
La Scierie St-Michel inc. suspend ses opérations
« Il s'agit d'une décision très difficile à prendre et nous avons une grande pensée pour nos employés, sous-traitant et toutes les familles touchées de près ou de loin par cette décision », a écrit le président-directeur général de l'entreprise, Jean-François Champoux, dans un communiqué.
La scierie, qui emploie 250 travailleurs, met ses activités sur pause jusqu'au 13 octobre prochain afin d'assurer sa survie à long terme.
L'administration Trump avait haussé les droits de douane sur le bois d'œuvre canadien, passant de 7,6 % à 20,56 %.
L'usine de sciage et les opérations forestières de la Scierie St-Michel inc. seront à l'arrêt dès lundi prochain. L'entièreté des opérations de l'entreprise sera suspendue à compter du 18 août, avec la fermeture de son usine de rabotage.
Pour maintenir ses activités, l'entreprise appelle à la passation du projet de loi 97, qui entend accélérer la mise en œuvre de projets forestiers et simplifier la gouvernance territoriale, notamment en réduisant les processus d'évaluation environnementale et les consultations publiques.
L'entreprise met aussi en cause les pressions par des Premières Nations pour obtenir des droits territoriaux dans le secteur. « Cette situation rend l'harmonisation avec la communauté de Manawan impossible sans avoir recours à des ententes de développement qui sont trop dispendieuses pour notre entreprise. Il est de la responsabilité du gouvernement du Québec de s'entendre avec eux », a ajouté Jean-François Champoux.
Lisez l'article « Les droits de douane passent de 25 % à 35 % »
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
an hour ago
- La Presse
Héroux-Devtek devra cesser de recourir à un briseur de grève
Héroux-Devtek devra cesser de recourir à un briseur de grève (Montréal) Le Tribunal administratif du travail (TAT) a rendu un jugement demandant à Aérospatiale Devtek de cesser d'employer les services d'un briseur de grève à son usine Héroux-Devtek, à Laval. La Presse Canadienne Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d'Aérospatiale Devtek, rattaché à la Fédération de l'industrie manufacturière, affiliée à la CSN, avait allégué au TAT que trois salariés non syndiqués avaient effectué des tâches normalement accomplies par des salariés en grève, soit la conduite d'un chariot élévateur. Le TAT a finalement retenu la plainte que pour l'un de ces travailleurs. Dans son jugement diffusé lundi, le TAT ordonne à Aérospatiale Devtek de s'abstenir d'utiliser les services de ce travailleur ou « de toute personne visée par les interdictions formulées à l'article 109.1 du Code du travail, pour conduire le chariot élévateur, ou pour remplir les fonctions d'un salarié faisant partie de l'unité de négociation en grève ou en lock-out ». Au début du mois de juillet, Héroux-Devtek avait annoncé suspendre les services de son usine de Laval, au lendemain d'une grève tenue par environ 100 travailleurs. Ce sont 106 travailleurs qui sont concernés, précisait l'avis de lock-out transmis au ministère du Travail. Larry Pugh, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Héroux-Devtek, a accusé l'employeur de « contourner les impacts de son propre lock-out », dans un communiqué publié mardi. « Notre employeur a les moyens de rémunérer notre travail à sa juste valeur et doit cesser tout recours déloyal à des briseurs de grève », a dit M. Pugh. Le syndicat se trouve actuellement dans un processus de conciliation avec l'employeur, et dit demander « un rattrapage salarial par rapport aux entreprises concurrentes ». Le syndicat représente 115 salariés, tandis que 47 employés non syndiqués œuvrent aussi dans l'usine de Laval, peut-on lire dans le jugement du TAT.


