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À la Villette, la Cité des enfants a fait peau neuve : un nouvel enchantement pour les 5-10 ans

À la Villette, la Cité des enfants a fait peau neuve : un nouvel enchantement pour les 5-10 ans

Le Parisien04-07-2025
Dans la Maison bizarre, le verre à pied a vraiment un pied, la fourchette s'est transformée en brosse à dents, des monstres surgissent des livres, du réfrigérateur et le four chauffe des nouilles aux crocodiles. Bienvenue à la nouvelle Cité des enfants, à Paris (XIXe) ! Dédiée aux 5-10 ans et non plus aux 5-12 ans (les plus grands s'y ennuyaient), le site de la cité des Sciences a rouvert mardi 1er juillet, après un an de travaux. La version précédente, âgée de 17 ans, ne collait plus à l'air du temps.
Si l'espace des jeux d'eau, le plus prisé des visiteurs, est resté pratiquement le même, un vent de couleurs et de modernité a soufflé tout le reste. Les espaces se divisent en éventail autour d'une place centrale dotée de bancs à coussins.
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Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection
Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection

Le Parisien

time27 minutes ago

  • Le Parisien

Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection

La détection d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de bovins entraînera l'abattage total des animaux dans le foyer d'infection et une campagne de vaccination obligatoire dans une zone de 50 km autour du foyer, a annoncé le ministère de l'Agriculture ce mercredi. « La mise en place de périmètres réglementés », incluant des limitations de mouvements du bétail, est également au programme. Ces mesures, destinées à faire face à l'apparition fin juin en France de cette maladie non transmissible aux humains, font partie de la stratégie nationale adoptée lors d'une réunion extraordinaire du Comité national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), instance qui réunit les professions agricoles, les syndicats, des vétérinaires et des scientifiques. Cette stratégie a été « validée à l'unanimité des membres, sauf une voix », précise le gouvernement dans un communiqué, au moment où des militants de la Confédération paysanne bloquent l'accès à des exploitations infectées en Savoie et en Haute-Savoie afin d'empêcher l'abattage des animaux. Après l'apparition d'un premier cas le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Depuis, la propagation est rapide : au 15 juillet, « ce sont 24 foyers qui ont été confirmés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie », précise le ministère. « La DNC n'est pas transmissible à l'être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l'alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d'insectes », rassure le communiqué. La maladie « se propage par les mouvements d'animaux infectés ou via des insectes vecteurs », comme les taons et mouches piqueuses. Observée « massivement dans les Balkans, en Grèce et en Bulgarie, à la fin des années 2010 », la DNC « a pu être éradiquée de cette zone grâce à une campagne de vaccination établie conjointement avec les mesures de biosécurité », rappelle le ministère. Un argument qui ne convainc pas tous les agriculteurs. « On a vu ce qui s'était passé en Grèce, dans les Balkans, on sait très bien que l'abattage total, ce n'est pas du tout une solution, que la maladie se propage quand même, et qu'en fait, par contre, ce sont des vies broyées, sacrifiées, et ça, ce n'est pas tenable », avait déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) la porte-parole de la Confédération paysanne, Fanny Métrat, avant la réunion. Sur X, différents élus ont aussi montré leur hostilité à l'abattage préventif. C'est le cas des députés insoumis Jean-François Coulomme, élu de la 4e circonscription de Savoie, et Mathilde Hignet, élue de la 4e circonscription d'Ille-et-Vilaine.

Ordonnances douteuses de prégabaline : un médecin nantais interdit d'exercer pendant 5 ans
Ordonnances douteuses de prégabaline : un médecin nantais interdit d'exercer pendant 5 ans

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Ordonnances douteuses de prégabaline : un médecin nantais interdit d'exercer pendant 5 ans

Un médecin nantais a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel à deux ans de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer pendant cinq ans, pour avoir délivré indûment des prescriptions de prégabaline, un antiépileptique détourné en drogue commercialisé sous le nom de Lyrica depuis 20 ans en France. Le médecin de 62 ans était jugé entre autres pour escroquerie, prescription non conforme d'un médicament classé comme stupéfiant et mise en danger d'autrui, soupçonné d'avoir délivré 541 prescriptions de prégabaline à 106 patients de manière indue. Il a également été condamné à une amende de 50 000 euros. Face au tribunal, le médecin généraliste a affirmé avoir délivré des ordonnances « en attendant que le patient soit pris en charge » par un addictologue : « Le sevrage brutal peut entraîner des crises convulsives », a-t-il souligné. Il a également expliqué avoir fait l'objet de menaces de la part de patients. « On sait que dans l'état de manque il y a des risques d'impulsivité. J'ai pu faire la prescription pour protéger mon intégrité physique », a-t-il affirmé, veste beige, cheveux bruns coiffés en arrière. Le médecin a regretté à la barre de ne pas avoir formulé « un appel à l'aide nécessaire » auprès des autorités. Plusieurs patients ayant reçu des prescriptions à répétition entre 2021 et 2023 ont été entendus lors de l'enquête, expliquant avoir souffert d'addiction et avoir connu ce praticien par le bouche-à-oreille. D'après l'enquête, le médecin a prescrit dans certains cas des doses deux fois supérieures à la posologie maximale. Son avocat, Me Matthieu Creach, avait demandé au tribunal de ne pas prononcer d'interdiction d'exercer, soulignant que les 541 ordonnances représentaient « une goutte dans la pratique » de ce médecin répondant présent auprès d'une patientèle défavorisée quand « les créneaux Doctolib sont pleins et les urgences débordées ». Il a déclaré à l'AFP que son client se réservait la possibilité de faire appel. Le médecin avait déjà fait l'objet de mises en garde du conseil de l'Ordre des médecins de Loire-Atlantique - partie civile au procès - quant à ses prescriptions d'un opioïde en 2011, puis d'un médicament de substitution à l'héroïne en 2017. Fin 2023, des pharmaciens nantais avaient fait part aux autorités de leurs doutes quant à la régularité d'ordonnances de prégabaline, émanant d'un même médecin. Il a été identifié par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), également partie civile, comme le plus grand prescripteur dans les Pays de la Loire de cette substance détournée pour ses effets anxiolytiques et euphorisants. Face à l'augmentation des cas d'abus, de dépendance, de mésusage et d'ordonnances falsifiées, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a restreint en mai 2021 les conditions de prescription de la prégabaline, qui fait désormais l'objet d'une ordonnance sécurisée .

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