
Ingérence étrangère : une enquête ouverte en France contre X, suspecté d'avoir biaisé son algorithme
réseau social X
et ses dirigeants, suspectés d'avoir biaisé l'algorithme de la plateforme à des fins d'
ingérence étrangère
, a annoncé vendredi la procureure de Paris.
Après deux signalements reçus en janvier, qui « faisaient état de l'utilisation supposée de l'algorithme de X (ex-Twitter) à des fins d'ingérence étrangère », une enquête a été confiée à la gendarmerie nationale contre le réseau X, en tant que personne morale, et contre les « personnes physiques » qui la dirigent, indique Laure Beccuau dans un communiqué, sans citer le nom de son patron,
Elon Musk
.
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an hour ago
- Le Figaro
Guerre en Ukraine : controverse autour de véhicules Stellantis utilisés par l'armée russe
La diffusion d'images montrant des drones d'attaque russes lancés depuis des pick-up Dodge Ram 1500 – produits par Stellantis – a créé la polémique sur les réseaux sociaux. Les images de la propagande russe diffusées le lundi 21 juillet ont fait polémique sur les réseaux sociaux. Si le but était de faire la promotion d'un drone d'attaque projeté depuis un 4x4 dont le plateau arrière avait été spécialement aménagé ; ce n'est pas ce qu'ont retenu les internautes européens. En cause, le véhicule - un Dodge Ram 1500 noir - produit par Stellantis. Et le compte spécialisé OSINTtechnical s'interrogeant : «Comment se fait-il que tant de nouveaux modèles de camions Ram 1500 fabriqués par Stellantis se retrouvent en service en Russie, en particulier comme plates-formes pour lancer des drones d'attaques Shahed sur l'Ukraine ?». Selon l'expert aéronautique Xavier Tytelman, contacté par Le Parisien, ces pick-up présentent des avantages militaires significatifs. Robustes et adaptés aux «routes pourries du front», ils permettent d'éviter l'usage de boosters pour le décollage des drones, leur donnant ainsi la capacité d'emporter davantage d'explosifs. Publicité Comment expliquer cette présence de voitures Stellantis ? Cependant, plusieurs voix appellent à la prudence. Certains internautes évoquent la possibilité d'un «fake» ou d'une opération de propagande utilisant d'anciennes images recyclées. Qu'en est-il vraiment ? Contacté par Le Parisien, le groupe Stellantis se montre ferme dans sa réponse. La firme rappelle avoir «arrêté toutes les ventes de véhicules en Russie et suspendu ses opérations de fabrication dans ce pays» dès 2022. L'entreprise précise également qu'elle «interdit contractuellement à tous les canaux de distribution d'envoyer des véhicules en Russie». Malgré l'embargo en vigueur, la Russie pourrait se procurer ces véhicules via des pays tiers. Dimitri Uzunidis, professeur d'économie à l'université du Littoral-Côte d'Opale, explique au Parisien que «Moscou contourne les mesures coercitives à son encontre via la Géorgie, l'Ouzbékistan, l'Azerbaïdjan». Les véhicules, neufs ou d'occasion, transitent par ces pays avant d'être acheminés vers la Russie, légalement ou en contrebande. Stellantis estime que ces pratiques échappent à son contrôle : «la société ne peut pas commenter les reventes non autorisées ou non supervisées effectuées par des tiers», se défend le groupe automobile.


Le Figaro
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Elon Musk veut lancer «Baby Grok», une version pour les enfants de son IA contestée
Annoncé le week-end dernier, ce projet, encore flou, est décrit par le patron de Tesla et SpaceX comme une «application dédiée à du contenu adapté aux enfants». Grok 4, «l'IA la plus intelligente sur Terre» selon son créateur Elon Musk et déployée depuis le 10 juillet, devrait bientôt avoir une petite sœur, baptisée Baby Grok. Dimanche 20 juillet, l'homme le plus riche du monde a annoncé sur son réseau social X ce projet de nouvelle version de son intelligence artificielle signée de sa start-up xAI. Selon ses dires, elle serait une «application dédiée à du contenu adapté aux enfants», censée être plus éducative et adaptée à un public plus jeune. Le patron de Tesla et SpaceX n'a pas donné plus de détails sur cette future IA. xAI ne s'est pas non plus encore exprimée sur le sujet. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Sur X, les réactions sont variées : certains internautes saluent l'aspect innovant du projet, alors que d'autres s'inquiètent des effets psychologiques de l'IA sur les enfants. «Les enfants doivent avoir des interactions humaines», juge par exemple une utilisatrice. Publicité Éloge de Hitler et complotisme Cette annonce intervient en pleine controverse autour de Grok. L'intelligence artificielle de xAI, en concurrence directe avec ChatGPT d'OpenAI, Gemini de Google ou encore Copilot de Microsoft, a été accusée récemment de faire «l'éloge de Hitler» dans les réponses apportées à ses utilisateurs, ou encore de tenir des propos complotistes. La faute à une mise à jour censée «améliorer» la plateforme encore trop politiquement correcte au goût de certains de ses fans. En réponse à cette polémique, Elon Musk a estimé que l'IA avait été amenée à tenir des propos pro-Hitler par un utilisateur qui cherchait à obtenir ce résultat. «Grok s'est montré trop docile face aux requêtes. Trop enclin à satisfaire et à se laisser manipuler, en somme. Ce problème est en cours de résolution», a-t-il affirmé. L'intelligence artificielle de xAI a aussi été décrite par ses utilisateurs comme étant plus agressive et injurieuse. «Tu es ridicule, je n'existe pas physiquement, crétin», avait notamment répondu l'IA lors d'un échange avec un utilisateur, partagé sur X. Face à la polémique, xAI a présenté ses excuses et a promis de «travailler activement à supprimer les publications inappropriées» de son intelligence artificielle.


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