logo
Affaire Dany Leprince : le mystère du couteau jaune

Affaire Dany Leprince : le mystère du couteau jaune

LeMonde5 days ago
C'est un grand couteau à manche jaune, pour découper le cochon, long de 27 centimètres, avec une lame formidable, et qui pourrait bien être l'une des armes du crime. Dans la soirée du 4 septembre 1994, à la veille de la rentrée des classes, Christian Leprince, sa femme Brigitte et deux de leurs filles, Sandra, 10 ans, et Audrey, 6 ans, ont été tués à l'arme blanche dans un horrible bain de sang. Il n'y a que la petite Solène, 2 ans, qui, dans sa chambre, a échappé au massacre. Une nouvelle expertise de ce fameux couteau pourrait bien faire avancer la vérité d'un grand pas.
Dany Leprince, qui habitait à un jet de pierre de la maison de son frère, à Thorigné-sur-Dué, un bourg de la Sarthe, a été condamné, en 1997, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans, en dépit de ses protestations d'innocence. Les preuves manquent : il n'y avait pas de trace de sang sur ses vêtements, ni empreintes ni trace de son ADN dans la maison de son frère, le mobile est douteux, les témoignages contradictoires… Mais sa femme Martine Leprince – Martine Compain, depuis leur divorce – et leur fille Célia ont juré l'avoir vu tuer son frère – même si elles n'ont pas vu la même chose.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

«La volonté de mon grand-père avec Minuty ? Créer une marque» : retour sur la success story de la famille Matton
«La volonté de mon grand-père avec Minuty ? Créer une marque» : retour sur la success story de la famille Matton

Le Figaro

time26 minutes ago

  • Le Figaro

«La volonté de mon grand-père avec Minuty ? Créer une marque» : retour sur la success story de la famille Matton

Né à Grimaud, Gabriel Farnet a hérité de sa grand-tante à la fin du XIXe siècle la propriété familiale viticole historique de Châteauneuf à Vidauban. Un vignoble de plaine, de grandes unités de 4 à 5 ha d'un seul tenant, une terre rouge et glaiseuse, froid l'hiver, très sec l'été, des pins parasol. Un paysage magnifique. Mais il rêve de la presqu'île qu'il adore. Quand, il apprend que château Minuty est à vendre, il acquiert en 1936, la belle demeure Napoléon III, son oratoire, ses 10 ha de vignobles en coteaux et en mauvais état dans la vallée de Gassin. Un emplacement de choix au bord de la route entre Ramatuelle et Pampelonne. Le groupe de luxe LVMH, déjà propriétaire en 2019 en Provence de château Galoupet, devient en 2023 l'actionnaire principal du château Minuty. Jean-Étienne et François Matton en conservent la direction générale. Le vignoble est conduit selon les principes de l'agriculture raisonnée. Ses grands rosés élaborés à dominante de grenache. Jean-Étienne Matton : «Des extractions sélectives» «Du côté de ma mère, la famille était implantée dans le Var depuis longtemps puisque mon grand-père avait hérité de sa grand-tante, le domaine de Châteauneuf à Vidauban et qu'il s'est ensuite porté acquéreur de Minuty en 1936. Aux commandes de ces deux propriétés viticoles importantes, son ambition était simple : gagner en qualité et, surtout, créer une marque. En épicurien, il fréquentait les bons restaurants et souhaitait que ses vins soient présents sur ces tables. Dès l'acquisition de Minuty concrétisée, le vignoble a commencé à être replanté avant le coup d'arrêt de la Seconde Guerre mondiale. Minuty a été occupé à trois reprises (1943,1944 et 1945). Deux fois par l'armée allemande, la dernière par les Américains. Mais dès l'après-guerre, il a recommencé à œuvrer pour hisser qualitativement Minuty parmi les plus beaux vignobles de Provence. En 1955, le domaine est distingué parmi les crus classés des Côtes de Provence. La vogue n'était pas encore aux rosés. Les rouges et blancs dominaient. Mais mon grand-père fatiguait et il a demandé à sa fille Monique, ma mère et, son mari, mon père, Étienne Matton de quitter Paris pour revenir à ses côtés. La nouvelle génération a apporté son enthousiasme et des idées nouvelles. À lire aussi Le palmarès du Figaro des meilleurs vins rosés de l'été 2025, de 8 à 60 euros Publicité Avec en tête de liste, l'intention de se lancer avec quelques autres propriétaires dans le vin rosé. Les premières bouteilles ont fait leur apparition sur la Côte d'Azur. Chacun dans son coin essayait d'affiner le produit, le rendre le plus élégant et le plus gastronomique possible. Sans même disposer des pressurages à froid. Mon frère François, en 1993 et moi, en 1987, sommes arrivés à cette époque. Juste avant la révolution de la fin des années 1990. Une révolution technique qui a enfin permis de réaliser des extractions sélectives. Un processus indispensable à l'élaboration du rosé puisqu'il permet de transformer la grappe en jus en ne sélectionnant que ce qui nous intéresse. C'est-à-dire, le jus de pulpe (issus des raisins blancs) et non la peau (rouge) qui détermine la couleur et le tanin. Des éléments constitutifs aux vins rouges mais néfastes pour les rosés. Car trop puissants et trop lourds. Des caractéristiques gommées auparavant par la teneur en alcool. Dès lors, nous avons pu travailler sur des maturités plus fraîches, définir un style, une régularité. Au niveau du vignoble, ces progrès ont été assortis d'une recherche d'équilibre dans les acidités du raisin. Depuis que mon frère et moi gérons le domaine, notre volonté d'être très présents sur le marché local, n'a pas faibli. Cannes, Monaco ou la presqu'île de Saint-Tropez sont les plus belles vitrines qui soient pour la promotion de nos vins. Le consommateur nous reste fidèle dès lors que le vin reste fidèle à son concept : précision, régularité, légèreté des arômes et fraîcheur. Des préceptes désormais appliqués avec la même rigueur à notre offre de vins blancs.»

