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France Travail visé par une cyberattaque qui concerne potentiellement 340 000 demandeurs d'emploi

France Travail visé par une cyberattaque qui concerne potentiellement 340 000 demandeurs d'emploi

FRANCE - « Acte de cybermalveillance ». France Travail est victime d'un nouveau coup dur ce mercredi 23 juillet après avoir été victime d'une cyberattaque avant la mi-juillet, avec des risques pour des milliers de Français inscrits.
Confirmant une information de BFMTV, France Travail (ex-Pôle Emploi) a confirmé ce mercredi à l'AFP avoir été informé dès le 12 juillet dernier « d'une action malveillante » sur un de ses services. Avec un risque de divulgation de données personnelles touchant potentiellement 340 000 demandeurs d'emploi.
« Les données de 340 000 demandeurs d'emploi ont été consultées et seraient donc susceptibles d'être divulguées et exploitées de manière illégale », averti France Travail. En précisant que ces données personnelles sont les « nom et prénom, date de naissance, identifiant France Travail, adresses mail et postale », ainsi que les « numéros de téléphone » et le statut (radié ou inscrit). En revanche, l'opérateur public assure que les mots de passe et les coordonnées bancaires ne sont pas concernés.
Dans ces circonstances, « il n'existe donc aucun risque sur l'indemnisation ou l'utilisation de données bancaires à des fins de vol des fonds sur les comptes des personnes concernées », assure également l'organisme. « Conformément à nos obligations en pareil cas, les personnes concernées ont été informées », est-il précisé.
Un service « immédiatement fermé »
Dans le communiqué transmis à l'AFP, France Travail indique aussi qu'une « première notification à la CNIL a été faite » e t qu' « une plainte auprès des autorités judiciaires a été déposée ».
Cette nouvelle affaire ne risque pas d'arranger les affaires de France Travail, déjà ciblée en début d'année 2024 par une cyberattaque massive, où le risque de divulgation de données personnelles concernait alors 43 millions de personnes. Cette opération malveillante avait débuté par une « usurpation d'identité de conseillers Cap emploi ».
Cette fois, le service concerné a été « rapidement » identifié comme « l'application Kairos permettant aux organismes de formation d'agir sur le suivi des formations des demandeurs d'emploi » et a été « immédiatement fermé », tient à rassurer le communiqué de France Travail.
L'origine de l'activité anormale émane d'un compte « d'un organisme de formation basé dans l'Isère » qui a été .
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