logo
Les aides aux véhicules électriques sauvées par les certificats d'économie d'énergie

Les aides aux véhicules électriques sauvées par les certificats d'économie d'énergie

Le Figaro7 days ago
Réservé aux abonnés
DÉCRYPTAGE - Le gouvernement utilise les certificats d'économie d'énergie sous un nouveau jour. Un dispositif qui ne présente, à première vue, que des avantages.
Bonne nouvelle pour les automobilistes en quête d'une voiture électrique. Le gouvernement a successivement annoncé le retour du bonus écologique et celui du leasing social. Un petit tour de passe-passe qui permet de faire porter par un dispositif financé par des entreprises ce qui auparavant était du ressort du budget de l'État. Les certificats d'économie d'énergie (CEE) prennent le relais.
D'un point de vue formel, le bonus écologique n'est plus. Il a été remplacé le 1er juillet par une aide à l'acquisition d'une voiture électrique, sous forme d'un certificat d'économie d'énergie. Les candidats à l'achat, qui troqueront une voiture thermique pour une électrique, auront droit à 4200 euros d'aides, ou 3100 euros, pour les ménages les plus aisés. Soit respectivement 200 et 100 euros de plus que dans le précédent dispositif. Le leasing social reprendra, lui, du service le 30 septembre. Ce dispositif, réservé aux ménages « modestes », porte sur la location d'un véhicule électrique pour…
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

«À défaut de soutenir nos vignerons, l'UE préfère subventionner leurs concurrents»
«À défaut de soutenir nos vignerons, l'UE préfère subventionner leurs concurrents»

