
Troubles anxieux, autisme… à la gare de l'Est, la SNCF offre un cocon apaisant aux voyageurs sensibles
gare de l'Est
(Paris Xe) : un espace calme spécialement conçu pour les
personnes autistes
ou hypersensibles aux stimulations sensorielles.
L'initiative – une première dans une gare parisienne – vise à offrir un lieu de répit avant ou après un trajet, loin de l'agitation habituelle des gares. Elle a été mise en place en lien avec la charte Autisme et mobilités ferroviaires signée le 2 avril par les acteurs du système ferroviaire, les associations agissant pour une meilleure inclusion des personnes
autistes
, le délégué ministériel à l'Accessibilité et le délégué interministériel à la Stratégie nationale pour les
troubles du neurodéveloppement
.

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Interdiction de boire l'eau dans trois villages du Val-d'Oise : l'anthraquinone est-il dangereux pour la santé ?
L'anthraquinone est-il dangereux pour la santé ? C'est sans doute la question que se posent en ce moment plusieurs centaines d'habitants des villages de Moussy, Le Belay-en-Vexin, et du hameau Bercagny à Chars, dans le Val-d'Oise. Des concentrations anormalement élevées de ce composé chimique ont été relevées dans l'eau potable (au-delà du seuil de 0,5 µg/L dans l'eau distribuée). Plusieurs études d'impact sur la santé humaine ont été menées ces dernières années. Contactée par nos soins, l'agence régionale de santé nous a détaillé les résultats de ces dernières, qui ne disent pas toutes la même chose. « L'anthraquinone est classée cancérogène présumé par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) depuis le 5 mai 2017 et cancérogène possible par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) en 2013. » L'ARS précise que pour l'agence américaine US Environmental Protection Agency, « à la date du 30 septembre 2021, cette molécule ne présentait pas de classification cancérogène ». La source de la pollution non identifiée Même s'il n'existe pas, selon ces études, un risque certain et démontré sur la santé, des mesures de protection ont été prises. Jusqu'à nouvel ordre, les habitants des villages concernés ne peuvent plus de boire de l'eau du robinet, froide ou chaude, ni faire cuire des aliments avec cette même eau. En revanche, il est toujours possible de laver ses fruits et légumes, la vaisselle ou le linge, arroser les jardins potagers, ainsi que de prendre sa douche. Une distribution d'eau embouteillée va débuter ce vendredi. Pour le moment, l'ARS indique que la source de pollution n'a pas été identifiée. Selon un rapport de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) en 2011, l'action de désinfectants chlorés, utilisés dans le traitement de l'eau, au contact de certains revêtements hydrocarbonés de canalisations anciennes en acier ou en fonte, peut expliquer la présence de ce composé chimique. « Dans l'attente de l'identification de la source de contamination et de la mise en place d'un correctif pérenne, un traitement temporaire mobile sera mis en place dans l'objectif de distribuer une eau respectant la valeur sanitaire pour l'anthraquinone », conclut l'ARS.


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«Très vite, je suis devenue accro» : interdite à la vente, la «puff» fait toujours un tabac auprès des jeunes
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