
« La fraude est certainement nationale » : dans l'Oise, Lidl et Action épinglés pour avoir ouvert illégalement
Mesnil-en-Thelle
, dans l'
Oise
.
Si le supermarché vient de réaliser des travaux, il encourait, dans les textes, des poursuites au pénal car son parking n'était pas adapté aux piétons, vélos et personnes à mobilité réduite. Parmi les irrégularités notées, des emplacements de stationnement goudronnés au lieu d'être « perméabilisés », c'est-à-dire couverts d'un revêtement favorisant le ruissellement de l'eau.
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6 hours ago
- Le Parisien
Une filiale de Korian mise en examen pour la mort d'un résident d'Ehpad en 2019
Medotels, une filiale du groupe Clariane (ex-Korian), est dans la tourmente. Le groupe a été mis en examen le 17 juin après la mort d'un résident de 87 ans, Léon A., hébergé dans l'Ehpad Korian Jardins d'Alésia à Paris en 2019. Une information judiciaire avait été ouverte après une plainte avec constitution de partie civile de la veuve déposée en septembre 2020. La structure a aussi été chargée pour mise en danger d'autrui et pratiques commerciales trompeuses. D'après des éléments de l'interrogatoire d'une responsable, les manquements imputés à cet Ehpad auraient causé une dénutrition sévère de l'octogénaire, une mauvaise administration de ses médicaments, un suivi insuffisant de ses troubles respiratoires, ce qui aurait mené à son hospitalisation en urgence onze jours après son entrée, puis à son décès. On lui reproche également d'avoir accueilli, sans autorisation, des résidents temporaires dans l'établissement et d'avoir failli en termes d'encadrement de l'équipe soignante. Le médecin coordonnateur officiant juste avant l'arrivée de Léon A. a évoqué des « dysfonctionnements énormes » au sein de l'Ehpad. Confirmant « un rangement des médicaments aléatoire », « des produits périmés », « des absences répétées par épuisement », mais aussi « 12 décès en à peine deux mois, des chutes non déclarées, des soins non faits » ce qui aurait engendré des hospitalisations . « Professionnellement, je me sentais en danger et humainement, je ne pouvais plus cautionner quoi que ce soit », a-t-il ajouté. Il était en arrêt maladie un mois avant les faits. Au moins deux infirmiers ont également attesté de problèmes de suivi des patients dans l'établissement. Interrogée par l'AFP, la responsable de l'Ehpad n'a pas souhaité commenter dans le détail ces assertions, répliquant toutefois que « c'est la mission du médecin coordinateur d'assurer la qualité des soins sur un établissement ». D'après des documents versés à l'enquête cités par le juge d'instruction, il n'y avait pas de « médecin coordinateur sur l'entier séjour » de Léon A. Il n'y avait « aucune obligation » d'en avoir, a répondu la responsable, évoquant une organisation aujourd'hui « différente ». « Medotels est totalement en empathie avec la douleur de la famille mais il est clair pour nous qu'il n'y a pas de responsabilité pénale. On verra ce qu'il en sera à l'issue de cette information judiciaire », a indiqué Me Emmanuel Daoud, avocat de la société.


Le Figaro
9 hours ago
- Le Figaro
Presse: éviction du directeur du groupe Sud Ouest, qui ira aux prud'hommes
Le directeur général de GSO, maison-mère du quotidien régional Sud Ouest, a été révoqué vendredi en raison de «performances pas au niveau» et d'un management jugé conflictuel selon une source proche de la direction, une éviction qu'il dit vouloir contester aux prud'hommes. Nicolas Sterckx, âgé de 60 ans et à la tête du Groupe Sud Ouest (GSO) depuis 2022, a été licencié mi-juillet pour «faute grave», puis révoqué de son mandat vendredi matin en conseil d'administration, a-t-on appris auprès de l'intéressé et de plusieurs sources. «Il y a eu une longue dégradation des rapports entre l'actionnaire et le directeur général, qui sont la conséquence de performances pas au niveau (...) de ce qu'il avait promis», a déclaré à l'AFP une source proche de la direction, faisant également état d'un management «crispant». Publicité Nicolas Sterckx a notamment conduit une diversification du groupe et mené un plan de départs volontaires d'environ 80 emplois, dont 18 journalistes, qui a provoqué une courte grève de la rédaction. David Patsouris, délégué du Syndicat national des journalistes (SNJ), a évoqué un «dialogue social extrêmement difficile» et des «budgets irréalistes sur le plan publicitaire». L'élu a néanmoins salué le ralentissement de l'érosion des ventes de l'édition papier du journal, «quelque peu freinée». Absent depuis début avril pour cause d'arrêt-maladie lié à «un burn-out», Nicolas Sterckx a dénoncé auprès de l'AFP des «procédés abjects» et assuré vouloir contester son licenciement aux prud'hommes. «Un plan de départ, ça ne plaît jamais», s'est-il défendu au sujet de son management, réfutant de «toute (sa) force» le terme de «faute grave». «Je comprends qu'après avoir restructuré une boîte, on ait envie de changer de capitaine», a-t-il déclaré. Le quotidien Sud Ouest, diffusé à 177.000 exemplaires par jour en 2024 selon l'ACPM/OJD, emploie environ 700 salariés dont 230 journalistes. GSO va désormais être dirigé par Olivier Cotinat, président du conseil d'administration qui assurera aussi le poste de directeur général. «Il a des fonctions pour l'instant temporaires», souligne David Patsouris du SNJ, qui s'attend à la nomination prochaine d'un nouveau DG. Quant à la direction de la Sapeso, société éditrice de Sud Ouest incluant sa régie, elle sera assurée par Christophe Galichon, actuel secrétaire général de GSO. La Sapeso a essuyé en 2024 une perte de 2,5 millions d'euros, tandis que GSO, qui chapeaute aussi d'autres quotidiens régionaux (Charente Libre...) et des filiales audiovisuelles ou événementielles, se dit rentable.


Le Figaro
10 hours ago
- Le Figaro
Après le rachat d'Humensis, les éditions Albin Michel se réorganisent et lancent un plan social
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Acquis il y a six mois, Humensis verra ses maisons d'édition réparties en trois pôles. Un tiers de ses salariés seront licenciés ou reclassés. Six mois après avoir avalé Humensis, Albin Michel peaufine sa nouvelle organisation. Jeudi, devant son conseil économique et social, le groupe d'édition indépendant a détaillé la façon dont il comptait redessiner l'ensemble autrefois détenu par Scor. Les maisons d'édition issues du rachat seront réparties en trois pôles : « littérature et documents », dans lequel seront logés Les Éditions de l'Observatoire, les Équateurs et Passés composés ; « sciences humaines », axé autour de la maison Puf ; enfin, le pôle « éducation », où évolueront Belin, Classico ou encore Boscher. Le président d'Albin Michel, Gilles Haéri, supervisera les deux premiers pôles. Celui dédié à l'éducation sera chapeauté par Véronique Graal. L'ensemble des maisons resteront indépendantes et conserveront chacune leur propre ligne éditoriale. Si Muriel Beyer, ex-directrice générale adjointe d'Humensis, conserve la tête des Éditions de l'Observatoire, la plupart des anciens dirigeants du groupe vont céder…