
Budget 2026 : que rapporte le lundi de Pentecôte depuis la suppression de ce jour férié ?
40 milliards d'euros d'économies
, il y aura forcément des mesures impopulaires. À commencer par la possible suppression de deux jours fériés, envisagée selon nos informations par le Premier ministre
François Bayrou
, qui doit présenter ce mardi
les grandes orientations du budget 2026
à partir de 16 heures. Un tel choix agacerait, sans aucun doute, les Français. Mais il ne serait pas inédit.
En 2003,
après la canicule meurtrière,
Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre, annonce la suppression du jour férié du
lundi de Pentecôte
pour créer une « journée de solidarité » et financer des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées.
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19 minutes ago
- Le Figaro
Pyrénées-Atlantiques : un homme déjà condamné pour violences mis en examen pour le meurtre de sa conjointe
L'homme de 39 ans avait écopé en mars 2023 d'une peine de six mois de prison avec sursis probatoire renforcé pendant deux ans pour violences conjugales envers la victime, et avait été placé en garde à vue lundi. Deux jours après la mort de sa conjointe, le suspect de 39 ans, qui était placé en garde à vue depuis lundi, a été mis en examen pour «meurtre par conjoint», a-t-on appris mercredi du parquet de Pau, confirmant une information de la presse locale. Une information judiciaire a été ouverte mardi et l'homme a lui été incarcéré dans l'attente de sa présentation vendredi à un juge des libertés et de la détention. Publicité Les causes de la mort à déterminer Lundi, peu après une heure du matin, le mis en cause a appelé les secours, indiquant que sa compagne de 37 ans ne respirait plus, alors qu'elle se trouvait chez lui, dans un appartement à Orthez (Pyrénées-Atlantiques). L'homme de 39 ans a admis «avoir mis une gifle assez forte à la victime vers 16 heures, mais précise que celle-ci était consciente. Il dit l'avoir surveillée pendant la soirée et met en avant le fait que cette dernière a pris des médicaments», a indiqué mercredi le procureur de la République de Pau, Rodolphe Jarry. Un certain nombre de médicaments ont été retrouvés sur les lieux, précise le magistrat. Une autopsie sera réalisée jeudi par l'institut médico-légal de Toulouse pour déterminer les causes exactes de la mort. Le suspect déjà condamné pour des faits de violences conjugales Le mis en cause, défavorablement connu par la justice avec neuf condamnations à son casier pour des affaires de stupéfiants et des violences aggravées, a été condamné en mars 2023 à six mois de prison avec sursis probatoire renforcé pendant deux ans pour violences conjugales envers la victime. Il avait aussi reçu une interdiction d'entrer en contact avec elle. Il n'avait pas fait l'objet de nouveau signalement ou de plainte de sa compagne depuis, précise le parquet. En 2023, 96 femmes ont été victimes de meurtre conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié fin novembre 2024.


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« Pour redresser la France, il existe d'autres solutions qu'étrangler les forces vives du pays »
TRIBUNE - Alors que le premier ministre François Bayrou a présenté ce mardi 15 juillet ses pistes pour le prochain budget 2026, onze porte-voix de Nouvelle Énergie proposent un contre-projet, axé sur la réduction du périmètre de l'État et la relance de la production de richesses. Le dernier rapport de la Cour des comptes, rendu public le 2 juillet, est sans appel : la France vit largement au-dessus de ses moyens. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Notre déficit atteint 5,8 % du PIB – le plus haut de la zone euro – et la dette explose, fruit de décennies de facilité budgétaire, de démagogie redistributive et d'un déni structurel face à l'impératif de réforme. Publicité Depuis 2019, la dette a augmenté de 38 %, tandis que le PIB ne progressait que de 20 %. Faut-il vraiment un électrochoc pour réagir ? Le gouvernement godille, un mouvement à droite, mouvement à gauche, promet des économies sans en détailler les modalités, et continue d'alourdir les prélèvements. Le résultat est connu : une croissance en berne, un investissement privé découragé, un exode des talents, et un sentiment d'injustice fiscale qui nourrit la colère démocratique. À cette navigation à vue, avec David Lisnard, nous opposons une stratégie claire, construite autour de deux piliers : réduire le périmètre de l'État, ainsi que la bureaucratie, et relancer la production de richesses. C'est le seul moyen d'éviter à notre pays un destin à la grecque. Avec 57 % de dépenses publiques rapportées au PIB, la France est la plus dépensière au monde. Et pour quels résultats ? Services publics dégradés, hôpital en tension, école en crise, sécurité en déliquescence. La France détient le record européen des prélèvements obligatoires (46 % du PIB), et pourtant les recettes fiscales diminuent. Pourquoi ? Parce que les actifs s'adaptent : départs à l'étranger, travail