«Laissez-moi faire mon travail» : sur le tournage d'un nouveau film, Scarlett Johansson s'emporte contre des paparazzis
«Laissez-moi faire mon travail» : sur le tournage d'un nouveau film, Scarlett Johansson s'emporte contre des paparazzis

Le Figaro

time26 minutes ago

  • Le Figaro

«Laissez-moi faire mon travail» : sur le tournage d'un nouveau film, Scarlett Johansson s'emporte contre des paparazzis

L'actrice a été aperçue sur le tournage de Paper Tiger de James Gray en train de houspiller des paparazzis qui gênaient son travail et celui de l'équipe du film. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et elle l'a prouvé une nouvelle fois. Alors qu'elle se trouve sur le tournage de Paper Tiger réalisé par James Gray, à New York, Scarlett Johansson a poussé un coup de gueule contre des paparazzis qui prenaient un peu trop de place. Presque méconnaissable dans son look des années 1980 avec ses cheveux blonds courts et ses lunettes de vue XXL, l'actrice a arrêté de jouer sa scène pour s'adresser à un photographe, rapporte Page Six . «Écartez-vous du chemin», a-t-elle crié, en faisant un geste de la main pour que l'individu se décale. «Je travaille. je comprends que vous aussi vous travaillez, mais laissez-moi faire mon travail. Soyez respectueux». Pour ce nouveau long-métrage, qui devrait sortir en 2026, Scarlett Johansson sera devant la caméra aux côtés d'Adam Driver et de Miles Teller. L'histoire parle de deux frères qui, dans leur poursuite du rêve américain, se retrouvent empêtrés au cœur d'une affaire liée à la mafia russe. À lire aussi «L'attaque vient toujours du rapace qu'on ne soupçonnait pas» : le mari de Scarlett Johansson réagit à son baiser avec Jonathan Bailey Publicité De succès en succès Ces derniers temps, Scarlett Johansson est sur tous les fronts. Après avoir foulé le tapis rouge du 78e Festival de Cannes pour présenter son propre film Eleonor the Great, elle est désormais à l'affiche du dernier volet de Jurassic World : Renaissance, aux côtés de Jonathan Bailey (La Chronique des Bridgerton). Ce nouveau rôle a permis à l'actrice d'arriver en tête du top 100 des stars dans des rôles principaux au box-office mondial, selon The Numbers, le média spécialiste de l'analyse financière du cinéma. L'interprète de Black Widow dans la franchise Marvel est devenue l'actrice la plus rentable de l'histoire du cinéma et a devancé Samuel L. Jackson et Robert Downey Jr. Le total de ses gains au box-office se compte en milliard et serait de 12.998.975.976 dollars, selon The Numbers. Une carrière plus que prolifique et qui est loin d'être terminée.

« J'aurais aimé que mon père me demande pardon » : Thierry Beccaro porte son enfance maltraitée au Festival d'Avignon
« J'aurais aimé que mon père me demande pardon » : Thierry Beccaro porte son enfance maltraitée au Festival d'Avignon

Le Parisien

time26 minutes ago

  • Le Parisien

« J'aurais aimé que mon père me demande pardon » : Thierry Beccaro porte son enfance maltraitée au Festival d'Avignon

Un chevalet, de la peinture et des toiles. Pinceau à la main, Thierry Beccaro peint tout en parlant. Pendant un peu plus d'une heure, l'ancien animateur de « Motus » brosse par petites touches ce qui aura abîmé son enfance, la peur et les coups. Ceux de son père. Dans « Je suis né à 17 ans », paru en 2018 chez Plon, l'ancien animateur et comédien avait raconté la maltraitance dont il avait été victime et qui ne s'est arrêtée qu'à l'âge de 17 ans, quand il a quitté la maison. Après l'adaptation pour la télévision en 2022, le voici désormais seul en scène — une première pour lui — avec ce vécu difficile que sublime le texte signé Emmanuel Robert-Espalieu. La pièce n'est pas un témoignage direct, mais une traversée incarnée, on entre dans le ressenti pour évoquer la mémoire et la résilience. Il est là, debout devant sa toile, à choisir ses couleurs qui lui évoquent des souvenirs.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store