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Pluie, orages, fraîcheur… Ce temps pourri, ça va durer longtemps ?

Pluie, orages, fraîcheur… Ce temps pourri, ça va durer longtemps ?

Le Parisien2 days ago
Les yeux rivés vers le ciel qui s'assombrit, Pauline ne peut pas s'empêcher de se mordre les doigts humides. « Je débute mes vacances ce week-end, comme par hasard celui où
l'on annonce de la pluie
pendant plusieurs jours », grogne dimanche 20 juillet la quadragénaire parisienne sous une pluie fine, en installant un siège bébé dans le monospace familial.
Qu'elle paraît loin,
la canicule historiquement précoce
survenue trois semaines plus tôt ! De fait, la météo n'est pas très estivale ces jours-ci. Depuis la fin de semaine dernière, le ciel
est régulièrement pluvieux voire orageux
en Île-de-France et dans de nombreuses autres régions du pays. Il en sera de même jusqu'au week-end prochain, avec des températures souvent en dessous des valeurs « normales » de saison.
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Protection solaire : un enjeu de santé primordial
Protection solaire : un enjeu de santé primordial

Le Figaro

time2 minutes ago

  • Le Figaro

Protection solaire : un enjeu de santé primordial

39 % des Français estiment encore ne pas avoir besoin de crème solaire(1), alors que les professionnels rappellent que les cancers de la peau ont plus que triplé depuis trente ans(2). Un paradoxe, lorsque l'on sait que ces protections sont l'un des moyens les plus efficaces pour se défendre contre les UV, responsables de la majorité des lésions cutanées graves. Côté pile, la lumière du soleil dope la bonne humeur et ses rayons permettent à l'organisme de synthétiser la vitamine D indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire. Côté face, l'excès d'ultraviolets (UVA et UVB) agresse violemment la peau, à l'origine de 80 %(3) des signes de vieillissement prématuré et d'impacts sur notre santé. La vulnérabilité de l'épiderme, elle, augmente avec le temps. S'il n'existe pas à proprement parler de « capital solaire », certaines personnes sont plus sensibles que d'autres aux rayons UV. Le type de peau (phototype) constitue un critère important, à savoir : si la peau est claire, si les cheveux sont roux ou blonds, alors une vigilance particulière est nécessaire. Quelle que soit la carnation, les cellules souches ne se renouvellent pas ; aussi, les conséquences des expositions répétées sont irréversibles. À lire aussi Au cœur des laboratoires L'Oréal Groupe, plus d'un siècle d'avancées scientifiques au service de la peau UV : le danger persistant L'OMS rappelle qu'il suffit de quelques minutes d'exposition aux UVB ou de vingt minutes aux UVA pour que des modifications moléculaires apparaissent. La répétition de ces « traumatismes » est sur le long terme un facteur de risque majeur dans l'apparition de lésions précancéreuses ou le développement des cancers cutanés. D'une manière générale, le nombre de nouveaux cas de cancers de la peau a plus que triplé entre 1990 et 2023 dans notre pays, où l'on dénombre désormais entre 141 200 et 243 500 nouveaux cas chaque année(4). Des cancers imputables dans plus de 85 % des cas à une exposition excessive aux UV. 39% des Français estiment « ne pas avoir besoin de crème solaire » Étude OpinionWay pour la Febea, 2024. Publicité Pour 90 % d'entre eux, il s'agit de carcinomes, le plus souvent liés à des expositions chroniques ; il peut s'agir également d'un mélanome, consécutif à des expositions intenses et répétées (comme des coups de soleil dans l'enfance) ou à la dégénérescence d'un nævus (un « grain de beauté »). Ces pathologies plus redoutables ont connu ces dernières années une forte augmentation atteignant le nombre de 17 922 nouveaux cas estimés en 2023 en France(2). Une peau à défendre Bien que ces facteurs nocifs soient démontrés depuis des années, leur prise en considération laisse