Les images impressionnantes des feux qui consument le sud de l'Europe
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Le Parisien
24 minutes ago
- Le Parisien
Versailles : centre de neurologie, maison de soins palliatifs, extension de l'hôpital… l'offre de santé s'étoffe
Trouver un médecin à Versailles (Yvelines) dans l'urgence n'est pas toujours facile, mais pas non plus une mission impossible. Contrairement à certains secteurs des Yvelines confrontées à la désertification médicale , la cité royale tire à peu près son épingle du jeu. Selon la caisse primaire d'assurance Maladie (CPAM), elle compte actuellement 73 généralistes, 75 dentistes, 15 ophtalmologues 24 gynécologues, 21 psychiatres pour près de 84 000 habitants. Des chiffres quasiment inchangés depuis cinq ans. Durant cette période, elle a perdu 2 généralistes, mais gagné 4 gynécologues.
Le Parisien
24 minutes ago
- Le Parisien
Marre d'arroser et d'entretenir ? Créez votre massif d'inspiration sauvage !
Un massif d'inspiration sauvage ne signifie pas un espace négligé. Il s'agit plutôt de bien le penser dès la plantation pour ensuite laisser faire la nature, comme dans une prairie ou un maquis. L'objectif : obtenir un ensemble stable et pérenne au fil des saisons, sans intervention humaine. Le choix des plantes est crucial dans la réussite d'un massif sans arrosage, tout comme l'observation du climat local. En effet, une plante supportant bien la sécheresse dans le Sud ne résistera pas dans une zone plus fraîche ou plus humide. L'idéal est donc de sélectionner des plantes xérophytes, c'est-à-dire capables de se débrouiller seules : elles résistent à la chaleur, captent et conservent la moindre humidité et vont, si besoin, chercher l'eau en profondeur. Chaque plante a également des besoins spécifiques concernant le sol ou l'exposition. Pour obtenir un joli massif, associez les plantes aux besoins similaires tout en introduisant de la diversité. Différents types de végétaux (de l'arbuste au couvre-sol), avec des périodes de floraisons échelonnées, permettent d'organiser le massif en strates et de conserver son attrait tout au long de l'année. Pour parvenir à créer un massif sauvage complètement autonome, il faut en penser les fondations avec soin. Le sol doit être suffisamment drainant pour éviter l'excès d'humidité. Vous pouvez pour cela mélanger la terre avec du sable ou du gravier fin. Il est possible d'ajouter un peu de matière organique au moment de la plantation, mais mieux vaut ensuite laisser les plantes s'autogérer. Le paillage est en revanche indispensable afin de maintenir la fraîcheur du sol, de freiner la levée des adventices et de réduire l'érosion. Il est en outre bénéfique pour la biodiversité. Avec les bonnes espèces plantées à l'automne, l'arrosage reste sommaire la première année, puis devient inutile. Dans un jardin sauvage, on accepte une certaine liberté de forme . La taille ne se fait qu'en cas de besoin, en fin d'hiver ou en début de printemps, pour supprimer les parties malades ou mortes. Mieux vaut laisser les tiges sèches pendant l'hiver, elles isolent et servent d'abri aux insectes utiles. Voici quelques belles compositions, pensées en fonction de l'orientation du massif. Bien sûr, il en existe bien d'autres, à vous de composer selon votre espace et vos préférences. Avec un massif sauvage, vous faites déjà un pas vers un jardin libre et durable. Pour aller plus loin, laissez-vous tenter par le jardin-forêt , où l'on mêle arbres, vivaces et cultures comestibles en parfaite autonomie.
Le Parisien
24 minutes ago
- Le Parisien
« La loi Duplomb ne passe pas » : scientifiques et associations de patients appellent le Conseil constitutionnel à la censurer
« La loi Duplomb ne passe pas » auprès des Français, des scientifiques et de « nombreux agriculteurs » car elle est « dangereuse pour la santé de nos concitoyens », affirme ce mardi une tribune de sociétés savantes et d'associations de patients. Elle appelle le Conseil constitutionnel à rejeter le texte. Celui-ci se prononcera « a priori » le 7 août. Alors que la pétition contre cette loi, qui permet la réintroduction sous conditions d'un pesticide interdit en France depuis 2018, a dépassé ce lundi la barre des deux millions de signatures , cette tribune publiée par Le Monde appelle les Sages à « répondre à l'exigence démocratique exprimée fortement par les citoyens français ». « Le Conseil constitutionnel doit constater l'incompatibilité de la loi Duplomb avec le principe de précaution inscrit dans la Charte de l'environnement » et ainsi « protéger les générations futures d'un texte qui compromet, sans l'ombre d'un doute raisonnable, la santé des jeunes, des enfants et de ceux à naître », affirment les signataires. Parmi eux : Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer Colère, Magali Leo, coordinatrice d'Action Patients, Agnès Linglart, présidente de la Société française de pédiatrie, Maxime Molina, président du directoire de la Fondation pour la recherche médicale, Olivier Coutard, président du conseil scientifique du CNRS ou Gérard Socié, président du conseil scientifique de l'Institut national du cancer. « Nos règles constitutionnelles peuvent et doivent être interprétées à la lumière des données de la science », argumentent-ils. Or la loi a été élaborée « en ignorant ce que les professionnels de la santé et les scientifiques connaissent des effets de ces produits sur la santé humaine », pointe la tribune, rappelant qu'en 2021, « l'Inserm a analysé plus de 5 000 articles scientifiques et retenu une présomption forte de lien entre l'exposition aux pesticides et la survenue de certains cancers, de troubles neurodégénératifs, pulmonaires, endocriniens ». « Parmi les 53 personnalités auditionnées » au Sénat, on ne trouve « aucun médecin, toxicologue, épidémiologiste (…) représentant de l'Inserm, du CNRS, du ministère de la Santé ou du Travail » alors que « les pesticides sont des facteurs reconnus de maladies professionnelles », ni « de la Caisse nationale d'assurance maladie ou de la Mutualité sociale agricole », égrène la tribune. « La loi Duplomb est une loi qui ne passe pas » (…) pour les Françaises et les Français victimes des maladies induites par les pesticides, « les scientifiques, qui, constatant les effets dévastateurs des pesticides sur le vivant, ont alerté les parlementaires des conséquences prévisibles de cette loi », et « de nombreux agriculteurs (…) premières victimes des pesticides », dit-elle.
