
Intelligence artificielle : 45 entreprises européennes demandent une « pause » dans l'application de l'AI Act
« L'Europe s'est de longue date distinguée par sa capacité à trouver un équilibre entre la régulation et l'innovation (…) Malheureusement, cet équilibre est mis à mal par des régulations européennes floues et de plus en complexes, qui se chevauchent parfois, écrivent les auteurs de la lettre. Cela met en danger les ambitions de l'UE dans l'IA, en fragilisant sa capacité faire émerger des champions européens mais aussi la possibilité pour tous ses secteurs de déployer l'IA à l'échelle nécessaire pour faire face à la concurrence internationale. »
Le collectif demande le report des deux échéances majeures du texte. Le 2 août 2025 doivent entrer en vigueur les obligations des fabricants de modèles d'IA « à usage général », comme les grands modèles de génération de texte ou d'image qui servent de base aux usages d'entreprises ou aux assistants comme ChatGPT (OpenAI), Gemini (Google) ou Le Chat (Mistral). Celles-ci devront mener des évaluations des risques associés à leurs logiciels et aussi fournir une documentation technique et un résumé des données utilisées pour les entraîner. Et à partir de l'été 2026 doivent être appliquées les obligations d'évaluation des risques (erreurs, biais…) des systèmes d'IA « à haut risque », c'est-à-dire dans les infrastructures électriques, d'eau ou les routes, dans l'éducation et la formation, dans l'emploi et dans l'entreprise (management algorithmique…), dans la banque ou l'assurance (octroi de prêts ou de contrats…), dans la justice, la police, la gestion de l'immigration…
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Le Figaro
37 minutes ago
- Le Figaro
Lauren Sánchez, l'épouse de Jeff Bezos, s'est fait voler l'une de ses 27 robes à Venise
Selon le Corriere della Sera, une mystérieuse invitée a réussi à dérober l'une des nombreuses tenues de Lauren Sánchez lors de son mariage à Venise. Elle portait une tenue élégante, conforme aux standards de la soirée. Peut-être trop conforme ? Une femme non identifiée a franchi sans encombre les détecteurs de métaux et la double garde du mariage le plus surveillé de l'année, vendredi 27 juin sur l'île de San Giorgio Maggiore à Venise. Son butin ? L'une des 27 robes que Lauren Sánchez devait porter lors des festivités prévues pour son union avec Jeff Bezos, le cofondateur d'Amazon. D'après le Corriere della Sera, la mystérieuse voleuse «semblait très élégante» et «est passée inaperçue» parmi les 200 invités triés sur le volet. Ce n'est qu'après la disparition de la robe que les soupçons se sont portés sur elle. «On s'est souvenu d'elle lorsque l'une des 27 robes que Lauren Sánchez Bezos devait porter a disparu. Volée», rapporte le quotidien italien. «Aucune plainte déposée» L'intruse a finalement été interceptée et contrôlée par les forces de l'ordre. Problème : elle n'avait rien sur elle. Les autorités l'ont donc relâchée. «Aucune plainte n'a été déposée, aucun document écrit n'existe, on ignore qui elle est», précise encore le Corriere della Sera. Pour le moment, la police italienne n'a pas confirmé ni démenti l'incident. Sans plainte officielle, aucune enquête ne sera ouverte. Cet incident a eu lieu malgré un dispositif de sécurité digne d'un sommet international. D'anciens Marines américains et de nombreux agents du Secret Service veillaient sur les festivités. Publicité Ce vol n'est pas le seul accroc du mariage des Bezos. Le Corriere della Sera révèle qu'une robe historique Dolce & Gabbana «a été déchirée et a pris feu» lors d'une des fêtes. Le modèle était porté soit par Ivanka Trump, soit par la mariée elle-même. Mais avec 26 autres robes en réserve, la nouvelle Madame Bezos avait de quoi faire face à l'imprévu.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Vers une production céréalière mondiale record en 2025, selon la FAO
La production mondiale de céréales pourrait atteindre 2,925 milliards de tonnes en 2025, un niveau record porté par les bonnes perspectives de rendement du maïs, du riz et du blé, selon un rapport de la FAO publié vendredi. «La production mondiale de céréales devrait atteindre un niveau record» cette année, en hausse de 2,3% par rapport à 2024, notamment du fait de «l'amélioration des perspectives pour le blé, le maïs et le riz», les trois principales céréales consommées dans le monde, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La production de blé, la céréale du pain, devrait atteindre «805,3 millions de tonnes (+0,9% sur un an), grâce à des rendements plus élevés que prévu en Inde et au Pakistan», de gros