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Une perte chiffrée à 260 millions d'euros : pourquoi les pharmaciens sont en colère contre le gouvernement

Une perte chiffrée à 260 millions d'euros : pourquoi les pharmaciens sont en colère contre le gouvernement

Le Figaro12 hours ago
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DÉCRYPTAGE - Les syndicats menacent d'une fermeture des officines le 18 septembre, puis de fermer tous les samedis dès le 27 septembre. Alors qu'ils seront reçus par le ministre de la Santé ce mercredi, ils protestent contre la baisse des remises sur les médicaments génériques.
La situation risque d'être tendue dans les pharmacies à la rentrée. Les syndicats de pharmaciens agitent la menace d'une journée de fermeture de leurs officines le 18 septembre, puis d'une fermeture tous les samedis, à compter du 27 septembre. Depuis début juillet, les pharmacies de garde sont déjà en grève et n'appliquent pas le tiers payant conventionnel pendant les réquisitions imposées par les préfets pour assurer ces gardes. En cause, une décision du gouvernement visant à raboter les remises sur les médicaments génériques, dans le cadre du plan d'économies pour redresser les comptes du pays. Les deux parties doivent se rencontrer ce mercredi 23 juillet au ministère de la Santé pour tenter de trouver un compromis.
Concrètement, l'exécutif souhaite abaisser le plafond des remises commerciales accordées aux pharmaciens lorsqu'ils achètent des médicaments génériques aux laboratoires, de 40 à 30%. Ces médicaments contiennent les mêmes principes actifs que les médicaments d'origine, les princeps ; seuls les excipients sont différents. S'ils agissent de la même manière, les génériques sont vendus moins cher dans les officines que ceux sous brevets. Ils sont ainsi moins onéreux également pour l'Assurance-maladie, qui règle des remboursements moins importants aux consommateurs.
Dans cette logique, le gouvernement a poussé les pharmaciens à délivrer davantage de médicaments génériques…
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Droits de douane : la pause entre Chine et États-Unis pourrait être prolongée le temps de boucler les négociations

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En mai 2025, le nombre de décès enregistrés sur douze mois consécutifs a excédé celui des naissances sur la même période. Un basculement révélateur de la chute démographique. La chute démographique a franchi un point de bascule en France. En mai 2025, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, le nombre de décès enregistrés sur douze mois consécutifs a excédé celui des naissances. Selon les données compilées par l'économiste François Geerolf de l'Observatoire français des conjonctures économiques, à partir des données de l'Insee, la France comptabilisait en mai dernier 651.000 décès contre 650.000 naissances sur un an. En d'autres termes, «le solde naturel est négatif», précise l'économiste, rappelant que les projections tablaient plutôt sur 2027 pour un tel retournement. «C'était un basculement attendu», réagit auprès du Figaro le démographe Gérard-François Dumont, qui annonçait pour sa part ce cap dès janvier dernier à l'échelle de la France métropolitaine. «J'ai été surpris que les médias n'en fassent pas les gros titres». Lui considère que l'Insee a été «très lent à réagir», et aurait biaisé la réalité des chiffres en ajoutant les Outre-mers aux statistiques métropolitaines. «En ajoutant Mayotte, la Guyane et La Réunion, l'Insee a pu atténuer la chute. Mais c'est additionner des réalités totalement différentes», estime le démographe, pour qui cette réalité est une «conséquence des rabotages sur la politique familiale». Publicité Jusqu'alors, la France pouvait se targuer de maintenir un taux de natalité supérieur à la moyenne européenne, préservant ainsi une dynamique favorable à son système de retraite et de solidarité. Désormais, cet avantage s'effrite. En métropole comme dans les territoires ultramarins, la tendance est au repli avec près de 20 % de naissances en moins par rapport à 2010. «Cela fait dix ans que la natalité est en baisse par une perte de confiance dans la politique sur la famille», déclare Gérard-François Dumont. La mortalité, elle, progresse naturellement, portée par le vieillissement des générations du baby-boom. De janvier à mai 2025, le nombre de décès quotidien moyen a augmenté de 3,6% par rapport à 2024. D'après l'Insee, le nombre d'actifs continuerait de croître légèrement jusqu'en 2040 avant de décroître, pour retomber à 29 millions à l'horizon 2070. Certaines régions pourraient même connaître ce reflux dès 2036.

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