnomme désormais le scénariste attitré de Joachim Trier. Cela vous embête d'être un éternel second? Non, car de base nous étions amis et le sommes restés. Nous aimons les mêmes films et souvent aussi les mêmes livres. Dès son premier court métrage, je l'ai naturellement aidé, et je lui ai aussi écrit son story-board. En somme, c'est notre amitié qui a défini notre collaboration. On lui avait proposé de travailler avec des élèves scénaristes, mais il n'y arrivait pas. Il se méfiait de l'école naturaliste et voulait créer ses propres formes. De mon côté, j'avais fait La Fémis en tant que réalisateur. À mon retour en Norvège, nous avons commencé à travailler ainsi, en faisant en sorte que ça fonctionne. Allez-vous sur les tournages de ses films? Au début, oui. Puis de moins en moins. Je pense que cela n'est pas très utile. En plus, j'aimerais aussi faire mes propres films. En attendant, on écrit ensemble, on cosigne. Et il m'arrive d'assister aux répétitions. Quitte à changer au passage certaines répliques qui ne fonctionnent pas complètement. Puis je m'implique à nouveau durant le montage. Mais à la fin, c'est toujours lui qui décide. Même si je sens chaque fois que c'est aussi un peu mon film. On commence en général sur une simple idée. L'écriture prend plus ou moins une année. Et il y a ensuite la phase de réécriture. Renate Reinsve, l'une des actrices fétiches de Joachim Trier, dans l'une des séquences du film. Frénétic À titre personnel, quelles sont vos ambitions? À terme, de réaliser mes propres films. Mais j'ai déjà signé un long métrage. Je suis en train de terminer l'écriture d'un autre que je compte bientôt réaliser. Tout dépendra des comités de lecture des instances officielles en Norvège. Pourriez-vous écrire pour d'autres cinéastes que Joachim Trier? Je ne sais pas. J'avais débuté une collaboration avec quelqu'un d'autre, mais le film ne s'est pas fait. Il faudrait que ce soit au minimum un cinéaste que j'admire. Avec Joachim, j'ai une conversation continue depuis trente ans sur les films et les réalisateurs. On se connaît par cœur. Le personnage de Gustav, qui est un vieux cinéaste sur le retour, s'inspire-t-il de quelqu'un de connu? Nous n'avions pas de modèle précis. Cela peut représenter de nombreuses personnes, mais je n'avancerai pas un nom en particulier. Stellan Skarsgard et Elle Fanning. Frénétic Et à quel acteur avez-vous pensé pour l'incarner? Le choix de Stellan Skarsgård était-il présent dès le début? Oui, nous savions que nous le voulions. Il fallait quelqu'un de la génération de Lars von Trier, mais avec une dimension plus humaniste. Quand Joachim l'a rencontré pour la première fois, il lui a donné le scénario en ajoutant: «Si tu ne l'aimes pas, on est dans la merde.» Et ce n'était pas gagné, car à ce moment-là, il ne tournait que des gros films américains, comme «Thor» ou «Dune». Avec Joachim, vous arrive-t-il de vous disputer? Autour de choses bêtes, cela peut arriver. Mais c'est de moins en moins fréquent aujourd'hui. Nous sommes aussi plus calmes. Également à l'affiche Pascal Gavillet est journaliste à la rubrique culturelle depuis 1992. Il s'occupe principalement de cinéma, mais il lui arrive aussi d'écrire sur d'autres domaines. En particulier les sciences. A ce titre, il est également mathématicien. Plus d'infos @PascalGavillet Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.