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Deux titres mondiaux, une médaille d'argent et un record : Léon Marchand, une domination sans partage
Deux titres mondiaux, une médaille d'argent et un record : Léon Marchand, une domination sans partage

L'Équipe

time03-08-2025

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Deux titres mondiaux, une médaille d'argent et un record : Léon Marchand, une domination sans partage

Un an après son inoubliable quadruplé olympique à Paris, Léon Marchand continue de coudre de fil d'or sa carrière. Depuis dimanche, il totalise sept titres de champion du monde. Il n'a pas semblé stressé. Invité à rejoindre la plage de départ par le speaker, à se caler ligne d'eau 1 après n'avoir enregistré que le 7e chrono des séries matinales (413"19), Léon Marchand a pris le temps de regarder autour de lui. Il a salué d'un petit signe de la main, d'un sourire en coin, ses supporters époumonés qui faisaient flotter des drapeaux français dans les gradins surplombant le bassin du Singapour Sports Hub. « L'attente était simplement très longue, s'est justifié le nageur de 23 ans, qui n'avait pas été assez rapide pour occuper, comme d'habitude, l'un des couloirs centraux. Tout le monde se prépare, se déshabille... C'est ce que je fais normalement. » Il ne s'est pas davantage précipité. Mais était prêt à jaillir quand il le faudrait, à délivrer sa course au gré des circonstances. Pour une fois, Marchand a dû expérimenter cette exigeante discipline du 400 m 4 nages au dernier jour des Mondiaux, quand d'ordinaire elle l'inaugure. En 2022, elle lui avait offert son premier titre mondial à Budapest, un an après la révélation de sa finale olympique à Tokyo (6e) et son départ dans la foulée pour les États-Unis. En 2023, le protégé de Bob Bowman, alors basé dans l'Arizona, avait d'entrée effacé à Fukuoka (Japon) le dernier record du monde de Michael Phelps, présent et heureux comme un gamin de céder son sceptre à cet héritier (42"50 contre 43"84). Quant à l'an dernier, même crispé par l'enjeu et moins fluide techniquement, Marchand avait su se dépasser dès le 28 juillet pour décrocher le premier de ses quatre titres olympiques à Paris. Un chrono que seul Michael Phelps a battu Cette fois, il s'est un peu inquiété d'être exilé à l'extérieur, mais jouer à l'aveugle pouvait aussi lui servir. « C'est vrai que ce sera plus difficile de contrôler la course. Mais je ne pourrai pas me cacher, il faudra y aller dès le début », devinait-il après les séries. Et c'est exactement ce qui s'est produit dimanche. Irrésistible, le Toulousain de 23 ans a survolé les débats pour décrocher un septième titre mondial en trois éditions. Il a martyrisé de près de quatre secondes (3"59) son dauphin japonais, Tomoyuki Matsushita (20 ans), qui l'avait dominé en séries, mais qui grignote aussi son retard puisqu'il s'était contenté de la médaille d'argent olympique à Paris avec près de 6 secondes de retard. « Honnêtement, j'ai fait ma course. Je me suis senti vraiment bien à l'échauffement, je me suis dit que je pouvais m'approcher de mon record, grimaçait le Français. Malheureusement, je suis encore un peu loin, mais ça montre que je manque d'entraînement pour le 400 m 4 nages. Et c'est un peu ce que je pensais. » Léon Marchand à nouveau sacré sur 400 m 4 nages après avoir dominé la finale des Mondiaux Après une année à composer avec sa nouvelle notoriété, avec ses désirs ou baisses de motivation inhérentes à sa tumultueuse escalade olympique, Marchand a certes progressé techniquement, mais il manque sans doute de volume pour assumer une cadence aussi affolante. Vainqueur en 44"73, un chrono que seul Michael Phelps a battu, il reste le patron. « Vu le 200 m 4 nages que j'avais fait, je savais que j'avais beaucoup de puissance, mais pas forcément autant d'endurance qu'avant, relativisait-il. Mais je me suis éclaté ce soir (dimanche) ! C'était trop bien, c'est la raison pour laquelle je nage. Physiquement, c'était plus difficile que d'habitude, j'étais vraiment lourd dans l'eau en brasse et en crawl, mais je donne tout parce que j'avais envie d'être proche de mon record. » Tout comme il a tout donné, une demi-heure plus tard, pour aider ses copains du relais 4×100 m 4 nages à décrocher une médaille d'argent. « Ce n'est pas parfait, ça ne l'est jamais. Mais c'est plus que ce que j'attendais. » Léon Marchand, double médaillé d'or et médaillé d'argent aux Mondiaux Au final, alors que certains avaient douté qu'il s'alignerait sur ces Mondiaux de Singapour, Marchand va partir en vacances avec une valise lestée de deux nouvelles médailles d'or, une d'argent, et d'un second et phénoménal record du monde en grand bassin sur 200 m 4 nages en 152"69. Le seul record individuel parmi les trois qui ont été battus cette semaine. « Ce n'est pas parfait, ça ne l'est jamais. Mais c'est plus que ce que j'attendais, soulignait le Français, qui intègre le top 10 des nageurs les plus titrés aux Mondiaux en individuel. Surtout le record du monde ! Ça montre que j'ai toujours la flamme pour la natation, que j'aime ça. J'ai envie de continuer. Et aussi j'ai vu pas mal de choses à améliorer. Je vais essayer de préparer les Championnats d'Europe le mieux possible... » Pour toute l'équipe de France, la perspective continentale que Paris organisera l'été prochain, du 10 au 16 août, s'annonce comme un moteur singulier. Même si Marchand n'a encore aucune idée du programme qu'il dessinera, lui qui avait zappé l'édition 2022 à Rome. « On va voir au fur et à mesure des mois, dit-il. Là, je vais prendre des vacances, essayer de réaliser ce que j'ai fait cette semaine. Reprise fin août avec Bob Bowman à Austin. On va travailler les 4 nages, les 200 et 400 m crawl... » Marchand ne se contentera jamais de sa zone de confort, il veut explorer de nouveaux territoires, s'exposer à l'échec pour apprendre, rebondir, progresser. Un an après les Jeux qui l'ont couronné roi, il sait ce qu'il a traversé et ne renie rien. Bien au contraire. Pour lui, ses médailles mondiales de Singapour sont « une preuve qu'(il a) fait les bons choix et ce qu'(il) aime. » En même temps, il l'assure : « Je n'avais pas besoin de ça pour m'en persuader. » Tant mieux. Les chiffres marquants du bilan éclatant des Bleus aux Mondiaux

