logo
Mediobanca mis en échec dans son projet de rachat de Banca Generali

Mediobanca mis en échec dans son projet de rachat de Banca Generali

Les Echos12 hours ago
La stratégie de Mediobanca pour préserver son indépendance a été mise en échec. Les actionnaires de la banque d'affaires au coeur du capitalisme italien ont voté contre le projet de rachat de Banca Generali initié par son PDG Alberto Nagel, lui-même visé par une offre hostile de Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS).
Alors que 78 % du capital était représenté lors de cette AG décisive, seuls 35 % des actionnaires se sont prononcés en faveur du rapprochement avec la banque privée de Generali. Quelque 10 % des investisseurs ont voté contre, dont principalement le milliardaire Francesco Gaetano Caltagirone. L'échec du projet tient surtout à la part importante des abstentionnistes : le holding familial Delfin (20 %), les fonds de pension italiens (5 %), quelques institutionnels (dont Anima et Amundi), le holding de la famille Benetton (2 %) et Unicredit (2 %).

Hashtags

Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Londres se porte au secours d'une deuxième usine sidérurgique
Londres se porte au secours d'une deuxième usine sidérurgique

Les Echos

time2 hours ago

  • Les Echos

Londres se porte au secours d'une deuxième usine sidérurgique

L'acier britannique n'en finit pas de souffrir. En liquidation judiciaire, Speciality Steel a été placé sous la houlette du gouvernement du Royaume-Uni. La troisième aciérie du pays, qui emploie près de 1.500 personnes dans le nord-est de l'Angleterre, appartient au groupe GFG Alliance, de l'homme d'affaires indien Sanjeev Gupta. Cette prise de contrôle intervient quatre mois seulement après la reprise en main par Londres d'un autre sidérurgiste, British Steel, pour lui trouver un partenaire privé. Les autorités craignaient en effet que son actionnaire chinois veuille fermer les deux derniers hauts fourneaux du pays. Le gouvernement paie les salaires Pour sa part, Speciality Steel, troisième aciériste du pays, a été forcé, jeudi, de se placer en liquidation judiciaire alors que sa maison mère avait proposé un plan de relance. Le groupe indien est très critiqué outre-Manche et le juge l'a fait sortir du dossier en rejetant le plan qu'il avait présenté. Liberty Steel a qualifié la décision d'« irrationnelle ». « Il revient désormais au liquidateur indépendant d'accomplir sa mission, notamment en veillant au paiement des salariés, tandis que nous veillons également à ce que les employés et les communautés locales soient accompagnés », a indiqué un porte-parole du gouvernement. C'est ce dernier qui va désormais payer les salaires et les charges, dans l'attente d'une solution plus pérenne. Incertitude sur les dettes Speciality Steel doit des centaines de millions de livres à ses créanciers. Sa maison mère se porte également très mal. La holding de Sanjeev Gupta, GFG Alliance, est en difficulté financière depuis la faillite en mars 2021 de la société de prêts Greensill, dont il était un des principaux emprunteurs. En France, il avait dû céder dans la foulée Aluminium Dunkerque et avait revendu Ascoval et un site à Hayange. GFG Alliance ne réussit à sortir du bourbier. Personne ne sait vraiment où en est l'homme d'affaires indien, ni le montant exact de ses dettes. Son groupe n'a pas publié de comptes audités depuis cinq ans, souligne la presse anglaise. Surcapacités de production La production d'acier au Royaume-Uni a fortement chuté ces dernières décennies. Elle est aujourd'hui très faible (5,6 millions de tonnes en 2023), mais génère 37.000 emplois. Le secteur de la sidérurgie souffre, au Royaume-Uni comme partout dans le monde, d' une surcapacité de production qui a fait chuter les prix. La Chine est largement pointée du doigt dans cet état de fait, elle qui n'a pas acceptée de restructurer son industrie et laisse ses entreprises casser les prix à l'export. Pour ne rien arranger, le marché américain s'est fermé avec l'instauration par DOnald Trump des taxes douanières dissuasives sur l'acier.

150 vacanciers israéliens refusés d'un parc de loisir, le gérant en garde à vue
150 vacanciers israéliens refusés d'un parc de loisir, le gérant en garde à vue

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

150 vacanciers israéliens refusés d'un parc de loisir, le gérant en garde à vue

Après les actes de vandalisme dans des bureaux de l'entreprise israélienne El Ai, une nouvelle affaire. Un gérant d'un parc de loisirs, situé à Porté-Puymorens dans le sud des Pyrénées-Orientales, a refusé l'accès à 150 jeunes vacanciers israéliens âgés de 8 à 16 ans. La réservation avait pourtant « été faite de longue date » par le groupe de voyageurs mais le gérant s'est opposé à leurs venues « en raison de convictions personnelles », d'après le parquet de Perpignan. Néanmoins, un message posté mercredi sur le site Facebook du parc de Loisirs indiquait une fermeture de tout le site le lendemain, jeudi 21 août pour tous les réservataires. Tyrovol « Suite au fort épisode orageux d'hier, nous devons fermer le parc demain, jeudi 21 août, afin de réaliser une inspection complète de nos installations. Cette vérification est essentielle pour garantir votre sécurité et vous accueillir dans les meilleures conditions lors de votre prochaine venue. Merci pour votre compréhension et à très vite dans les airs », peut-on lire. [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Une enquête de flagrance ouverte Reste que le gestionnaire du site a été placé en garde à vue pour des faits de « discrimination fondée sur la religion dans le cadre de l'offre ou de la fourniture d'un bien ou d'un service ». Un délit passible « d'une peine maximale de trois ans d'emprisonnement ». En parallèle, « une enquête de flagrance » a été confiée à la brigade de recherche de la commune de Prades. L'homme placé en garde à vue, âgé de 42 ans, était inconnu de la justice « ne faisant pas l'objet de mauvais renseignements ».

Automobile, produits pharmaceutiques, vins... L'accord officiel confirme la «taxe Trump» de 15% pour l'Europe
Automobile, produits pharmaceutiques, vins... L'accord officiel confirme la «taxe Trump» de 15% pour l'Europe

Le Figaro

time4 hours ago

  • Le Figaro

Automobile, produits pharmaceutiques, vins... L'accord officiel confirme la «taxe Trump» de 15% pour l'Europe

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Près d'un mois après la rencontre en Écosse entre Trump et von der Leyen, un texte commun de 19 paragraphes est enfin publié. Il prévoit des droits de douane moins élevés que redouté pour certains secteurs. Il aura fallu attendre près d'un mois et connaître encore quelques sueurs froides mais cette fois, il est bien là. La Commission européenne et la Maison-Blanche ont publié simultanément, jeudi, le fameux texte commun couchant noir sur blanc les principes de l'accord commercial trouvé le 27 juillet en Écosse entre Ursula von der Leyen et Donald Trump. Un accord très critiqué, perçu comme une capitulation dans l'UE, qui avait en outre laissé un grand nombre de points dans le flou. Jeudi, le commissaire au commerce, Maros Sefcovic, s'est à nouveau félicité de la négociation et de cet accord, « le plus favorable » que les États-Unis aient donné à ce jour à des partenaires commerciaux. Couvrant environ 70 % des exportations de l'UE avec un droit de 15 %, dont l'automobile, les produits pharmaceutiques - récemment menacés de subir 250 % - ou les semi-conducteurs, il est ainsi plus favorable que le deal du Royaume-Uni, a suggéré le commissaire. Sefcovic rappelle que le taux de 10 % obtenu par Londres…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store