logo
Non au retour des wraps, 'tristes rouleaux de bouillie comestible' !

Non au retour des wraps, 'tristes rouleaux de bouillie comestible' !

Il n'y a pas pire que le wrap. Au mieux, il détruit une garniture tout à fait honorable en l'enveloppant d'une tortilla froide et mollasse. Au pire, il est doublement mauvais en permettant de camoufler ce que l'on ne saurait qualifier de garniture. Les wraps sont comme une salade en moins rafraîchissant, ou un sandwich en moins consistant – une sorte de Frankenstein du pire, un agrégat alimentaire informe servi dans du carton comestible comme le plus infâme des cadeaux. Le wrap est l'en-cas du désespoir – 'la chose, écrivait Lesley Suter il y a quelques années pour la revue Eater, qu'on retrouve dans les vitrines réfrigérées des kiosques d'aéroports, sur les plateaux déjeuner de centres de conférence et du côté obscur d'un menu Subway'. Chaque élément de cette abomination a la mauvaise texture.
Et pourtant : ce mois-ci, McDonald's a annoncé le grand retour du Snack Wrap [appelé McWrap dans les McDo français], en réponse à la signature par près de 19 000 personnes d'une pétition affirmant que cette offre était 'de loin la meilleure' de toute la carte chez McDonald's. La veille, Popeyes venait tout juste de présenter trois nouveaux wraps au poulet. Et TikTok déborde de recettes de wraps et autres vidéos montrant de beaux jeunes gens en quête du meilleur wrap poulet César de leur v

Hashtags

Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Black-out : quand « l'Espagne a viré au noir »
Black-out : quand « l'Espagne a viré au noir »

Les Echos

time23 minutes ago

  • Les Echos

Black-out : quand « l'Espagne a viré au noir »

12 heures 33 minutes et 24 secondes, lundi 28 avril 2025. De Lisbonne à Barcelone, dans toute la péninsule ibérique, des dizaines de millions d'habitants se retrouvent privés d'électricité, à la suite de brutales oscillations de fréquence. Le black-out, ce scénario du pire pour tous les énergéticiens, durera une dizaine d'heures. Et dans certaines zones jusqu'au lendemain matin. A Saint-Denis, « l'Espagne a immédiatement viré au noir », sur la carte européenne des écrans de contrôle de la salle de dispatching national de RTE, le gestionnaire du réseau électrique français, raconte Laurent Rosseel, directeur du département exploitation du groupe public. « Dès 12 h 34, soit une minute après le black-out, nos homologues espagnols ont passé un coup de téléphone à notre salle des opérations, pour nous prévenir », raconte-t-il. Coupure automatique A 12 h 33, sans même une intervention humaine, les lignes de 400.000 volts qui relient la France et l'Espagne se sont mises hors tension. Les petits automates placés sur les postes électriques frontaliers entre les deux pays se sont pour la première fois enclenchés, coupant la péninsule ibérique du reste du réseau électrique européen. « Cela montre que nos plans de défense ont fonctionné, pour protéger la France d'un phénomène électrique non contrôlé, explique le représentant de RTE. Il y a eu simultanément beaucoup de phénomènes dynamiques complexes côté espagnol, notamment de fréquence et de tension. Ils ont été ressentis jusque sur le territoire français. » Juste avant la coupure, l'Hexagone importait en effet 1 GW d'électricité espagnole, un volume standard. La chute du réseau ibérique a provoqué des coupures, de moins de dix minutes, dans environ 10.000 foyers du Pays basque en France. Mais à ce moment-là, RTE l'ignore encore… Laurent Rosseel, lui, est en réunion. A 12 h 40, le nom de son homologue espagnol s'affiche sur son téléphone portable. « Je te rappelle plus tard », lui textote-t-il. La réponse, « On est en black-out », l'oblige à rejoindre précipitamment une salle dédiée aux situations de crise, au septième étage du siège de RTE, à La Défense. Gérer les rumeurs « Nous sommes entraînés régulièrement à ce type de situation. C'est comme dans le secourisme, chacun connaît son rôle », raconte celui qui occupe, au sein de la cellule de crise, la fonction de pilote opérationnel. Le pilotage stratégique est assuré par Clotilde Levillain, directrice générale du pôle clients et d'astreinte ce jour-là. La petite équipe comprend aussi un secrétaire général, un responsable de la main courante chargé de tout consigner, et une personne chargée de faire le lien entre la salle de crise opérationnelle et celle, voisine, qui regroupe l'équipe de communication. Les cellules de crise du dispatching national, à Saint-Denis, et du grand ouest à Nantes, sont aussi sur le pied de guerre. Au total, une trentaine de personnes sont mobilisées chez RTE. Avec un double objectif : surveiller le réseau français désormais isolé d'une contagion, et venir en aide à l'Espagne. « Douze minutes après le début du black-out, nous avons commencé à envoyer de l'électricité vers l'Espagne », se remémore Laurent Rosseel. Tout doucement, par paliers de 50 MW. « C'est comme une mayonnaise. Il faut verser l'huile très progressivement, sinon ça ne marche pas », explique-t-il. Il faudra attendre plusieurs heures pour atteindre une puissance de 2 GW, permettant de réalimenter le nord de l'Espagne. Sachant que le pays consomme en temps normal 25 GW. « On a suivi les demandes des opérateurs espagnols, en nous calant sur leurs besoins, raconte le pilote opérationnel. Nous leur avons donné progressivement ce qu'ils étaient en mesure d'accueillir en augmentant un peu notre production nucléaire et hydraulique, et en limitant nos exportations vers l'Allemagne et la Suisse, qui ont collaboré avec nous ». En parallèle, dans l'après-midi, des rumeurs commencent à fleurir sur internet sur les causes du black-out : cyberattaque, yo-yo des centrales solaires et éoliennes, phénomène atmosphérique… et même un feu de forêt côté français. Sur le terrain, des agents de RTE inspectent les lignes. A Paris, Laurent Rosseel donne une première interview télévisée. « Notre cellule opérationnelle et technique s'est transformée en cellule de com », pointe-t-il. Réponses à l'automne Heureusement, la situation s'améliore progressivement. A 18 h 36, l'Espagne commence à alimenter son voisin portugais. Vers 21 heures, la cellule de crise de RTE fait le point en visioconférence avec le directoire, présidé par Xavier Piechaczyk. Le dispositif s'allège dans la soirée, mais reste actif jusqu'au lendemain. L'épisode appelle maintenant des réponses. Alors que la guerre des audits fait rage en Espagne, pour déterminer les responsabilités du gestionnaire Red Electrica et des producteurs d'énergie, un groupe de 44 experts internationaux continue de disséquer l'événement. Initialement prévus pour durer jusqu'à fin juillet, les travaux vont finalement demander trois mois de plus. « Le temps d'analyse est plus important que prévu compte tenu de l'ampleur des données à traiter, et du fait que le panel d'experts a eu besoin d'acquérir des données plus précises venant de l'ensemble des producteurs espagnols », explique Laurent Rosseel, qui représente la France au sein du panel. Ce dernier devra réussir trois missions clés : retracer seconde par seconde les événements, en identifier les causes et formuler des recommandations… pour éviter un bis repetita.

Opel va essayer de faire rêver au salon de Munich
Opel va essayer de faire rêver au salon de Munich

Caradisiac

timean hour ago

  • Caradisiac

Opel va essayer de faire rêver au salon de Munich

Il faut bien avouer que l'image d'Opel a beaucoup évolué ces dernières années : fini le temps où la marque à l'éclair inspirait la passion avec certains modèles plus ou moins sportifs, de la légendaire Omega Lotus jusqu'aux plus récentes déclinaisons OPC bourrées de qualités. La marque du groupe Stellantis a délaissé ces versions OPC depuis son rachat par l'ancien PSA, même si elle a essayé de faire croire qu'elle gardait une fibre sportive avec ses hybrides rechargeables « GSe » pas spécialement intéressantes à conduire. Mais Opel cherche justement à se replacer sur le segment des modèles sportifs. Il y a quelques jours, la marque levait le voile sur le SUV urbain Mokka GSE qui dispose du même groupe motopropulseur que les Peugeot 208 GTI, Lancia Ypsilon HF et autres Abarth 600e (280 chevaux en puissance maximale tout de même). Le volant ressemble presque à celui d'une voiture de course. Facile à faire sur un concept-car... Au salon de Munich, la marque à l'éclair dévoilera un nouveau concept-car dont le volant, au design vraiment extrême, arbore le badge « GSE ». Ce concept-car s'annonce assez agressif, même s'il faudra attendre le début du mois de septembre pour l'observer en entier. Des Opel sportives électriques pour améliorer l'image ? Opel semble désormais vouloir se défaire de son image de marque généraliste « trop tranquille » avec ces nouveaux modèles électriques sportifs au blason GSE. Le concept-car de Munich annonce-t-il l'arrivée en série d'une voiture intéressante ? Rendez-vous dans quelques jours en Allemagne pour vérifier ça. La rédaction de Caradisiac y sera, évidemment. Quelle forme prendra ce concept-car ?

Bientôt une Renault électrifiée reprenant la technologie du Chinois Geely
Bientôt une Renault électrifiée reprenant la technologie du Chinois Geely

Caradisiac

timean hour ago

  • Caradisiac

Bientôt une Renault électrifiée reprenant la technologie du Chinois Geely

Outre leur collaboration au sein de la coentreprise Horse réservée à la conception des moteurs thermiques et hybrides, Renault et Geely multiplient les projets communs. L'été dernier, par exemple, la marque au losange a présenté son nouveau Grand Koleos, un SUV à moteur essence (également disponible en version hybride) reprenant le châssis et la technologie du Geely Monjaro spécialement conçu pour le marché sud-coréen. Geely possède d'ailleurs 34% de la filière sud-coréenne de Renault. D'après les journalistes chinois de TMTPost, Renault prépare une autre collaboration étroite avec son partenaire Geely. Cette fois, le but sera de concevoir un tout nouveau modèle reposant sur la plateforme GEA (Global Intelligent New Energy Architecture) de Geely, déjà utilisée dans plusieurs modèles de la marque commercialisés en Chine (le SUV Galaxy E5 et la petite Xingyuan. Notamment). Toujours d'après les journalistes de TMTPost, ce futur véhicule de Renault sera conçu en Chine mais se destine à d'autres marchés que celui de l'Empire du milieu : la Corée du Sud, d'autres pays de l'Asie du Sud-Est ou certains d'Amérique centrale seraient visés en priorité. Ce nouveau véhicule, qui pourrait être à la fois électrique et hybride rechargeable, n'a donc pas vocation à être vendu chez nous en Europe. Il prendrait la forme d'un SUV, probablement de taille familiale. Il y a quelques mois, ce sont les annonces autour du développement de la future Renault Twingo qui avaient défrayé la chronique : l'ancien patron de Luca de Meo avait alors inauguré le nouveau département ACDC de Renault en Chine et annoncé qu'une grande partie de la conception de la prochaine microcitadine électrique de la marque serait délocalisée là-bas (stratégie également choisie pour la future Dacia Sandero électrique). Pas de collaboration avec Geely sur les Renault européennes pour l'instant Ce futur véhicule conçu sur une plateforme Geely n'a rien à voir avec ces projets-là et le constructeur chinois n'est pas impliqué dans le développement des prochains modèles électriques de Renault prévus pour l'Europe.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store