Mondiaux de natation : «Je me suis éclaté, c'était trop bien», le grand bonheur de Léon Marchand après une soirée en or et en argent
Mondiaux de natation : «Je me suis éclaté, c'était trop bien», le grand bonheur de Léon Marchand après une soirée en or et en argent

Le Figaro

time03-08-2025

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Mondiaux de natation : «Je me suis éclaté, c'était trop bien», le grand bonheur de Léon Marchand après une soirée en or et en argent

Après plusieurs cérémonies protocolaires, entre son titre du 400m 4 nages, l'argent du relais 4x100 4 nages et son trophée de meilleur nageur de la compétition, le Français a pris le temps de confier son sentiment. Quel est votre sentiment après cette soirée à deux médailles, une en or sur le 400m 4 nages et l'autre en argent sur le relais 4x100m 4 nages ? Léon Marchand : Je me suis éclaté. C'était trop bien. C'est vraiment la raison pour laquelle je nage. Ce matin, ce n'était pas facile. Après, je ne suis pas vraiment un nageur matinal, donc je n'étais pas trop inquiet non plus mais j'ai quand même eu de la chance avec les centièmes pour avoir ma ligne, la 7, sur cette finale. Et j'ai réussi à faire ma course du début à la fin. Physiquement, c'était très difficile, plus que d'habitude. Je me sentais vraiment lourd dans l'eau en brasse et en crawl, mais j'ai tout donné car je voulais être proche de mon record. Vu les écarts à l'arrivée, on peut dire que vous avez remis les points sur les i sur cette distance… Oui, c'est un peu ça. Même si honnêtement, je ne regardais pas ce qu'il se passait à côté, j'étais concentré sur ma course. