
Jours fériés supprimés : la députée macroniste Violette Spillebout « révoltée » par une mesure « contraire à ses valeurs »
« Je ne défends pas une mesure de suppression de jours fériés, je suis contre (…). C'est extrêmement clair, parce que c'est contraire à mes valeurs », a déclaré l'élue du Nord sur Europe 1, co-rapporteuse de la commission d'enquête sur l'affaire Bétharram.
Le Premier ministre a pourtant invité syndicats et patronat à engager dès la rentrée une négociation visant à retirer le « caractère férié de deux jours » - qui pourraient être le lundi de Pâques et le 8-Mai - afin d'abonder le budget de l'État de plus de 4 milliards d'euros dès l'an prochain.
Faire « rentrer de l'argent » autrement
« On a besoin de faire rentrer de l'argent dans les caisses, mais ça veut dire qu'il faut remettre plus de personnes à l'emploi », a objecté Violette Spillebout, pour qui « ce n'est pas sur les travailleurs qu'il faut faire peser l'effort national ». Pour elle, une telle mesure serait même « une marque de défiance envers ceux qui paient le plus aujourd'hui. C'est vrai que ça me révolte », a-t-elle ajouté.
À lire aussi Suppression de deux jours fériés et ponts : ce que ça changerait concrètement pour vous en 2026
Pour faire des économies, la députée du groupe Ensemble pour la République a défendu, à l'instar de son leader Gabriel Attal, une nouvelle réforme de l'assurance chômage « qui rende encore plus contraignante l'accès aux indemnités et accompagne encore plus fortement (…) vers le retour à l'emploi ».
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