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Médicaments utilisés en hiver : pas de pénurie prévue pour le moment, annonce l'ANSM

Médicaments utilisés en hiver : pas de pénurie prévue pour le moment, annonce l'ANSM

Le Figaro3 days ago
Il n'y a pour le moment pas de signes annonciateurs de pénurie pour les principaux médicaments utilisés pendant l'hiver, notamment certains antibiotiques, a annoncé lundi l'Agence du médicament, assurant toutefois rester vigilante après plusieurs saisons difficiles. «À date, la disponibilité des médicaments est assurée», a déclaré l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dans un communiqué publié à la suite d'une réunion mi-juillet avec les principaux acteurs du secteur: groupes pharmaceutiques, pharmaciens...
Depuis deux ans, l'agence lance chaque année un plan hivernal destiné à éviter les pénuries de médicaments lors de cette saison systématiquement marquée par la circulation importante de diverses maladies, qu'il s'agisse d'infections bactériennes - traitables par antibiotiques - ou virales comme la grippe saisonnière. Le début des années 2020 a été marqué par la pénurie de certains traitements, dont des antibiotiques courants comme l'amoxicilline, en particulier dans leurs versions destinées aux enfants.
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L'hiver 2024-2025 a été relativement clément en la matière, comme le rappelle l'ANSM, avec une amélioration en ce qui concerne l'amoxicilline. Mais un autre antibiotique, la clarithromycine, a concentré les difficultés d'approvisionnement. En vue de l'hiver 2025-2026, l'ANSM a donc fait un point pour déterminer si des tensions sont à craindre pour les principaux médicaments hivernaux: ils incluent non seulement des antibiotiques, mais aussi des médicaments contre la fièvre ainsi que des traitements de l'asthme.
De manière générale, «les stocks sont reconstitués, tant chez laboratoires, les grossistes- répartiteurs qu'en pharmacie», a noté l'agence. «Les prévisionnels d'approvisionnement en lien avec les prévisionnels des besoins, transmis par les laboratoires, ne prévoient pas de signal de tension à venir pour la saison prochaine.» En conséquence, «nous n'activons pas de consignes spécifiques ou de mesures de distribution anticipées à ce stade», signale l'ANSM. Pour autant, l'agence assure maintenir un «suivi attentif» de la situation. Ce point ne concerne par ailleurs que les médicaments utilisés face aux principales maladies hivernales. Des pénuries persistent pour de nombreux traitements, notamment en psychiatrie pour plusieurs psychotropes.
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«Deux juges d'instruction du pôle santé publique de Paris sont désormais saisis de cette enquête», indique la procureur de Paris dans un communiqué ce mardi, deux mois après la vague d'intoxications alimentaires. La procureur de Paris a annoncé jeudi l'ouverture d'une information judiciaire pour identifier l'origine de la vague d'intoxications alimentaires à la bactérie ayant touché une trentaine de personnes et conduit à la mort d'une fillette de 11 ans au début de l'été dans l'Aisne. Cette information judiciaire, ouverte notamment pour homicide involontaire aggravé, mise en danger de la vie d'autrui et tromperie aggravée, doit aussi permettre d'établir «d'éventuelles responsabilités sur le plan pénal», a précisé la procureure Laure Beccuau dans un communiqué. «Deux juges d'instruction du pôle santé publique de Paris sont désormais saisis de cette enquête», indique-t-elle dans un communiqué. Publicité Fillette de 11 ans décédée Mi-juin, «plusieurs enfants âgés de 11 mois à 12 ans avaient été pris en charge par les centres hospitaliers de Saint-Quentin, Amiens, Lille et Reims», rappelle le parquet. La préfète de l'Aisne, Fanny Anor, a salué dans un communiqué cette «étape importante dans la recherche de la vérité, tant attendue par les familles» et dit espérer que «la procédure judiciaire permette de faire toute la lumière sur ces intoxications». Tous étaient infectés par la bactérie Escherichia coli ( Une fillette de 11 ans, Élise, était décédée le 16 juin au CHU d'Amiens. Cette vague d'intoxications alimentaires, avec 32 cas recensés au total, avait conduit à la fermeture préventive de six boucheries, les autorités soupçonnant une infection alimentaire liée à de la viande. Le parquet de Saint-Quentin s'était rapidement dessaisi de l'enquête préliminaire, en faveur du pôle de santé publique du parquet de Paris.

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