à désirer, comme en témoigne l'étude OpinionWay(1) réalisée pour la Febea (Fédération des entreprises de la beauté). On y découvre que certaines (mauvaises) habitudes ont encore la vie dure. Ainsi, 39 % des Français estiment « ne pas avoir besoin de crème solaire ». Et ce taux bondit à 46 % chez les hommes et les jeunes âgés de 25 à 34 ans. 36 % confessent même ne jamais se protéger – la statistique s'avère d'autant plus préoccupante qu'elle a grimpé de 10 points depuis 2021 ! Toutefois, si le recours aux protections solaires devient presque évident lors d'une activité de plein air (84 % des personnes interrogées déclarent s'en munir une fois par jour à la plage ou à la piscine), le respect des consignes d'utilisation, notamment en ce qui concerne la fréquence d'application – toutes les deux heures –, n'est suivi que par une petite minorité : 31 % des sondés. 4 GESTES FONDAMENTAUX POUR PRÉSERVER LA PEAU DES MÉFAITS DU SOLEIL Protéger son corps par des vêtements couvrants, son visage et son cou par un chapeau à large bord et ses yeux par des lunettes. Éviter au maximum les heures critiques (entre 11 h et 16 h) où l'intensité des UV est la plus élevée. S'hydrater ! La peau se protège également de l'intérieur. Appliquer une crème solaire SPF50+ (combinée à une bonne protection UVA) de manière généreuse – l'équivalent d'une cuillère à café pour le visage – et régulière. Renouveler l'application toutes les deux heures. Ajoutons que de nombreuses idées reçues semblent encore brouiller les esprits. Par exemple, il est inexact de croire, comme 51 % de la population, que le bronzage permet de prendre un indice de protection (SPF) plus bas : les caractéristiques de la peau, même hâlée, demeurent inchangées. Si l'ombre (préau, arbre, bâtiments…) représente le premier geste de protection efficace contre les risques des UV, elle n'en prémunit pas totalement. Résultat : même si l'on se croit couvert sous un parasol, la réflexion des rayons s'exerce par le sol ou l'eau, leur valeur résiduelle oscillant entre 10 et 20 %. Enfin, si les températures sont plus douces en altitude, les UV ont tendance au contraire à voir leur indice augmenter de 10 % tous les 1 000 m. Il en est de même pour le vitrage. Par exemple, en voiture, chacun a déjà pu remarquer que les UVA traversaient les vitres comme ils traversent les nuages. Il est maintenant largement démontré que ces rayonnements UVA jouent un rôle majeur dans le vieillissement de la peau et l'apparition également de certains cancers. Indispensable bouclier de l'organisme, la peau a elle aussi besoin d'être défendue, non seulement l'été… mais aussi tout au long de la vie. Une photoprotection rigoureuse et une surveillance attentive sont des réflexes à prendre pour la préserver le plus longtemps possible. Il est d'ailleurs recommandé d'appliquer une protection solaire au quotidien, et ce, toute l'année. Des produits solaires dans notre quotidien Depuis la sortie en 1935 d'Ambre Solaire, première huile contenant un filtre, le groupe français L'Oréal n'a eu de cesse d'innover. Aujourd'hui, il développe des produits solaires disponibles à tous les prix, formats et gammes - pour toutes et tous. La protection solaire, un enjeu de santé primordial L'Oréal Groupe 1) Vichy Capital Soleil Eau solaire hâle sublimé SPF50. 2) La Roche-Posay Anthelios UVMune 400 Fluide anti-taches SPF50+. 3) Mixa Hyaluron Protect Peaux Sensibles Spray Solaire SPF50. 4) La Roche-Posay : Anthelios UVAir SPF50+. 5) Garnier Ambre Solaire Sensitive Expert+, Céramide Protect, SPF50+. 6) Garnier Ambre Solaire Sensitive Expert+, Lait hypoallergénique Très Haute Protection SPF50+. 7) L'Oréal Paris, Bright Reveal Protection UV quotidienne anti-taches, Fluides Anti-UV Teinté SPF50. 8) Biotherm, Waterlover Sun Milk SPF50+. Publicité

«J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail
«J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail

Le Figaro

time33 minutes ago

  • Le Figaro

«J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail

Sans faire de bruit, la migraine sévère hache les carrières : deux tiers des malades s'en trouvent affectés dans leur travail. De peur d'être incompris ou mis au placard, de nombreux salariés gardent leur pathologie par-devers eux. «J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail «J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail «Sans cet endroit, je ne sais pas comment j'aurais fini» : un centre d'urgences pour maux de tête à Paris, bouffée d'espoir pour les malades Ils sont facilement rangés dans la catégorie fourre-tout de la «migraine», et l'on les soigne à grand renfort de paracétamol. Mais les maux de tête réservent leur lot de douleur et d'errance de diagnostic. Un tiers des Français sont concernés, et 60% d'entre eux les jugent «difficilement supportables». Est-ce psychologique ? Peut-on vivre avec ? Le Figaro a interrogé des médecins, des malades et leurs proches. «Crises de tête» : le quotidien des Français victimes de maux de tête En savoir plus sur notre série Lorsqu'elle passe la porte d'une nouvelle entreprise pour son tout premier jour de travail, Estelle* sait qu'elle n'a pas le choix. Passées les présentations d'usage, la découverte de son bureau et du mode d'emploi de la cafetière, il lui faudra rapidement aller à l'essentiel : «trouver une personne de confiance à qui m'adresser si je dois partir». Depuis qu'elle est adolescente, cette chargée d'évènementiel souffre de violentes migraines accompagnées de signes neurologiques appelés «aura». Une «bombe à retardement» régulièrement dégoupillée sans prévenir, notamment en période de stress, avec engourdissement d'un côté du visage, vomissements et perte de la parole – «je dis un mot pour un autre. Ça sort comme ça, sans que je m'en rende compte». Un véritable calvaire en terrain professionnel inconnu. «Dès que ça arrive, tout ce que je peux faire, c'est prendre un Triptan , et tout lâcher pour me plonger dans le noir. Cela peut durer jusqu'à 13, 14 heures», témoigne la jeune femme de 27 ans. En dépit de l'ampleur du problème, elle n'en a jamais parlé à aucun de ses employeurs. «Je me suis souvent dit 's'ils le découvrent, je vais avoir l'air folle'».

En Haute-Garonne, les animaux de victimes de violences intrafamiliales seront aussi mis à l'abri
En Haute-Garonne, les animaux de victimes de violences intrafamiliales seront aussi mis à l'abri

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

En Haute-Garonne, les animaux de victimes de violences intrafamiliales seront aussi mis à l'abri

Pionnière depuis 2022 avec son pôle « environnement et maltraitance animale spécifique », la cour d'appel de Toulouse ( Haute-Garonne ) va encore plus loin en signant un dispositif unique en France pour la mise à l'abri temporaire des animaux domestiques en cas d'abandon du domicile pour échapper à des violences intrafamiliales . Le protocole, signé avec la Confédération nationale défense de l'animal (CNDA), prévoit que les victimes de ces violences puissent placer gratuitement leur animal pendant un mois lorsque les solutions d'hébergement d'urgence ne leur permettent pas de fuir avec elles. « Avec ce dispositif, le parquet général saisira la Confédération pour la prise en charge urgente de l'animal du foyer au travers de son réseau d'associations membres, pour une durée de quinze jours, renouvelable une fois, ce délai devant permettre à la victime de s'organiser pour trouver une solution d'accueil pérenne pour son animal », indique la CNDA, qui réunit 280 associations indépendantes à travers la France. De son côté, le parquet s'engage à convoquer l'auteur des violences dans le cadre d'une audience unique si l'animal a également été concerné par les faits. Le dispositif, baptisé « Une seule violence », vise à aider les victimes de violences et de protéger l'animal, être vulnérable qui peut être aussi maltraité. « On répond à un angle mort qui est un élément important de la capacité d'emprise d'un auteur sur sa victime : celui de la présence éventuelle de l'animal de compagnie, détaille Nicolas Jacquet, procureur général de Toulouse. C'est un moyen de pression et d'emprise sur les victimes car 69 % des personnes considèrent que l'animal de compagnie est un membre de la famille. » « Cela peut bloquer leur départ, poursuit-il. L'animal peut être utilisé comme moyen de chantage s'il n'y a pas de solution de garde. » Ce protocole est mis en place dans quatre départements : la Haute-Garonne, l'Ariège, le Tarn et le Tarn-et-Garonne.

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