
Départ en vacances : 5 jeux pour occuper les enfants en voiture pendant les longs trajets
Pour ceux qui partent en vacances à bord de leur voiture, une étape peut être particulièrement usante, surtout avec des enfants à bord : celle du trajet pour se rendre à son lieu de vacances. L'habitacle, lui, peut se transformer en amphithéâtre d'expressions enfantines, où chaque minute qui passe semble déclencher une nouvelle série de remarques, questions et réclamations.
La fameuse question « on arrive quand ?» , les « j'ai envie de faire pipi ! », puis « j'ai faim ! » ou « j'ai soif !». « Il fait trop chaud », « il fait trop froid », « ça sent bizarre », « le soleil me gêne », « mon siège me fait mal ». Il y a aussi les plus audacieux, « on va où déjà ? » ou « pourquoi on part quand il pleut ? ».
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Bref, l'ennui que procurent les trajets en voitures, transforme l'enfant en une bulle d'émotion, qui décrit alors de manière intempestive tout ce qui lui passe par la tête. Pas de panique, la solution parfaite reste de prendre au sérieux cette bataille de l'attention en proposant des occupations concrètes. En voici cinq que le Figaro a sélectionnées.
La chasse au trésor de la route
La chasse au trésor sur la route est une valeur sûre. Avant le départ, préparez une liste d'éléments à repérer : une voiture rouge, un camion, une vache, un panneau STOP, un pont… Chaque enfant coche les objets ou animaux aperçus à travers la fenêtre.
La compétition s'installe doucement, chacun scrutant le paysage pour être le premier à cocher tous les éléments. Ce jeu, aussi simple qu'efficace, encourage l'observation, fait passer le temps plus vite et donne une nouvelle dimension au paysage routier, souvent jugé monotone.
Le jeu des devinettes – « Qui suis-je ? »
Face à l'ennui qui s'installe au fil des kilomètres, rien de tel qu'un jeu de devinettes pour stimuler l'imagination et la logique des enfants. Le principe est simple : l'un pense à un animal, un objet ou un personnage, les autres doivent deviner de quoi il s'agit en posant des questions auxquelles on ne peut répondre que par « oui » ou « non ».
Rapidement, les enfants se prennent au jeu, affûtant leurs questions, affinant leurs hypothèses, et savourant la victoire lorsqu'ils trouvent la bonne réponse. Avantage, ce jeu, sans matériel, s'adapte à tous les âges.
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Le jeu de l'alphabet paysager
Le défi : trouver, dans l'ordre alphabétique, des mots correspondant à ce que l'on voit par la fenêtre ou à un thème choisi (animaux, couleurs, objets…). À chaque lettre, les enfants rivalisent d'ingéniosité pour trouver un mot commençant par la bonne initiale : « A » comme arbre, « B » comme bus, « C » comme camion… Ce jeu favorise la concentration, et enrichit le vocabulaire des plus jeunes. Vacances apprenantes, disaient certains...
L'histoire collaborative
Pour stimuler la créativité, rien de mieux que de construire ensemble une histoire. Le premier joueur commence par une phrase (« Il était une fois… »), puis chacun ajoute une phrase à tour de rôle, faisant évoluer le récit au gré de son imagination.
Les histoires prennent souvent des tournures inattendues et farfelues, provoquant rires et surprises. Ce jeu, accessible à tous, encourage l'écoute, la prise de parole et la complicité familiale.
Le fameux « Ni oui ni non »
Enfin, le « Ni oui ni non » mettra à l'épreuve la vivacité d'esprit de chacun. Le principe (piqûre de rappel) : répondre aux questions des autres sans jamais prononcer les mots « oui » ou « non ». Facile en apparence, ce jeu devient rapidement redoutable lorsque les questions pièges fusent.
Les enfants adorent piéger leurs parents, et vice versa, dans une ambiance de franche rigolade. Cette activité, est idéale pour éveiller l'attention et l'humour.

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Ordonnances douteuses de prégabaline : un médecin nantais interdit d'exercer pendant 5 ans
Un médecin nantais a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel à deux ans de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer pendant cinq ans, pour avoir délivré indûment des prescriptions de prégabaline, un antiépileptique détourné en drogue commercialisé sous le nom de Lyrica depuis 20 ans en France. Le médecin de 62 ans était jugé entre autres pour escroquerie, prescription non conforme d'un médicament classé comme stupéfiant et mise en danger d'autrui, soupçonné d'avoir délivré 541 prescriptions de prégabaline à 106 patients de manière indue. Il a également été condamné à une amende de 50 000 euros. Face au tribunal, le médecin généraliste a affirmé avoir délivré des ordonnances « en attendant que le patient soit pris en charge » par un addictologue : « Le sevrage brutal peut entraîner des crises convulsives », a-t-il souligné. Il a également expliqué avoir fait l'objet de menaces de la part de patients. « On sait que dans l'état de manque il y a des risques d'impulsivité. J'ai pu faire la prescription pour protéger mon intégrité physique », a-t-il affirmé, veste beige, cheveux bruns coiffés en arrière. Le médecin a regretté à la barre de ne pas avoir formulé « un appel à l'aide nécessaire » auprès des autorités. Plusieurs patients ayant reçu des prescriptions à répétition entre 2021 et 2023 ont été entendus lors de l'enquête, expliquant avoir souffert d'addiction et avoir connu ce praticien par le bouche-à-oreille. D'après l'enquête, le médecin a prescrit dans certains cas des doses deux fois supérieures à la posologie maximale. Son avocat, Me Matthieu Creach, avait demandé au tribunal de ne pas prononcer d'interdiction d'exercer, soulignant que les 541 ordonnances représentaient « une goutte dans la pratique » de ce médecin répondant présent auprès d'une patientèle défavorisée quand « les créneaux Doctolib sont pleins et les urgences débordées ». Il a déclaré à l'AFP que son client se réservait la possibilité de faire appel. Le médecin avait déjà fait l'objet de mises en garde du conseil de l'Ordre des médecins de Loire-Atlantique - partie civile au procès - quant à ses prescriptions d'un opioïde en 2011, puis d'un médicament de substitution à l'héroïne en 2017. Fin 2023, des pharmaciens nantais avaient fait part aux autorités de leurs doutes quant à la régularité d'ordonnances de prégabaline, émanant d'un même médecin. Il a été identifié par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), également partie civile, comme le plus grand prescripteur dans les Pays de la Loire de cette substance détournée pour ses effets anxiolytiques et euphorisants. Face à l'augmentation des cas d'abus, de dépendance, de mésusage et d'ordonnances falsifiées, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a restreint en mai 2021 les conditions de prescription de la prégabaline, qui fait désormais l'objet d'une ordonnance sécurisée .


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