La Presse
2 hours ago
- La Presse
Mark Carney annonce des mesures de soutien à l'industrie forestière
Le gouvernement Carney a annoncé mardi des mesures de soutien à l'industrie forestière. (Ottawa) Devant les derniers assauts protectionnistes des États-Unis, le gouvernement Carney annonce qu'il met à la disposition des entreprises forestières quelque 700 millions de dollars en garanties de prêts afin de les soutenir en cette période de turbulence économique. De passage à Kelowna, en Colombie-Britannique, M. Carney a indiqué que cette aide financière sera accessible aux entreprises de toutes les tailles du pays. Le premier ministre a aussi indiqué qu'une somme additionnelle de 500 millions de dollars sera offerte à l'industrie du bois d'œuvre sous forme de subventions et de contributions pour développer de nouveaux produits et dénicher de nouveaux marchés d'exportation. En outre, le gouvernement fédéral s'apprête à augmenter la cadence pour favoriser la construction de nouveaux logements et il s'engage à utiliser uniquement le bois d'œuvre canadien. L'objectif est ambitieux : doubler la construction de logements pour atteindre 500 000 logements par année au cours de la prochaine décennie. « À lui seul, ce chiffre pourrait doubler l'utilisation de bois d'œuvre résineux canadien dans la construction résidentielle neuve », a avancé le premier ministre. L'annonce de ces mesures survient quelques jours après que le département du Commerce des États-Unis a décidé d'augmenter les droits « antidumping » sur le bois d'œuvre canadien à 20,56 %. « Il existe d'énormes opportunités pour l'industrie du bois d'œuvre, et les investissements que nous faisons aujourd'hui aideront ce secteur à les saisir de toutes les façons possibles », a affirmé M. Carney. « Au fur et à mesure que nous bâtirons ce pays, nous changerons le processus d'approvisionnement du gouvernement fédéral afin d'exiger que les entreprises qui ont des contrats avec le gouvernement fédéral utilisent le bois d'œuvre canadien », a ajouté le premier ministre.


La Presse
2 hours ago
- La Presse
Les droits de douane font mal à Molson Coors
Molson anticipe que ses ventes déclineront de 3 % à 4 % plutôt que de moins de 3 %. Elle prévoit une diminution du bénéfice de 7 % à 10 % plutôt qu'une faible augmentation des profits. (Montréal) L'aluminium des canettes de Molson Coors coûte plus cher en raison des droits de douane à un moment où l'incertitude économique pousse les consommateurs à dépenser avec modération. Stéphane Rolland La Presse Canadienne Le prix de l'aluminium nord-américain a bondi de 180 % depuis janvier pour tenir compte des droits de douane américains mondiaux de 50 % sur l'aluminium, a souligné le président et chef de la direction, Gavin Hattersley, lors d'une conférence téléphonique, mardi, pour discuter des résultats du deuxième trimestre. Le brasseur, qui a des racines à Montréal, a prévenu les investisseurs que cette hausse entraînerait des coûts supplémentaires d'entre 40 millions US et 55 millions US. « Ça a joué un rôle important dans nos prévisions pour le reste de l'année », a mentionné M. Hattersley. Les États-Unis ont imposé, en mars, des droits de douane de 25 % sur les importations d'aluminium. Ils ont, par la suite, été haussés à 50 % au début du mois de juin. Les amateurs de bières américains ont opté pour la modération tandis que les finances des ménages sont sous pression. « La confiance des consommateurs est à un creux historique », a dit le PDG. M. Hattersley a indiqué que l'incertitude économique avait affecté « de manière disproportionnée » les consommateurs à faible revenu d'origine latino-américaine. Le moral des Canadiens est aussi bas, même si l'environnement économique est « légèrement meilleur », a ajouté le dirigeant. « L'inflation s'est atténuée au fil du temps, mais les consommateurs restent prudents quant à leurs dépenses en raison des préoccupations sur le coût de l'habitation et de la nourriture », a-t-il constaté. M. Hattersley a dit qu'il croyait que ces vents contraires étaient temporaires. « La confiance des consommateurs va s'améliorer. Je ne sais pas quand, mais ça va arriver. La prime Midwest va revenir à la moyenne après ces mouvements extrêmes. » Rentabilité affectée La société derrière les marques Molson, Coors Light et Le trou du diable a prévenu les investisseurs que le contexte économique défavorable aura un plus grand impact que prévu sur ses ventes et sa rentabilité. Elle anticipe que ses ventes déclineront de 3 % à 4 % plutôt que de moins de 3 %. Elle prévoit une diminution du bénéfice de 7 % à 10 % plutôt qu'une faible augmentation des profits. Au deuxième trimestre, les ventes de Molson ont diminué de 1,6 % pour s'établir à 3,2 milliards US. Le bénéfice net est demeuré presque inchangé à 428,7 millions US, comparativement à 427 millions US à la même période l'an dernier. Le bénéfice ajusté par action est de 2,05 $ US par rapport à 1,92 $ US à la même période l'an dernier. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice de 1,83 $ US par action et des revenus de 3,1 milliards US, selon la firme de données financières Refinitiv. L'action de Molson Coors gagnait 0,84 $ US, ou 1,73 %, à 49,48 $ US à la Bourse de New York en après-midi, tandis que la filiale Molson Coors Canada reculait de 0,61 $, ou 0,90 %, à 67,00 $ à la Bourse de Toronto.