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Le Parisien

15 minutes ago

• Le Parisien

Comment préparer son année de césure ?

Prendre une année de césure, c'est s'offrir un temps de respiration, une parenthèse pour grandir, pour expérimenter et pour mieux se connaître. Elle nécessite d'être bien préparée. Oui, mais comment ? La réponse courte ? Quand vous estimez que c'est le bon moment pour vous. Si vous sentez l'appel, écoutez-le, et engagez le processus ! La réponse plus nuancée ? Cela dépend beaucoup de votre parcours, de vos objectifs, et de votre état d'esprit. Traditionnellement, les étudiants optent pour une césure à deux moments stratégiques de leurs études : entre la licence et le master, ou entre le master 1 et le master 2. Pourquoi ces moments ? Parce qu'ils permettent idéalement de faire une pause juste avant de monter en spécialisation , ou juste avant d'entrer dans « la vie active ». Mais il n'y a pas de règle gravée dans le marbre. Certains préfèrent partir après une première année très intense, d'autres prennent leur temps après une prépa ou même après un BTS. Ce qui compte, c'est votre motivation. Une année de césure n'est pas une année « off ». C'est une année « autrement ». Et cela suppose une vraie réflexion ! Si vous hésitez, faites un point avec votre responsable pédagogique. Et surtout, anticipez : de nombreux établissements imposent de déposer un dossier, souvent 6 mois avant le départ. La césure est quelque chose qui se prépare. Tout. Ou presque. Ce qui compte, c'est que cela vous nourrisse. Certains choisissent de partir à l'étranger pour un volontariat , un stage ou des cours de langue. D'autres optent pour une expérience professionnelle en France, pour tester un métier ou monter un projet. Il y a aussi celles et ceux qui en profitent pour créer leur entreprise , lancer une association, écrire un livre, ou encore s'engager dans une cause qui les dépasse. Voici quelques pistes concrètes : Ce qui est important ? Que l'année soit cohérente avec votre trajectoire, même si elle vous fait emprunter un détour. On pourrait même dire : surtout si elle vous fait emprunter un détour ! Une bonne césure ne parle pas d'elle-même : il faut savoir la raconter ! En entretien, sur votre CV ou dans un dossier d'école, ce n'est pas tant ce que vous avez fait qui compte, mais ce que vous en avez retiré. Parlez des diverses compétences acquises (autonomie, gestion de projet, communication interculturelle…), des défis relevés, des déclics personnels. Et surtout : montrez comment cela vous a transformé. Un recruteur vous demandera peut-être : « Pourquoi une césure ? » Votre réponse ne doit surtout pas être défensive, mais assumée et structurée : « J'ai pris une année pour explorer X, comprendre Y, expérimenter Z… et je reviens avec plus de clarté et d'énergie. » Pensez aussi à documenter votre année : blog, portfolio, articles, recommandations… Ces éléments peuvent faire toute la différence. Enfin, sachez que certaines écoles ou universités proposent un accompagnement spécifique pour la césure : tutorat, convention, assurance, soutien logistique… Renseignez-vous pour bien encadrer votre projet ! La fin d'une césure, c'est un moment charnière. Vous avez vécu autre chose, peut-être loin de votre zone de confort. Vous avez changé et c'est tant mieux. Avant de reprendre les cours, prenez quelques jours pour faire le point. Qu'avez-vous appris ? Qu'est-ce qui a changé dans votre façon de voir les choses ? Où avez-vous envie d'aller maintenant ? Ce bilan personnel vous aidera pour repartir de plus belle, de façon lucide et éclairée. Ensuite vient l'étape de la réintégration de votre parcours académique. Cela peut sembler difficile après une année de liberté, mais gardez en tête que vous revenez plus riche, pas en retard. Et si votre césure a changé vos envies… alors, prenez ce virage (changer de filière, viser une autre école, lancer un projet) ! Toute réorientation est légitime. Enfin, continuez à tirer profit de votre expérience. Gardez le lien, si possible, avec les personnes rencontrées, exploitez les compétences acquises, poursuivez ce qui peut l'être. Votre césure ne doit pas s'arrêter avec votre rentrée : elle fait désormais partie de vous.

