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Vendu à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, le premier sac Birkin d'Hermès devient le plus cher du monde

Vendu à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, le premier sac Birkin d'Hermès devient le plus cher du monde

Le Parisien10-07-2025
Journée historique pour
le monde des enchères
. Le premier
sac Birkin d'Hermès
, conçu spécialement pour
Jane Birkin
en 1984, a été vendu jeudi à Paris pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.
Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.
Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, adjugé à plus de 513 000 dollars (438 000 euros), selon Sotheby's.
Ce « prototype historique réalisé à la main », gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.
Icône de mode au look
effortless chic
(presque sans effort),
Jane Birkin
privilégiait le côté pratique des choses. Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, s'était plainte à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.
Ce dernier n'était autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons a ainsi vu le jour en 1984, portant le nom Birkin.
Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.
Outre le sac Birkin, la vente « Fashion Icons » de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.
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Daphné Bürki rejoint la Grande matinale de France Inter pour l'interview «Nouvelles têtes»
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«Le noir, c'est mon packaging» : quelles sont les origines du surnom mythique de Thierry Ardisson ?
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Tout de noir vêtu, un ton antipathique et des questions choc. L'animateur s'est forgé, au fil des années, un personnage. «Tout le monde en parle», «Double jeu», ou encore «Salut les terriens»... Au fil des décennies, Thierry Ardisson s'est forgé dans toutes ses émissions un personnage marquant : celui de «l'homme en noir». Une figure qu'il fait naître dans «Scoop à la une», sur TF1. Pourtant, Ardisson n'était pas destiné à passer devant la caméra. Initialement concepteur rédacteur en publicité puis dans la presse écrite, il tape dans l'œil de la réalisatrice Marie-France Brière en 1985, conquise par son style choc et sans filtre dans la presse. Ardisson fait ses débuts sur le petit écran avec la série d'interview adaptée de «Descente de Police» pour TF1. Le principe ? Des entretiens mis en scène comme un interrogatoire brutal où l'animateur joue alors un rôle d'enquêteur. Mais le programme, jugé trop brutal, est rapidement suspendu. À lire aussi LES personnalités réunies pour les obsèques de Thierry Ardisson Publicité Un nouveau personnage de télévision Thierry Ardisson reste à l'antenne le dimanche avec «Scoop à la une» entre 1986 et 1987. Seulement, la marche semble trop haute pour le jeune présentateur qui doit faire face aux caméras et à un public de 300 personnes en studio. «Il transpirait tellement qu'on se baladait avec une cuvette, une éponge et une serviette de boxeur. Il était en train de se liquéfier à l'antenne», relate Marie-France Brière dans le documentaire dédié au présentateur réalisé par son épouse Audrey Crespo-Mara. Au micro de sa femme, l'animateur explique avoir transformé cette faiblesse en force. « L'avantage de tout ça, c'est que j'étais tellement mal à l'aise que ça ne me dérangeait pas que les invités en face de moi soit aussi mal à l'aise que moi», se vante-t-il. C'est à cette période qu'il commence à déstabiliser ses invités avec les questions les plus provocatrices possibles. Il crée, presque sans le vouloir, un ton, un genre dont il devient très vite indissociable. « Ça a été le début de l'homme en noir, cet animateur qui ne cherche pas obligatoirement à être sympathique », explique l'homme de télévision. «J'avais compris qu'en tant que mec sympathique je n'y arriverais pas mais comme pas sympathique j'aurais toutes mes chances», reprend-il en rigolant. Je m'habille en noir parce que ça m'amincit Thierry Ardisson Si sa patte télévisuelle de l'homme en noir naît à cette époque, son style vestimentaire, lui, vient quelques années plus tard. Il tente d'abord les perfectos, les tee-shirts de couleur ou les pantalons en velours. C'est à partir des années 1990 et plus précisément de «Double Jeu» qu'il adopte définitivement le noir. Dans une interview donnée à Society en 2018 il explique ce choix. « Je déteste qu'on me filme de dos parce que j'ai un gros cul et le dos voûté à force d'écrire des fiches toute la journée. C'est aussi pour ça que je m'habille en noir, parce que ça m'amincit. Puis pour être reconnaissable. Puis pour ne plus avoir à choisir», se justifiait-il en ajoutant : «Je crois que je serai enterré comme ça.» Publicité En tant qu'ancien publicitaire, il avait aussi compris l'intérêt d'avoir une marque de fabrique si reconnaissable. « En fait je vis comme un produit : le noir, c'est mon packaging», expliquait-il à nos confrères du groupe So Press. Dans le faire-part de ses obsèques, un dress code «Ardisson» a été imposé, demandant aux invités d'adopter le style vestimentaire de l'homme en noir.

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