
Endroits improbables, douches impraticables : les anecdotes de Franck Ferrand sur les hôtels du Tour de France
Cet été, Franck Ferrand sera à l'antenne de France Télévisions aux côtés de Marion Rousse, Laurent Jalabert et Alexandre Pasteur pour commenter l'édition 2025 du Tour de France. Invité du «Buzz TV» ce vendredi 4 juillet, l'homme de télévision et historien a partagé quelques anecdotes incongrues sur les coulisses de La Grande Boucle.
Il commence par rire des blagues faites à son encontre, notamment par le chroniqueur de «C à vous» Bertrand Chameroy, liées au fait qu'il soit souvent interrompu à l'antenne. Priorité au sport oblige. «On est une équipe très soudée et très agréable, mais maintenant ils se sont habitués à me donner la parole et même à me poser des questions sur les villages, sur la cuisine, sur ce qu'on traverse», livre le spécialiste en patrimoine français. «Et ça c'est très agréable parce que de même que moi je commence à m'intéresser beaucoup plus au cyclisme, je vois que le patrimoine ne leur est plus indifférent même. Il faut que Bertrand Chameroy trouve une autre tête de turc !»
À lire aussi Franck Ferrand: «L'Histoire, telle que je la conçois, c'est d'abord de l'incarnation et de la narration»
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L'homme de télévision et de radio se confie ensuite sur le rythme effréné du Tour de France pour les équipes de France Télévisions. «Les coureurs font 3400 kilomètres, mais nous, on fait plus de 5000 kilomètres en voiture», souligne Franck Ferrand. «On arrive le matin, on a les interviews, puis le direct un peu avant midi avec Laurent Luyat, puis, le direct lui-même, qui dure 4 à 5 heures, 6 heures parfois, le Véloclub, une émission de plateau, sous les projecteurs, On est à peine descendu de là qu'il faut monter dans la voiture et on a environ 4 heures de route.»
Il livre ensuite que les équipes du groupe audiovisuel arrivent à bon port vers 23h, avant de repartir dès 7h du matin. «Alexandre Pasteur et Marion Rousse sont l'un et l'autre dans leurs classements, leurs chiffres, les coups de téléphone... Moi, je prépare les tables du lendemain. J'ai les maires d'un certain nombre de communes qui me disent, 'Attention, faut pas que t'oublie ça'», révèle Franck Ferrand. «C'est normal. Les gens, vous imaginez ce que c'est d'avoir les projecteurs de la planète entière qui sont braqués sur un village qui parfois n'a pas fait parler de lui depuis 15 ans. C'est d'une importance folle pour les gens.»
On est tombé dans des endroits, comment dirais-je, un peu improbables. Franck Ferrand
L'évocation du tourisme débloque une flopée de nouvelles anecdotes de la part de l'écrivain spécialisé en Histoire, notamment sur les divers hôtels qu'il a pu visiter avec ses comparses sur la route du Tour de France. «Nous avons à France Télé deux consœurs qui sont très efficaces, qui nous trouvent des hôtels globalement pas mal du tout», assure-t-il avant d'ajouter : «mais de temps en temps, on est tombé dans des endroits, comment dirais-je, un peu improbables. Avec le numéro de la chambre écrit au feutre sur la porte, avec la douche en parpaing qui n'a pas encore été carrelée...»
Et de renchérir : «J'ai vécu des choses un peu étonnantes, mais ce n'est pas fréquent. Et d'ailleurs, nos consœurs sont les premières désolées parce qu'inutile de vous dire qu'on ne les a pas prévenues quand c'est le cas. (...) Mais de temps en temps, je dirais une ou deux fois par tour, on a des très bonnes surprises, on se dit 'C'est génial ici' !»
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