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Pierpaolo Piccioli, le pouvoir des couleurs

Pierpaolo Piccioli, le pouvoir des couleurs

LeMonde2 days ago
Le trajet quotidien de Pierpaolo Piccioli est désormais très différent. Pendant trente ans, il a emprunté le train de 8 h 11, parfois celui de 9 h 7, reliant Nettuno à Rome. Un trajet d'un peu plus d'une heure, chaque matin, pour se rendre dans le Palazzo Mignanelli, chez Valentino. Nettuno est une petite station balnéaire où il a grandi. Il s'est réinstallé là-bas il y a plus de vingt-cinq ans avec son épouse, Simona, pour y élever leurs trois enfants.
Depuis le 10 juillet, c'est avenue George-V – au siège historique parisien de la maison Balenciaga – qu'il se rend, après avoir déménagé dans la capitale. Nommé à la tête des collections de prêt-à-porter et de haute couture de la marque du groupe Kering le 19 mai, il succède à Demna, qui est officiellement parti le 9 juillet, après le défilé de haute couture, pour rejoindre le studio du mastodonte Gucci, à Milan.
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« La Bella Confusione », de Francesco Piccolo : en 1962, l'apogée du cinéma italien
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LeMonde

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« La Bella Confusione », de Francesco Piccolo : en 1962, l'apogée du cinéma italien

Le 9 mai 1962 débute à Rome le tournage de Huit et demi, de Federico Fellini (1920-1993). Cinq jours plus tard commence en Sicile celui du Guépard, de Luchino Visconti (1906-1976). Les deux se terminent en octobre. Deux films qui marquent le sommet du cinéma italien, dont la fréquentation dans les salles n'aura jamais été aussi élevée que cette année-là. Ce cinéma restera immense jusqu'au début des années 1980, mais on peut dire rétrospectivement qu'il atteint ici son apogée, comme le montre l'écrivain et scénariste italien Francesco Piccolo dans un récit sur la production simultanée de ces deux chefs-d'œuvre. La Bella Confusione se veut à la fois une histoire culturelle et sociologique de l'Italie, et un texte intime sur l'obsession de l'auteur pour ces deux films. Huit et demi et Le Guépard partagent une même actrice, Claudia Cardinale. Luchino Visconti, après lui avoir donné un petit rôle dans Rocco et ses frères (1960), déjà aux côtés d'Alain Delon, n'a pas d'autre visage en tête pour incarner la jeune Angelica Sedara, qui finit par épouser Tancrède dans une union scellant la disparition d'un monde aristocratique dans l'Italie de la seconde moitié du XIX e siècle. Fellini, c'est différent. Il n'engage Claudia Cardinale que très tard pour ce film autobiographique, et réécrit son rôle en fonction des disponibilités laissées par Visconti durant son tournage en Sicile, pour lui permettre de s'échapper à Rome. Visconti a tout programmé. Fellini se laisse porter par les circonstances.

« Vous allez me manquer » : les adieux de Benjamin Duhamel à BFMTV avant son arrivée à France Inter
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Le Parisien

time31 minutes ago

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« Vous allez me manquer » : les adieux de Benjamin Duhamel à BFMTV avant son arrivée à France Inter

Un moment chargé d'émotion. À 18h40, ce dimanche, Benjamin Duhamel a tiré sa révérence en direct sur BFMTV, la chaîne qui l'a vu grandir, et qu'il quitte aujourd'hui pour rejoindre France Inter à la rentrée. Une séquence non sans émotion. Le journaliste de 30 ans a tenu à remercier chaleureusement ses collègues, les équipes techniques et éditoriales, ainsi que plusieurs figures de la chaîne, dont Marc-Olivier Fogiel, « l'un de ceux qui m'ont permis de devenir présentateur ». Avec les larmes aux yeux, celui qui avait été accueilli sur l'antenne à seulement 24 ans a tenu à rappeler son attachement à une certaine vision du journalisme : « Notre métier, c'est de faire de l'info, pas de l'opinion. C'est de savoir penser contre soi-même. » Avant de conclure en faisant un clin d'œil à son successeur à l'antenne, Marc Fauvelle : « Tu vas faire des étincelles. » « Vous allez me manquer », a aussi dit le journaliste à destination de ses équipes et collègues, tout en remerciant les téléspectateurs. Et Benjamin Duhamel de parler du futur : « BFM, je suis sûr qu'on se retrouvera. » Son départ de la chaîne d'info en continu marque un tournant dans sa carrière. À la rentrée, Benjamin Duhamel prendra les rênes de l'interview politique de 7h50 sur France Inter et coanimera le « Grand entretien » avec Nicolas Demorand à 8h20, en remplacement de Léa Salamé, qui présentera le « 20 Heures » de France 2 . Un défi de taille dans la matinale la plus écoutée de France, qu'il considère comme « un rêve de gosse ». « Je ne pouvais pas refuser une telle opportunité », confiait-il récemment dans nos colonnes . Issu d'une famille bien connue du paysage médiatique (sa mère Nathalie Saint-Cricq dirige les rédactions nationales de France Télévisions, son père Patrice Duhamel en a été le directeur général), Benjamin Duhamel est diplômé de Sciences-po en 2017. Il débute comme pigiste à RTL, où travaille son oncle Alain Duhamel , avant de rejoindre LCI en 2018, puis BFMTV un an plus tard. Reporter au service politique, il accède en 2023 à la présentation de l'émission « C'est pas tous les jours dimanche », tout en menant l'interview politique du midi.

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Deux romans, deux essais d'histoire, un d'actualité, un de féminisme, un livre d'entretiens… Voici les brèves critiques de sept ouvrages notables en cette vingt-huitième semaine de l'année. Roman. « Uvaspina », de Monica Acito C'est à Naples que la jeune autrice italienne Monica Acito a choisi de camper son premier roman, Uvaspina (« groseille à maquereau »). Arômes, soleil brûlant, bruit des vagues, « la plus belle ville de l'univers » (Stendhal) est ici un monde à part qui fourmille et ne s'arrête jamais. On y suit les aventures d'une famille tout aussi incandescente. Il y a d'abord le couple formé par Graziella, dite la Dépareillée, et Pasquale Riccio, un notaire – ils se sont rencontrés à un enterrement pour lequel la Dépareillée avait été engagée comme « pleureuse professionnelle ». Il y a surtout les deux enfants du couple, dont les personnalités s'opposent. Minnucia, véritable toupie, exubérante, fait preuve d'une grande férocité envers son frère, Uvaspina. Ce dernier, bien plus réservé que sa sœur, est surnommé « femminiello » (« petite fille ») à cause de son « manque de virilité ». Bientôt, il rencontrera Antonio, le pêcheur aux beaux yeux et aux mille histoires et vivra avec lui le début d'une idylle. Superbement traduit de l'italien par Laura Brignon, le roman sollicite également le regard, l'odorat et les papilles, offrant une expérience sensorielle totale. Les corps, la sexualité, la nourriture comme les paysages sont décrits avec panache. La puissance du roman tient à la verve de Monica Acito, à sa langue tantôt crue, tantôt burlesque et toujours humoristique : un mélange étrange et délicieux auquel on s'abandonne avec bonheur. Ad. Le. « Uvaspina », de Monica Acito, traduit de l'italien par Laura Brignon, Sous-sol, 464 p., 24,50 €, numérique 17 €.

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