Le Figaro

time31 minutes ago

  • Le Figaro

«À défaut de soutenir nos vignerons, l'UE préfère subventionner leurs concurrents»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que la filière vin et spiritueux européenne est au bord du gouffre, qu'un plan massif d'arrachage et d'autorisation de distillation est prévu, Bruxelles finance à coups de millions d'euros nos concurrents sud-africains, pointe l'eurodéputée RN Anne-Sophie Frigout. Il fallait oser : nous avons appris ici au Parlement européen, en pleine crise viticole, que la Commission, à défaut de soutenir nos vignerons, subventionnait leurs concurrents. Alors que la filière vin et spiritueux européenne est au bord du gouffre, qu'un plan massif d'arrachage et d'autorisation de distillation est prévu, Bruxelles finance à coups de millions d'euros nos concurrents sud-africains. Serait-ce par amour pour des vins bercés par le soleil austral, dont les vignes furent jadis plantées par des huguenots ? Rien de tout cela : c'est encore une fois « l'inclusivité et la diversité » qui emportent la mise. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié En vertu d'un accord de libre-échange datant de 2002, l'Afrique du Sud bénéficie d'un contingent de plus en plus généreux : 35,5 millions de litres de vin sans droits de douane à l'origine, contre 119 millions prévus pour 2024. Un quasi quadruplement en deux décennies... Mais cela ne suffisait pas : voilà que la Commission débloque maintenant des subventions, restées gelées pendant plus de 20 ans, pour soutenir directement nos concurrents sud-africains ! Publicité Des financements qui, comme l'explique l'organisme professionnel South Africa Wine, visent à « stimuler une croissance inclusive, à ouvrir de nouvelles opportunités commerciales et à soutenir le développement de marques, d'exploitations agricoles, d'établissements d'enseignement et d'entreprises détenues par des Noirs. »10 millions seront ainsi consacrés au développement de ces entreprises ; et 5 millions pour la commercialisation et la distribution de vins. Peut-on espérer aussi un petit geste pour nos producteurs européens étranglés par l'effondrement de la consommation, les aléas climatiques, les taxes et normes et la pression d'une culture hygiéniste envahissante ? L'UE, engluée dans ses mauvais choix, doit rembourser sa dette COVID, financer son programme de défense et... veut soutenir la diversité à 12 000 km d'ici. Elle pourrait décider d'allouer une partie du fonds d'urgence de la PAC à la filière, ajuster son budget agricole à l'inflation pour le prochain cadre financier, mais non, nos vignerons peuvent attendre... La crise du vin, en effet, n'est pas que conjoncturelle ou économique : elle est civilisationnelle et en dit long sur notre époque, où les produits de multinationales déracinées se substituent à ceux de nos précieux terroirs. La crise est pourtant là, profonde et durable. En 2024 la production française a atteint son plus bas niveau depuis 1950, avec une chute de 23% par rapport à 2023 ; en 2025, 27.500 ha de vignes devraient être arrachées. En 60 ans les volumes de vin consommés ont chuté dans l'UE de moitié et de 60% pour la France. Nous aurions pu nous en réjouir à moitié, si celle-ci s'était accompagnée d'une baisse de la consommation d'alcool et de l'alcoolisme. C'est pourtant l'inverse : la France demeure l'un des plus gros consommateurs d'alcool d'Europe, et ce déclassement du vin s'est massivement reporté sur les bières, les spiritueux et les « prémix ». C'est en réalité le vin traditionnel, culturel, qui s'effondre, remplacé par des consommations plus industrialisées, plus fortes, plus nocives et déconnectées de notre modèle alimentaire. À lire aussi «Humainement, c'est extraordinaire» : ces Français ont décidé d'investir dans le vignoble bordelais pour le préserver La crise du vin, en effet, n'est pas que conjoncturelle ou économique : elle est civilisationnelle et en dit long sur notre époque, où les produits de multinationales déracinées se substituent à ceux de nos précieux terroirs, issus de siècles de savoir-faire. « Le vin, c'est la terre qui chante dans le verre », disait Jean Carmet. Hélas, la marque publicitaire est en voie de remplacer l'appellation d'origine contrôlée. Publicité C'est aussi, bien entendu, une filière essentielle à l'économie française : la viticulture représente 17% de la production agricole, constitue le 2e poste excédentaire à l'export après l'aéronautique et fait vivre 560.000 personnes, emplois directs et indirects confondus. Tout un modèle économique, culturel et civilisationnel vacille. Mais ici, en Bruxellie, on préfère détourner le regard, et s'engager pour la diversité et l'inclusivité aux quatre coins du globe. Une manière bien commode de masquer son impuissance à agir concrètement pour le quotidien des Français et des Européens.

« Les températures de juin ont fini de brûler les cultures » : en Beauce, des moissons très précoces et des rendements en baisse
« Les températures de juin ont fini de brûler les cultures » : en Beauce, des moissons très précoces et des rendements en baisse

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

« Les températures de juin ont fini de brûler les cultures » : en Beauce, des moissons très précoces et des rendements en baisse

