
Du changement pour cinq banques belges
Les cinq établissements vont rejoindre l'European Payments Initiative (EPI), qui est à l'origine du développement de Wero. L'objectif est qu'ils proposent à leurs clients ce portefeuille de paiement numérique « dès le premier semestre 2026 », selon un communiqué de presse.
Wero a été officiellement lancé en Belgique à la fin de l'année 2024. Belfius, BNP Paribas Fortis, ING et KBC offrent déjà ce service. Les consommateurs peuvent l'utiliser pour effectuer des paiements entre particuliers. Plus tard cette année, Wero sera également disponible pour les paiements dans les boutiques en ligne, et à partir de 2026, pour les paiements dans les commerces physiques. A terme, Wero remplacera la marque Payconiq. Wero a été conçu comme une alternative européenne aux services tels que PayPal, Mastercard et Visa.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes

Le Soir
2 days ago
- Le Soir
Pourquoi l'agent immobilier est toujours plus incontournable en cas de vente
Au moment de mettre un bien en vente, la majorité des Belges a le réflexe de faire appel à un professionnel. Une récente enquête réalisée par Immoweb révèle en effet que 53 % des vendeurs se tournent directement vers un agent immobilier ou un notaire. Les autres préfèrent se charger eux-mêmes des démarches… avant, parfois, de se raviser. De sorte qu'au total, près de deux Belges sur trois (61 %) passent, soit par un agent immobilier (96 % des cas), soit par un notaire (4 %) pour la vente de leur bien. Cette proportion a significativement augmenté au cours des dix dernières années car, en 2013, la même enquête révélait que seulement 46 % des vendeurs belges avaient recours à un professionnel. « Il est agréablement surprenant d'observer que de plus en plus de particuliers font appel à un professionnel pour la vente de leur bien – une action qui est quand même très importante dans une vie », réagit Charlotte De Thaye, directrice générale de Federia, la fédération des agents immobiliers francophones.

Le Soir
3 days ago
- Le Soir
ArcelorMittal reprend une entreprise liégeoise en faillite
Le géant de l'acier ArcelorMittal va reprendre le site de Liberty Steel à Flémalle, déclaré en faillite par le tribunal de l'entreprise de Liège le 22 avril. Il reprend toutes les installations, y compris une ligne de galvanisation et une station de traitement des eaux. L'entreprise prévoit de mettre la ligne de galvanisation en service en 2026, après environ neuf mois de travaux de maintenance et de projets d'investissement nécessaires à sa remise en état. « La ligne de galvanisation de Flémalle nous permettra d'étendre notre capacité à fabriquer un produit à forte valeur ajoutée pour nos clients de l'automobile et de la construction à travers l'Europe », a déclaré le PDG d'ArcelorMittal Belgium, Frederik Van De Velde. « C'est une réparation partielle d'une injustice flagrante », a réagi de son côté Farouk Chennit, permanent de la CSC Metea. « Le site de Flémalle, comme celui de Tilleur d'ailleurs, n'aurait jamais dû être soustrait au tissu industriel liégeois d'ArcelorMittal ». Une reprise saluée par Jeholet Le ministre wallon de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi Pierre-Yves Jeholet (MR) a salué, mercredi, l'accord conclu entre la curatelle de Liberty et ArcelorMittal Belgium pour la reprise du site de Flémalle. « Dans un climat économique international incertain, cette décision montre que des sites industriels wallons conservent un attrait réel pour de grands acteurs du secteur », s'est-il félicité. « Le redémarrage annoncé de la ligne de galvanisation est une évolution encourageante, tant pour l'avenir du site que pour l'emploi local. Je suis cependant conscient que des étapes importantes restent à franchir pour assurer la réussite à long terme du projet », a ajouté le ministre. Enfin, ce dernier restera attentif « à l'évolution de la situation et aux travailleurs non repris par AMB, en particulier dans le contexte plus large de l'avenir des autres sites de Liberty dans la région liégeoise, qui restent à ce stade entre les mains de la curatelle ». L'entreprise occupait le site jusqu'en 2019, lorsqu'elle a cédé les lignes de galvanisation 4 et 5 de Flémalle et l'usine de fer-blanc de Tilleur au groupe Liberty House. Cette décision intervenait à la suite d'une injonction de la Commission européenne, dans le cadre de l'acquisition du sidérurgiste italien Ilva, afin d'éviter une situation de monopole sur le marché européen de l'acier, explique la CSC. La transaction s'était élevée à 740 millions d'euros. Ilva a depuis lors quitté le giron d'ArcelorMittal, ouvrant ainsi la voie à un possible retour des unités liégeoises dans leur environnement d'origine. « Aujourd'hui, cette possibilité se confirme et la délégation CSC Metea s'en réjouit. » La CSC plaide pour une relance durable de l'activité sidérurgique et la préservation de l'emploi en région liégeoise.

