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«Mon visage ne racontait plus rien» : le paradoxe du Botox, qui comble les rides... et gèle les émotions ?

«Mon visage ne racontait plus rien» : le paradoxe du Botox, qui comble les rides... et gèle les émotions ?

Le Figaroa day ago
Réservé aux abonnés
Dans une société du jeunisme et de l'ultra-maîtrise, les injections de toxine botulique permettent de garder la face. Mais en figeant les visages, ne figent-elles pas aussi nos émotions ? Les chercheurs s'interrogent.
Pendant huit ans, Adeline Ducron, 47 ans, chasseuse de têtes, a suivi scrupuleusement les recommandations de son médecin esthétique. Une routine à base de conseils diététiques, de séances de sport, de peelings et de traitements par comblement. «J'ai reçu, je dirais, une centaine de piqûres de Botox au total (en comptant le nombre de points d'injection et non le nombre de seringues utilisées, NDLR)», estime-t-elle. «Au début, c'était magique. Je me trouvais fraîche, sereine, impeccable. Mais avec le temps, quelque chose s'est détraqué», confie-t-elle. Adeline évoque les réunions pendant lesquelles ses collègues ne parvenaient pas à décrypter ses mimiques. Les blagues tombées à plat, ou encore les moments intimes où elle se sentait comme déconnectée. «Mon visage ne racontait plus rien. Même moi, parfois, je ne savais plus si ma nature était vraiment joyeuse ou aussi dure que le reflet renvoyé par le miroir», décrit-elle.
Se sentir vivante
Il y a un an, suite à une rupture sentimentale brutale, elle remet en…
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Pourquoi après un cancer de la peau, il faut redoubler de vigilance vis-à-vis du soleil

Réservé aux abonnés Les personnes ayant déjà eu un mélanome ou un carcinome savent que les UV sont un facteur de risque important, mais appliquent encore trop peu les gestes de protection. C'est un paradoxe qui inquiète les dermatologues : le lien entre exposition solaire et cancer de la peau ne fait plus débat, mais dans les faits, les gestes de photoprotection restent trop peu appliqués. Y compris chez ceux qui devraient être les plus vigilants : les patients ayant déjà eu un cancer cutané. Qu'il s'agisse d'un mélanome, le plus rare mais aussi le plus redoutable des cancers de la peau, ou d'un carcinome, plus fréquent et généralement moins agressif, les patients peinent à modifier durablement leurs comportements face au soleil. Et pourtant, le danger est bien réel. « Le risque est significativement accru chez les patients ayant un antécédent de cancer cutané, ce qui justifie une surveillance dermatologique rigoureuse et une photoprotection renforcée », rappelle le Pr Eve Maubec, dermatologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny et membre de la Société française de dermatologie. Le risque de second mélanome est estimé à environ 5 %, et bien plus pour les carcinomes. Les patients connaissent le risque... mais ne se protègent pas Or…

Les grottes des Canalettes, « Versailles souterrain des Pyrénées », se découvrent au frais au pied du Canigou
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Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Les grottes des Canalettes, « Versailles souterrain des Pyrénées », se découvrent au frais au pied du Canigou

Rien de mieux pour se remettre de la canicule que de se réfugier sous terre… En ce début d'été caniculaire, les grottes des Canalettes sont ainsi une destination de premier choix. Au pied du massif du Canigou, à 300 m de Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales), cité médiévale classée au patrimoine mondial de l'Unesco, la température naturelle ambiante y est à 14 °C en permanence, et le contact avec les minéraux accumulés sur les parois, de haut en bas, aide au rafraîchissement de l'esprit. Surnommé « Le Versailles souterrain des Pyrénées », ce site a été découvert en 1981 par un petit groupe de spécialistes, conduit par Edmond Delonca, professionnel du forage et lui-même plongeur-spéléo. La troupe regroupant Henri Salvayre, illustre hydrogéologue , Joseph Pujol et Henri Lozano s'était mise en tête de suivre le cheminement des eaux souterraines dans la vallée de la Têt qui dévalent des sommets pyrénéens. Ces disciples d'Édouard-Alfred Martel, père de la spéléologie , vont alors déboucher, le 8 mai 1982, dans la Salle Blanche, remarquable par ses concrétions et ses draperies, avant de poursuivre leur exploration. Un peu plus loin, ils découvrent ainsi le Lac aux Atolls, qui stocke dans sa quiétude absolue les eaux de ruissellement. C'est alors que la seconde partie de l'aventure commence, à la force des bras, pour dégager des tonnes de sédiments accumulés au fil des millénaires, du sol au plafond, puisque aucun engin ne peut intervenir sous terre. Petit à petit, les grottes seront ainsi aménagées et rendues accessibles au public à partir de 1984. Quatre décennies après ces premiers moments de contemplation dans la salle blanche, elles sont devenues une curiosité touristique prisée, 80 000 visiteurs en moyenne s'y pressant chaque année. « On peut vraiment dire que tout commence dans la Salle Blanche. C'est leur premier moment d'émerveillement qui va ensuite se prolonger dans ce réseau souterrain pour accéder jusqu'au Temple d'Angkor, la salle la plus vaste, là ou se tiennent les spectacles », explique Béatrice Delonca. Fille du meneur de l'expédition de 1982, elle a été contrainte en 2013 de prendre les commandes de l'affaire familiale, après la tragique disparition de son père. « Les fractures impressionnantes que l'on peut observer sur les parois sont le résultat des mouvements de la terre, la collision des plaques tectoniques avec de gigantesques éboulements. Ces cavités sont d'origine purement mécanique. L'érosion a fait le reste », poursuit Béatrice De Lonca, pointant du doigt les plaques de marbre rose pliées. Au bout d'une petite heure de ce voyage sous terre, la visite aboutit au « Temple d'Angkor », qui appartenait à un autre réseau de grottes découvertes dans les années 1950 depuis le village de Fuilla (Pyrénées-Orientales). Cette cavité contient de nombreuses structures naturelles et rappelle l'architecture d'un temple khmer au milieu de la jungle. C'est dans cette même salle qu'un spectacle son et lumière est présenté pour achever la visite. La création 2025 dure une dizaine de minutes. Ses auteurs sont vivement inspirés par les quatre éléments principaux – l'eau, l'air, la terre et le feu –, pour une séquence de lâcher prise et de relaxation. Sans oublier de fournir un cinquième élément : la fraîcheur. Pratique : les grottes des Canalettes , à Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales), sont ouvertes tours les jours de 10 heures à 17h30, jusqu'au 31 août 2025, puis à des horaires plus restreints jusqu'au 2 novembre prochain. Tarif : 12 euros par personne pour les plus de 12 ans, 6 euros pour les 5-12 ans. Plus d'informations et réservation recommandée sur le site des grottes.

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En France, il n'y a plus d'argent nulle part . Trois toutes petites communes de Seine-et-Marne en font les frais. Fublaines, Montceaux-lès-Meaux et Villemareuil — des villages situés du nord du département cumulant 2 410 habitants — n'ont pas les moyens de réparer la voie communale n° 5 (VC5) qui les relie entre eux et qui est fortement endommagée. Route très étroite, accotements instables et trous un peu partout , voici la physionomie qu'offre cet axe routier. Pour ne pas mettre en péril la vie des usagers, les trois maires (sans étiquette) des communes concernées se sont mis d'accord pour passer la route à sens unique et réduire la vitesse (de 50 à 30 km/h sur une portion et de 70 à 50 km/h sur l'autre). Ces mesures sont effectives depuis le lundi 7 juillet.

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