
Agnès Verdier-Molinié: «RSA, allocations familiales… L'inquiétant laxisme de la France pour l'attribution des aides sociales»
TRIBUNE - l'iFrap publie une étude qui met en lumière le faible niveau d'exigence de notre pays pour bénéficier des aides sociales. Il est temps d'imiter nos voisins européens qui, de leur côté, durcissent les conditions d'accès à ces ressources, plaide la directrice* de ce think-tank.
*Dernier livre paru : Face au mur (2025, Éditions de L'Observatoire).
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
Alors que nous atteignons des sommets en matière d'aides sociales non contributives versées aux ménages en France, la question qu'on peut légitimement se poser est la suivante : est-il plus difficile de toucher les équivalents du RSA, de l'AAH ou du minimum vieillesse dans les autres pays d'Europe pour des aides sociales similaires ? C'est à cette question que tente de répondre la nouvelle étude, à paraître, de la Fondation iFrap. La réponse est clairement oui. Au terme de la comparaison de la France avec les autres pays européens, nous arrivons à la conclusion suivante : la France est trop laxiste sur les critères d'attribution des aides et a trop de trous dans sa raquette sociale.
Quand on compte à la fois le RSA, les allocations logement, les allocations familiales, l'allocation aux adultes handicapés, l'allocation de rentrée scolaire, le minimum vieillesse et une cinquantaine d'autres aides, on atteint…
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Nîmes : une « importante » coupure d'électricité en cours, ainsi que dans une partie du Gard
Il fait tout noir ce soir à Nîmes. Une « importante » coupure de courant est en cours ce jeudi soir dans la ville, la métropole, mais aussi dans la région Occitanie. En cause ? « Un impact de foudre sur une ligne haute tension », précise RTE, sur X. Coupure d'électricité importante en cours sur @NimesMetropole et dans la région à la suite d'un impact de foudre sur une ligne haute tension @rte_france. Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la situation dans les meilleurs délais. — RTE en Méditerranée (@RTE_med) August 14, 2025 Le Réseau de Transport d'Électricité complète : « Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la situation dans les meilleurs délais ». Plusieurs quartiers concernés Beausoleil, Grézan, centre-ville… Selon des témoignages postés sur les réseaux sociaux, plusieurs quartiers de Nîmes sont concernés. « Coupure générale d'électricité à Nîmes, plus de feux de circulation, plus de réseau mobile, c'est l'anarchie », raconte un témoin de la panne sur X. Coupure générale d'électricité à Nîmes, plus de feux de circulation, plus de réseau mobile, c'est l'anarchie — G0ALD0RAK (@G0ALD0RAK) August 14, 2025 À voir aussi Tandis qu'un autre fait état de rues complètement plongées dans l'obscurité.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
Trains en retard et comptes dans le rouge… le patron de la Deutsche Bahn, la SNCF allemande, limogé
Le patron de la Deutsche Bahn depuis 2017, Richard Lutz était sous le feu des critiques notamment en raison du manque de ponctualité des trains. « Nous avons convenu de mettre fin prématurément au contrat du dirigeant des chemins de fer », a annoncé jeudi le ministre allemand des Transports, Patrick Schnieder, lors d'une conférence de presse surprise à Berlin. « Il est temps de procéder à une réorganisation structurelle et humaine », a-t-il écrit sur le réseau social X. Wechsel an der Spitze der Deutschen Bahn! Es ist Zeit für eine strukturelle & personelle Neuaufstellung. Verkehrsminister @PSchnieder dankte Bahnchef Richard #Lutz für sein großes Engagement. Der noch bis 2027 laufende Vertrag wird vorzeitig einvernehmlich beendet. (1/2) — Bundesministerium für Verkehr (@BMV) August 14, 2025 Il a pointé du doigt la situation « dramatique » de la DB, le manque de satisfaction des usagers en termes de ponctualité et de rentabilité. Le taux de ponctualité des trains longue-distance chute depuis des années en Allemagne. L'an dernier, elle atteignait seulement 62,5 %, contre 79 % en 2016. À lire aussi La nouvelle ligne directe et à grande vitesse relie Paris et Berlin en 8 heures Richard Lutz, âgé de 61 ans, restera toutefois en fonction jusqu'à ce qu'un successeur soit trouvé. Il s'agit d'un départ anticipé : son contrat devait courir jusqu'en 2027. La stratégie ferroviaire sera revue Le ministre conservateur avait averti qu'il prendrait une décision sur l'avenir de la direction de l'entreprise publique avant la fin de l'été, dans le cadre d'une refonte de la stratégie ferroviaire nationale. Les détails d'une « réforme » de la DB seront divulgués le 22 septembre, a annoncé le ministre, lors de la conférence de presse de jeudi. À lire aussi Allemagne : le réseau ferroviaire visé par un troisième incendie criminel présumé en une semaine Patrick Schnieder s'était dit « insatisfait » de la ponctualité des trains allemands, dénoncée par les usagers et régulièrement raillée sur les réseaux sociaux. Mais le vers était déjà dans le fruit. Dans l'accord de coalition de mai dernier, la CDU/CSU et le SPD avaient annoncé une « réorganisation du conseil de surveillance et du directoire » afin de « refléter une plus grande expertise professionnelle », rappelle Der Spiegel. L'association d'usagers sceptique L'association des usagers de la Deutsche Bahn a accueilli froidement l'annonce du départ de Richard Lutz. « La situation des chemins de fer ne changera pas en changeant les dirigeants, mais uniquement en améliorant la politique ferroviaire en Allemagne et en finançant suffisamment les chemins de fer », a déclaré à l'AFP Karl-Peter Naumann, dirigeant d'honneur de Pro-Bahn qui défend les intérêts des usagers des transports publics. « Tous les ministres des Transports précédents ont en fait plus ou moins échoué et ont fortement contribué à la situation actuelle des chemins de fer », a-t-il ajouté. Schenker, la filiale logistique rentable vendue pour éponger les dettes L'entreprise, détenue à 100 % par l'Etat fédéral, subit la vétusté de ses infrastructures, et une dette qu'elle a réduit cet été grâce à la vente de sa filiale logistique rentable Schenker. Le groupe pourra compter jusqu'à la fin de la législature en 2029 sur 107 milliards d'euros d'aides publiques, dont plus de 20 milliards cette année. La grande partie provient du fonds d'infrastructure spécial de 500 milliards d'euros adopté en mars pour le gouvernement.