Le Soir
3 days ago
- Le Soir
La plateforme de vidéos Brut en passe d'être rachetée
CMA CGM de l'homme d'affaires Rodolphe Saadé est entré en « négociation exclusive » en vue de l'acquisition du média vidéo en ligne Brut. Temps de lecture: 3 min Le groupe CMA CGM de l'homme d'affaires Rodolphe Saadé est entré en « négociation exclusive » en vue de l'acquisition du média vidéo en ligne Brut, dont il est déjà actionnaire, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué. CMA Media, filiale de CMA CGM, « renforcerait sa présence dans le digital avec l'arrivée de Brut », qui « s'est imposé comme une référence en France et à l'international », déclare l'armateur Rodolphe Saadé, cité dans le communiqué. Présent dans plus de 100 pays, Brut « touche chaque mois plus de 500 millions de spectateurs » via YouTube, TikTok, Instagram, Facebook et Snapchat, souligne CMA Media. Le « pure player » a levé près de 140 millions d'euros depuis son lancement en 2016 et compte parmi ses actionnaires le fondateur de Free, Xavier Niel, le milliardaire François-Henri Pinault, via la holding Artemis, ou encore Orange, rejoints en 2023 par le groupe maritime français CMA CGM. Brut, qui emploie quelque 250 salariés et s'est réorganisé ces dernières années pour faire des économies, est rentable depuis le dernier trimestre 2023. « Cela fait deux ans que l'on travaille avec CMA CGM, un groupe familial dont nous partageons beaucoup de valeurs », a relevé auprès de l'AFP Guillaume Lacroix, cofondateur et président de Brut. « Nous intègrerions CMA Media tout en restant indépendants », a-t-il ajouté, se félicitant de pouvoir avec CMA CGM projeter des investissements, notamment dans l'innovation. Brut recourt déjà largement à l'intelligence artificielle pour analyser par exemple les commentaires générés par ses contenus. Auprès des annonceurs, il met en avant la masse de données (temps passé devant une vidéo, nombre de vues, interactions…) en sa possession, en particulier sur les jeunes audiences. « Les fondateurs et l'équipe dirigeante de Brut resteraient pleinement impliqués dans cette nouvelle phase », précise CMA Media, qui veut « préserver l'ADN » de Brut : « un journalisme exigeant, des formats natifs et une voix engagée sur les grands enjeux sociaux, environnementaux et culturels ». Le milliardaire Rodolphe Saadé bouscule depuis près de trois ans le paysage médiatique français. CMA CGM est devenu propriétaire du groupe La Provence (quotidiens La Provence et Corse Matin) en octobre 2022. Il s'est ensuite invité au capital du groupe audiovisuel M6 fin 2022, puis à celui de Brut, avant de prendre le contrôle du journal économique La Tribune et d'en lancer une édition dominicale en 2023. A l'été 2024, CMA Media a racheté la chaîne info BFMTV, la radio RMC et les chaînes de la TNT RMC Découverte et RMC Story à Altice. En mai, le groupe a annoncé en outre avoir signé une promesse d'achat de la chaîne télé Chérie 25, actuellement dans le giron de NRJ Group.