« On a commencé entre le 20 et le 25 juin. Je n'avais jamais démarré aussi tôt. » Dans la famille de Rodolphe Bourgeot, on cultive la terre à Poisvilliers ( Eure-et-Loir ) depuis au moins 1820, et les moissons d'orge commençaient habituellement entre début et mi-juillet. « Mon père est parti en voyage de noces début juillet 1972. À son retour, vers le 25, la moisson n'avait même pas commencé ! », se souvient l'agriculteur de 45 ans. Cette année, la récolte a encore été avancée de quelques jours. La cause principale ? Une chaleur intense combinée à la sécheresse, dès le printemps. « En avril-mai, on n'a presque rien eu en termes de pluie. Les températures élevées de juin ont fini de brûler les cultures », explique-t-il. L'impact est visible à la récolte : des grains plus petits et moins lourds. « Sur les bonnes terres, on perd quelques pourcents de rendement, mais dans les sols plus caillouteux, les pertes peuvent atteindre plusieurs dizaines de pourcents », chiffre Rodolphe Bourgeot. Cette baisse des rendements se conjugue à des prix du blé trop faibles pour compenser les charges en forte hausse . « Aujourd'hui, une tonne de blé vaut entre 170 et 180 euros. Il y a dix ans, à 200 euros, je vivais correctement. Mais les engrais ont doublé, le matériel coûte cher… C'est plus dur aujourd'hui », se désole-t-il. À Beaune-la-Rolande (Loiret), Emmanuel Chemin, agriculteur de 50 ans, connaît le même phénomène sur l'exploitation de céréales et de pommes de terre qu'il a reprise il y a six ans. Lors de notre appel, c'est sa mère, ancienne agricultrice aujourd'hui retraitée, qui a répondu pour lui. « Récolter aussi tôt, c'est exceptionnel », confirme-t-elle. « On n'avait jamais connu ça. Mais cette précocité engendre une baisse de rendement et une qualité dégradée : les grains sont plus petits à cause des fortes pluies. » Dans cette partie du Loiret qui a connu de nombreuses inondations depuis un an, la situation semble plus compliquée qu'ailleurs. « L'humidité favorise les attaques de maladies comme les mycotoxines », indique Mme Chemin. Tout comme Rodolphe Bourgeot, Emmanuel Chemin doit aussi faire face à la baisse des prix. « Cela fait deux ans que ce n'est pas terrible », confirme sa mère. Au niveau national, le ministère de l'Agriculture estime que la récolte de blé tendre devrait tout de même être meilleure que celle, catastrophique, de 2024 . Selon des chiffres communiqués le 15 juillet dernier, elle devrait s'établir à 32,6 millions de tonnes, soit 27 % de plus que l'an dernier. Cette hausse est à relativiser : à ce niveau, la production serait à peine supérieure à la moyenne des années 2020-2024, « période qui compte deux années de faibles récoltes », souligne Agreste, le service de statistique du ministère.

Marseille : face à un métro toujours plus sale, le préfet de police prend un nouvel arrêté de réquisition
Marseille : face à un métro toujours plus sale, le préfet de police prend un nouvel arrêté de réquisition

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Marseille : face à un métro toujours plus sale, le préfet de police prend un nouvel arrêté de réquisition

Après la résiliation du marché de nettoyage du métro à Marseille et la plainte pour escroquerie, un autre prestataire avait été réquisitionné par le préfet de police, sans que la situation ne s'améliore. Des montagnes de détritus sur les poubelles du métro marseillais. Le triste spectacle s'offre aux yeux des voyageurs de la RTM depuis plusieurs semaines. En juin dernier, la société qui exploite le réseau de transports marseillais a décidé de résilier le marché qui la lie à Atalian pour le nettoyage du métro de la deuxième ville de France. La RTM avait également porté plainte contre X pour escroquerie, faux et usage de faux. La société Atalian avait repris le nettoyage du métro le 30 septembre dernier après des mois de conflit et de tension entre la RTM et la précédente société lauréate de ce marché public, Laser Propreté. Au début du mois de juin, le Canard enchaîné affirmait avoir découvert «la mainmise d'un clan» sur le nettoyage du métro marseillais, alors que la société Laser Propreté était encore aux manettes. Citant un rapport de l'administrateur judiciaire de Laser, le Canard enchaîné affirmait notamment qu'un représentant syndical bénéficiait d'une grande influence au sein de la société, faisant recruter plusieurs membres de sa famille qui bénéficiaient, comme lui, de confortables salaires. Publicité Nettoyage quotidien En conséquence, afin de continuer à assurer le service de nettoyage des rames et des quais du métro, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône avait décidé de prendre un arrêté de réquisition jusqu'au 19 juillet. Mais la situation ne s'améliorant pas et le service réalisé étant insatisfaisant, la RTM annonce dans un communiqué de presse qu'un nouvel arrêté a été pris par Corinne Simon, «au vu de l'insuffisance manifeste des prestations pouvant être réalisées dans le cadre qu'il fixait». «Le nouvel arrêté de réquisition va permettre le nettoyage quotidien de chaque station et de chaque rame (nettoyage des sols et ramassage des poubelles), se réjouit la RTM. Les prestations renforcées ont pu débuter hier soir.»

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store