pays consommateurs. La production mondiale de maïs devrait également augmenter, «grâce à des conditions favorables au Brésil et à une superficie semée plus importante que prévu en Inde, compensant les réductions en Ukraine et dans l'Union européenne dues à un temps sec et à une diminution des surfaces emblavées», selon le rapport. Publicité Au total, la production de céréales dites «secondaires», comprenant maïs, orge et sorgho, est estimée à 1,564 milliard de tonnes, soit une augmentation de 3,5% par rapport à 2024. La production mondiale de riz devrait quant à elle atteindre «le niveau record de 555,6 millions de tonnes (+1%), grâce à l'amélioration des perspectives en Inde, au Bangladesh, au Pakistan et au Vietnam, et malgré les baisses attendues en Irak et aux États-Unis». L'agence onusienne prévient toutefois que «les prévisions de temps chaud et sec dans certaines régions productrices clés pourraient avoir un impact sur le potentiel de rendement, en particulier pour le maïs». À lire aussi Sous pression du Nutri-Score, Nestlé revoit la recette de ses céréales les plus vendues Viandes et huiles en hausse La FAO estime que l'utilisation globale des céréales (alimentation, chimie, carburants...) va aussi légèrement augmenter (+0,8%), notamment celle des céréales secondaires - au détriment du blé - et du riz. Plus particulièrement, «la consommation de riz devrait encore augmenter, stimulée par la hausse de la demande alimentaire et la production soutenue d'éthanol en Inde». Par ailleurs, la FAO constate une «légère augmentation» des prix des denrées alimentaires dans le monde en juin, tirés par une augmentation de ceux de la viande, des produits laitiers et des huiles végétales. L'indice mensuel des prix calculé par l'agence onusienne, qui suit la variation des prix internationaux d'un panier de produits de base, a augmenté de 0,5% en juin par rapport à mai. Par rapport à leur niveau de juin 2024, les prix alimentaires ont augmenté de 5,8% pour cent, mais restaient «bien en deçà du pic de mars 2022», consécutif à l'invasion russe de l'Ukraine. En juin 2025, la baisse des prix des céréales (-1,5%) et du sucre (-5,2%) a été largement compensée par la hausse des prix de la viande, des produits laitiers et des huiles végétales. En hausse de 2,1%, le prix de la viande a atteint «un nouveau record historique», toutes les viandes voyant leur coût augmenter à l'exception de la volaille, qui continue à baisser. Les produits laitiers ont eux légèrement augmenté (+0,5%), portés par un nouveau recours des prix du beurre, «en raison d'une tension sur les approvisionnements en Océanie et dans l'UE, conjuguée à une demande toujours forte en Asie». Les prix des huiles végétales, en nette augmentation (+2,3%), ont été notamment tirés en juin par ceux de l'huile de palme, qui ont grimpé de près de 5% dans un contexte de forte demande mondiale.

LeMonde
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- LeMonde
Même dans l'escarcelle de CMA CGM, « Brut continuera de faire du Brut », assure son président, Guillaume Lacroix
En 2023, alors que Brut était une nouvelle fois en quête d'argent frais, le groupe CMA Média de l'armateur Rodolphe Saadé avait acquis 15,2 % du capital de la société fondée en 2016. Cette fois, les deux partenaires sont entrés en négociation exclusive en vue d'une acquisition, a-t-on appris vendredi 4 juillet auprès du groupe marseillais. « Dans un secteur médiatique où la croissance est portée par les supports digitaux, cette opération incarne la conviction que l'avenir de l'information passe par des formats innovants, pensés dès l'origine pour les nouvelles générations et les plateformes sociales », se réjouit CMA Media (La Provence, La Tribune, BFM-TV, ou encore RMC) dans un communiqué publié vendredi en fin de matinée. Cette acquisition vise à « projeter le groupe à une autre échelle dans le numérique, explique-t-on au siège. BFM-RMC comptent déjà 55 millions de followers, mais Brut est le tout premier média européen sur TikTok et Instagram ; il est aussi fortement présent en Inde et aux Etats-Unis ». Installé dans une centaine de pays, le média 100 % vidéo revendique de toucher 500 millions d'utilisateurs chaque mois, tous supports confondus (TikTok, Instagram, Youtube, Facebook, Snapchat). En mai, le cumul des vidéos vues a atteint les 3 milliards, assure son président, Guillaume Lacroix. Avec le cofondateur Laurent Léger et l'équipe éditoriale actuelle, le quinquagénaire reste en place et « Brut continuera de faire du Brut », a-t-il affirmé. », poursuit le dirigeant, pour qui les deux sociétés partagent les mêmes « valeurs ».