Le HuffPost France

15 minutes ago

• Le HuffPost France

Météo du mois d'août : la France sera-t-elle moins arrosée qu'en juillet ? Ce que disent les prévisions

MÉTÉO - Qu'il semble loin le temps de la toute fin du mois de juin, quand Météo-France plaçait le lundi 30 pas moins de 84 départements en vigilance orange à la canicule – un record. La France se trouvait alors depuis une dizaine de jours dans sa 50e vague de chaleur nationale enregistrée depuis 1947, sa 33e au XXIe siècle, avec des températures atteignant parfois les 40 °C dans le sud. Si cette période caniculaire s'est étendue jusqu'au 6 juillet, la deuxième quinzaine a apporté un temps nettement plus instable, perturbé par de fréquentes précipitations. Comme le note La Chaîne Météo, juillet 2025 a ainsi connu au total 24 jours avec des orages, un excédent de pluie de 10 % par rapport à la normale, avec des cumuls plus importants dans le Nord-Est. Après ce mois partagé entre la période caniculaire jamais agréable et les périodes de pluie à l'accent peu estival, que faut-il attendre de ce mois d'août ? Pour donner un premier indicateur, ce vendredi 1er août, les températures s'échelonneront dans l'après-midi de 20 à 30 °C du nord au sud, avec une pointe à 32 °C à Montpellier. Le soleil sera présent sur les trois quarts du pays tandis que des pluies s'inviteront dans le Nord-Est. Trois premières semaines très ensoleillées Sur les quatre semaines à venir, en se basant sur les prévisions publiées jeudi 31 juillet par La Chaîne Météo, un mois « chaud, voire très chaud sur une grande partie de la France » est le scénario qui se dessine. Les deux semaines du 4 au 17 août pourraient ainsi concentrer les épisodes les plus chauds, avec des températures maximales l'après-midi autour de 29 °C sur la partie nord de la France, et 31,5 à 32,5 °C au sud. Mais le thermomètre pourrait monter bien plus haut, notamment dans le Sud-Ouest, où La Chaîne Météo prévoit par exemple des pointes à 38 et 39 °C dans la vallée de la Garonne les 7 et 8 août. De son côté, pour la semaine du 4 au 10 août, Météo-France prévoit « un temps estival ensoleillé [qui] devrait dominer sur la semaine au sud, tandis que le ciel restera variable au nord jusqu'à mercredi 6 ». Météo-France annonce ainsi une chaleur plus « marquée en deuxième partie de semaine ». Une dernière semaine potentiellement perturbée Globalement, selon La Chaîne Météo, le soleil serait omniprésent un peu partout, et même encore un peu plus lors de la semaine du 18 au 24 sur la partie sud. La température moyenne l'après-midi serait très légèrement moindre (28 °C au nord, 31 au sud). Enfin, même s'il reste compliqué d'avoir dès à présent une tendance fiable pour cette échéance, La Chaîne Météo annonce une dernière semaine d'août (25 au 31) bien moins réjouissante, avec des orages et de la pluie au programme. « Le scénario majoritaire est celui d'un changement brutal de temps avec l'arrivée possible d'air plus frais par l'océan, mettant un terme aux fortes chaleurs avec des orages violents à surveiller, notamment du sud-ouest au nord-est si le conflit de masses d'air se met en place », écrit ainsi le média météorologique. Pour une vision plus lointaine, Météo-France avait aussi publié en début de semaine ses scénarios de « tendances à trois mois ». Résultat pour août-septembre-octobre, « le scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour la France », avec une chance sur deux de se produire, note le prévisionniste, qui précise aussi que « des épisodes ponctuels plus frais ne sont pas exclus ». Toujours selon Météo-France, le scénario d'un trimestre à venir « conforme aux normales de saison » a 30 % de chances d'arriver, et celui « plus froid que les normales de saison » n'a qu'une chance sur cinq d'aboutir.

Le Parisien

an hour ago

• Le Parisien

Forte hausse des noyades depuis le début de l'été, surtout pendant les canicules

La hausse est très marquée. Comme le rapporte Santé publique France ce vendredi, 702 noyades ont été recensées en France entre le 1er juin et le 23 juillet dernier, dont 193 ont été mortelles. C'est beaucoup plus qu'à la même période en 2024 : + 50 % pour les noyades, + 45 % pour les décès. D'après l'agence nationale, le phénomène s'est particulièrement observé lors de la canicule qui a touché tout le pays fin juin et début juillet. En un peu plus de deux semaines, « 315 noyades ont été recensées dont 86 suivies de décès contre respectivement 130 et 36 sur la même période en 2024 », avance Santé publique France. Cela représente une hausse de 142 % pour le premier indicateur et 139 % pour le second. Une augmentation qui s'explique par le fait que les températures élevées ont pu entraîner « un afflux des populations vers les sites de baignade pour se rafraîchir », avance l'agence sanitaire. Les autres « pics » quotidiens de noyades sont observés durant les week-ends, sans surprise. Selon le communiqué, toutes les tranches d'âges sont concernées par cette hausse. Par ailleurs, la majorité (56 %) des noyades concernant des enfants et des adolescents ont eu lieu dans des cours d'eau. Les autorités en profitent pour rappeler les mesures de surveillance, à commencer pas ne pas laisser un enfant sans surveillance.