Le Parisien
9 hours ago
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Périphérique à 50 km/h : 40 millions d'automobilistes dénonce « une congestion record » fin juillet
« La réduction de la vitesse est un échec, quant à la fluidification du trafic. Elle a engendré une congestion record ! ». Dix mois après l'abaissement de la vitesse maximum autorisée sur le périphérique à 50 km/h, l'association « 40 millions d'automobilistes » n'est toujours pas convaincue par l'intérêt de la mesure mise en place par la mairie de Paris dans le but de réduire les nuisances sonores, la pollution et les embouteillages récurrents sur l'anneau routier. Bien au contraire. Dans un communiqué « au vitriol », diffusé ce jeudi 14 août, elle dénonce une décision contre-productive qui se traduit par une augmentation des bouchons… chiffres municipaux à l'appui ! L'association de défense des automobilistes qui suit de très près le « bulletin du périphérique » publié chaque semaine sur le site Internet de la mairie de Paris, s'est en effet arrêté sur celui de la semaine du 21 au 25 juillet (le dernier en date) qui présente des résultats très contrastés. La pollution sonore mesurée durant cette semaine a bien diminué de 2,2 dB par rapport à la semaine équivalente de 2023 (cet été, les données ne sont pas comparées avec celle de 2024 pour ne pas être faussées par l'effet JO). Et les concentrations en dioxyde d'azote ont également baissé par rapport à la semaine test deux ans plus tôt. Mais en matière de bouchons, changement d'ambiance. Les mesures de fluidité communiquées par la Ville font apparaître une hausse du taux de congestion du périph de 42 % durant l'avant-dernière semaine de juillet. Une étonnante explosion des bouchons après les 3 premières semaines du mois de juillet qui s'étaient soldées par des baisses des niveaux d'embouteillages de respectivement -4 %, -13 % et -2 % ! À voir aussi La mairie de Paris, sollicitée, n'a pas réagi officiellement à cette nouvelle attaque de l'association « 40 millions d'automobilistes », déjà à l'origine de recours en justice contre l'abandon des 70 km/h sur le périphérique. Mais en coulisse, on rappelle que les mesures hebdomadaires sont soumises à de fortes variations conjoncturelles « en fonction des conditions météo (plutôt mauvaises durant l'avant-dernière de juillet 2025) ou d'incidents ponctuels de circulation ». L'accidentologie ne semble cependant pas expliquer le mauvais résultat du dernier bulletin du périphérique puisque 20 accidents ont été recensés en une semaine cette année… contre 31 en 2023 ! « La hausse de 42 % (de la fin juillet) n'est pas un cas isolé », précise par ailleurs Philippe Nozière, président de l'association « 40 millions d'automobilistes », en rappelant que les différents bulletins de juin 2025 avaient déjà fait apparaître des augmentations d'embouteillages allant de 36 à… 53 % durant le mois de juin ! Des données contradictoires selon les périodes enregistrées De son côté, l'institut Paris région (dépendant du conseil régional) qui diffuse un baromètre mensuel des données de circulation sur le périph a, lui aussi, noté des dégradations dans la fluidité du trafic sur l'anneau parisien. Si le baromètre de juillet n'est pas encore disponible, celui du mois de juin conclut bien à une augmentation des bouchons (exprimés en pourcentage du périphérique où les véhicules roulent à moins de 30 km/h en journée) par rapport au même mois, l'année précédente. Selon les calculs de Paris région, on « bouchonnait » en moyenne sur 22 % du périph en juin dernier. Mais sur 18 % de l'anneau routier seulement un an plus tôt. Les précédentes analyses du même institut concluent cependant que la longueur moyenne des congestions a diminué en mai 2025 (par rapport à la même période l'année d'avant), augmenté en avril, diminué en mars… Le rapport de l'Apur (Atelier Parisien d'Urbanisme) publié en avril dernier - après 6 mois de limitation de vitesse à 50 - concluait, lui, aux premiers effets positifs pour cette mesure. L'organisme évaluait alors à 19 %, la baisse moyenne du niveau d'embouteillage depuis l'abandon des 70 km/h.