informel, arbitrages contre l'investissement. Nous proposons : la privatisation des fonctions non régaliennes, quand cela est possible, et l'introduction de concurrence dans les services publics ; la réduction progressive de 600 000 postes dans les fonctions administratives, par le non-remplacement des départs naturels, via la mobilité et la numérisation, et pour redéployer les moyens vers les missions de terrain ; le recentrage de l'État sur ses missions fondamentales : sécurité, justice, diplomatie, indépendance énergétique et numérique. Publicité Il faut sortir de la logique du rabot budgétaire et de la spirale de l'impôt. Trop d'impôt tue l'impôt. La France détient le record européen des prélèvements obligatoires (46 % du PIB), et pourtant les recettes fiscales diminuent. Pourquoi ? Parce que les actifs s'adaptent : départs à l'étranger, travail informel, arbitrages contre l'investissement. Nous proposons : la convergence des régimes de retraite publics et privés, avec un étage de capitalisation obligatoire pour garantir la soutenabilité ; une allocation sociale unique plafonnée, recentrée sur les publics réellement fragiles, pour mettre fin à l'empilement incohérent d'aides sociales avec carte Vitale biométrique et fichier national interconnecté pour lutter contre la fraude sociale ; la fin de l'Aide médicale d'État (AME) au profit d'une aide d'urgence contrôlée ; une simplification de la TVA vers deux taux (12,5 % et 20 %), plus lisible, plus juste, moins propice à la fraude ; une refonte complète de la politique du logement, inefficace malgré des milliards engloutis. Notre dépendance aux importations nuit à notre balance commerciale, alourdit nos dépenses publiques et dévalorise notre industrie. Mais aussi : la suppression, la fusion et la privatisations ciblée d'agences et opérateurs publics aujourd'hui redondants et coûteux, pour dégager plus de dix milliards d'euros d'économies structurelles sans sacrifier les missions essentielles ; la fin des aides inflationnistes dans le logement, la réduction des aides publiques aux entreprises à faible effet de levier et révision du CIR ; la réforme de notre système de santé par la désétatisation des hôpitaux, la suppression des ARS, et la réduction des surcoûts pour plus d'efficacité et de proximité ; la conditionnalité des aides sociales à la résidence et à la contribution effective en France. Ces choix clairs permettront d'alléger les charges qui pèsent sur le travail, de relancer l'investissement et de financer la sécurité, la justice et l'éducation, piliers d'un État fort, efficace et recentré sur ses missions régaliennes. Notre plan consiste à réaliser 200 milliards d'économies sur cinq ans, soit 7 points de PIB, avec l'objectif d'atteindre une baisse de 10 points de PIB. Cette trajectoire passe par une gestion par missions, des objectifs clairs, une culture de l'évaluation et un retour au bon sens. Publicité David Lisnard l'a rappelé à de multiples reprises : on ne retrouvera pas l'autonomie budgétaire sans souveraineté énergétique. Notre dépendance aux importations nuit à notre balance commerciale, alourdit nos dépenses publiques et dévalorise notre industrie. À lire aussi Retraites, prestations sociales, impôt sur le revenu... François Bayrou annonce une «année blanche» en 2026 Il est temps de : prolonger les centrales existantes autorisées par l'ASN dont le coût est de 5€ MWh à comparer au coût des ENR ; relancer un programme nucléaire de nouvelle génération, fondé sur les SMR et les réacteurs EPR2, donner un cap stratégique à la filière hydroélectrique, aujourd'hui bridée par les dogmes « verts », lever les blocages à l'exploitation de nos ressources naturelles, y compris minières, dans le respect des normes environnementales, favoriser l'agrégation énergétique territoriale pour permettre aux collectivités d'investir dans la production d'énergie renouvelable pilotable local. Le redressement des comptes publics n'est pas un exercice technique, c'est une exigence politique et morale. Car chaque euro mal dépensé est un euro volé à la jeunesse, à la défense nationale ou à la prospérité des générations futures. 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Blé : la récolte en hausse de 27% en France en 2025
Les chiffres de rendement et de qualité sont bien meilleurs que ceux de la moisson désastreuse de l'an dernier, selon les premières estimations du ministère de l'Agriculture. La récolte est estimée à 32,6 millions de tonnes. C'est un indicateur scruté de près. La production de blé est attendue à 32,6 millions de tonnes en 2025 en France, en hausse de 27% par rapport à la moisson désastreuse de l'an dernier, selon les premières estimations du ministère de l'Agriculture publiées mercredi. «On a plutôt le sourire, même s'il faut rester prudent à ce stade. On va vers une bonne récolte (...) avec de bons rendements et une belle qualité», a commenté Benoît Piétrement, président du conseil spécialisé sur les grandes cultures à l'établissement public FranceAgriMer, lors d'un point presse.