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Mexique : quand des drones planteurs d'arbres aident à la reforestation

Mexique : quand des drones planteurs d'arbres aident à la reforestation

Le Figaro2 days ago
Ces drones planteurs d'arbres sont idéaux pour la reforestation en zones difficilement accessibles à l'homme et aux gros engins.
Silence ça pousse ! Au Mexique, des planteurs d'arbres nouvelle génération réensemencent des milliers d'hectares de forêt brûlée. Ces drones utilisent une technique déjà mise en application au Canada et peuvent disperser jusqu'à 20 kilogrammes de graines prégermées. L'objectif : disperser 200,000 graines prégermées.
Interrogé par l'AFP, Manuel Gonzales, chef des plantations de la Commission forestière de l'État mexicain de Michoacán a dit espérer «au moins 30%» de développement racinaire.
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Une reforestation dans des zones difficiles d'accès
Les drones équipés d'un système pneumatiques sont chargés en gousse de graines prégermées, enrobées dans un substrat riche en minéraux et conçues pour garder l'humidité. Des images filmées le 15 août montrent le personnel de la Commission nationale des forêts (Conafor) en train de remplir les compartiments de ces larges drones de milliers de graines.
Ils sont idéaux pour la reforestation en zones difficilement accessibles à l'homme et aux gros engins comme les forêts mexicaines et canadiennes, l'Amazonie ou l'Australie.
À lire aussi Le Ghana plante 5 millions d'arbres dans une campagne de reforestation
Des efforts collectifs pour reboiser les forêts mexicaines
Michoacan est avec celui de la capitale Mexico, l'État le plus dévasté par des incendies de forêt. En 2024, année la plus critique, 1,6 million d'hectares sont partis en fumée à travers le pays, selon les chiffres de la Commission nationale des forêts (Conafor).
Ces efforts institutionnels sont menés en lien avec les communautés locales, qui, dans de nombreux cas, fournissent les graines et participent aux travaux de reboisement.
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«0,47 dollar par agence» : Google fait cadeau de ses services d'IA générative au gouvernement américain

L'annonce intervient alors que le groupe californien attend le prononcé de sa peine, un an après avoir été jugé coupable de pratiques monopolistiques illégales. Une façon de s'attirer les bonnes grâces du gouvernement ? L'administration américaine a annoncé jeudi que Google allait lui fournir des services d'intelligence artificielle (IA) pour des prix dérisoires, alors que le géant d'internet attend toujours le prononcé de sa peine pour abus de position dominante. L'administration des services généraux (GSA), qui s'occupe du bon fonctionnement de diverses agences fédérales, a conclu un accord pour une «nouvelle offre complète», baptisée «Gemini for Governement», d'après un communiqué. Gemini est l'assistant d'IA générative de Google. Comme ChatGPT (OpenAI), il peut remplir diverses tâches sur simple requête en langage courant, de la rédaction de messages et rapports à la recherche en ligne. «Dans le cadre de cet accord, Google fournira une gamme de services d'IA et de cloud destinée à accélérer l'adoption de l'IA au sein de l'administration», a indiqué la GSA. «Les agences paieront 0,47 dollar par agence pour accéder aux outils d'IA de Google», a-t-elle précisé. L'offre valable jusqu'en 2026 prolonge un accord précédent pour fournir les outils Google Workspace (bureautique, collaboration professionnelle) aux agences fédérales à des prix réduits. Publicité «Pratiques illégales» Plusieurs géants des technologies ont récemment fait des annonces similaires, alors que toute l'industrie courtise le président américain Donald Trump. OpenAI a annoncé au début du mois que l'administration américaine allait pouvoir utiliser son offre de services pour les entreprises pour un dollar symbolique toute l'année prochaine. Mais pour Google, l'annonce de la GSA intervient alors que le groupe californien attend le prononcé de sa peine, un an après avoir été jugé coupable de pratiques illégales pour établir et maintenir son monopole dans la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice a demandé au juge d'ordonner à Google de vendre son navigateur Chrome, de partager certaines données avec des concurrents, de ne plus payer Apple et d'autres sociétés pour installer son moteur de recherche par défaut sur leurs appareils, et de limiter ses investissements dans d'autres entreprises d'intelligence artificielle (IA), entre autres requêtes. Des mesures extrêmes selon Google, dont l'activité de recherche subit déjà la pression des assistants IA, de ChatGPT à Perplexity, capables, eux aussi, d'aller chercher des informations sur internet. «Nous sommes fiers de collaborer avec la GSA», a assuré le patron de Google Sundar Pichai, cité dans le communiqué jeudi. «Gemini for Government» va selon lui «permettre aux agences d'accéder à notre approche complète en matière d'innovation dans l'IA, (...) ainsi que notre infrastructure de cloud sécurisée, afin de les aider à remplir leurs missions essentielles».

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Cet influenceur conservateur, bien connu des entreprises pour son activisme anti «woke», conseillera le groupe de Mark Zuckerberg dans sa lutte contre les biais de ses modèles d'intelligence artificielle. Il avait pourtant porté plainte contre Meta en avril. Un différend qui se solde par une alliance. Le géant des réseaux sociaux Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) a annoncé début août un partenariat inédit avec l'influenceur conservateur Robby Starbuck pour lutter contre les biais de son agent conversationnel Meta AI. Connu pour son engagement pro-Trump de la première heure et sa croisade menée sur les réseaux sociaux contre les programmes de diversité et d'inclusion dans les entreprises américaines, le trentenaire avait pourtant porté plainte contre la multinationale en avril dernier. À l'origine de la poursuite ? Robby Starbuck accusait les plateformes Meta de «propager des mensonges préjudiciables sur lui» via le chatbot Meta AI. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Concrètement, l'agent conversationnel avait affirmé à plusieurs reprises que Robby Starbuck était impliqué dans l'assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump le 6 janvier 2021, «filmant et promouvant l'évènement». Le robot avait également indiqué que le militant conservateur était relié au mouvement conspirationniste QAnon. Des déclarations que Robby Starbuck réfute fermement. Il avait ainsi initialement réclamé cinq millions de dollars de dommages et intérêts dans le cadre d'un procès en diffamation contre Meta. Publicité Accord à l'amiable Le différend s'est finalement résolu à l'amiable, avec le recrutement de Robby Starbuck en tant que conseiller pour limiter les biais et les erreurs dans les systèmes d'IA de la firme californienne. Un accord dont s'est réjoui Joel Kaplan, directeur des affaires internationales chez Meta, dans un communiqué cosigné avec l'activiste sur le réseau social X : «Les deux parties ont résolu cette affaire à notre satisfaction mutuelle», pouvait-on y lire. Et de préciser les circonstances de la collaboration : «Meta et Robby Starbuck travailleront ensemble dans les mois à venir pour continuer à trouver des moyens de résoudre les problèmes de biais idéologiques et politiques et de minimiser le risque que le modèle renvoie des hallucinations en réponse aux requêtes des utilisateurs.» De son côté, Robby Starbuck s'est exprimé dans une interview accordée à la chaîne d'information américaine CNBC : «La priorité pour nous est vraiment de résoudre cela», a-t-il affirmé en référence aux fausses informations diffusées sur lui par Meta AI. «C'était la grande raison pour laquelle j'ai décidé d'aller de l'avant non seulement avec le procès mais aussi avec cet accord... nous voulions résoudre le problème pour tout le monde.» Meta a par ailleurs refusé de préciser si Robby Starbuck était rémunéré pour son travail de conseil, selon le média américain CNN. Virage idéologique de Meta Le recrutement d'une figure telle que Robby Starbuck s'inscrit dans le contexte d'un virage opéré par Meta depuis l'investiture du président Donald Trump en janvier. L'entreprise avait en effet drastiquement allégé sa politique de modération des contenus sur ses plateformes, en se débarrassant de son programme de vérification des informations (fact-checking) aux États-Unis. Seulement trois jours plus tard, la firme californienne avait aussi mis fin à ses programmes pour la diversité et l'inclusion, en matière de recrutement ou de choix de ses fournisseurs. Mark Zuckerberg avait appelé à insuffler plus d'«énergie masculine» dans le monde professionnel au micro du podcasteur Joe Rogan... Des appels du pied à peine dissimulés au président américain, qui s'est maintes fois montré critique à l'encontre de ces pratiques jugées «trop woke.»

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Ces chiffres n'intègrent cependant pas tout l'entraînement des modèles d'IA, et sont à prendre avec précaution, l'étude n'ayant pas été vérifiée par un tiers indépendant, comme le rappelle lui-même Google. Une requête à Gemini, l'intelligence artificielle (IA) de Google, consomme moins d'énergie que de regarder neuf secondes de télévision, affirme jeudi le géant américain de la tech qui cite une étude menée par ses chercheurs alors que la voracité énergétique de l'IA reste un problème majeur du secteur. En moyenne, une requête (appelée «prompt») textuelle dans les applications Gemini consomme 0,24 wattheure (Wh) d'énergie, soit moins que le visionnage de neuf secondes de télévision moderne qui correspond à environ 100 Wh, estiment les chercheurs de Google. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Une requête émet par ailleurs 0,03 gramme d'équivalent dioxyde de carbone et consomme 0,26 millilitre d'eau, l'équivalent d'environ cinq gouttes, ajoutent-ils. Cette étude porte sur des données de mai 2025 collectées à travers les différentes applications où Gemini est présent. Google ne détaille pas ce qu'il entend par «prompt», s'il s'agit d'un mot ou d'une suite de mots, et refuse de communiquer le nombre de requêtes formulées sur Gemini chaque jour, ce qui permettrait d'avoir une idée de la consommation d'énergie globale du modèle. Publicité Un calcul complexe Le groupe met en avant sa méthodologie qui a consisté à comptabiliser les phases de calcul actif des modèles d'IA pour générer des réponses aux requêtes des utilisateurs, l'énergie réelle consommée par les puces et celle des processeurs et des centres de données dans leur ensemble. Google explique ainsi avoir pris en compte l'énergie des machines inactives, qui doivent être alimentées en permanence pour être prêtes à gérer à tout moment des pics de trafic, les systèmes de refroidissement des serveurs très énergivores et d'autres charges indirectes de ses centres de données. Ces chiffres n'intègrent cependant pas tout l'entraînement des modèles d'IA, et sont à prendre avec précaution, l'étude n'ayant pas été vérifiée par un tiers indépendant, comme le rappelle lui-même Google dans la note de blog accompagnant l'étude. Calculer l'empreinte environnementale d'un modèle d'IA est une tâche extrêmement complexe car il n'existe aucune norme mondiale de mesure. Le patron d'OpenAI, Sam Altman, a lui révélé en juin que chaque requête envoyée à ChatGPT consommait en moyenne 0,34 Wh d'électricité, soit l'énergie nécessaire pour faire fonctionner un four pendant une seconde, et 0,3 ml d'eau. Le dirigeant n'a cependant fourni aucune explication sur la manière dont OpenAI était parvenu à ces chiffres, ce qui rend toute comparaison impossible.

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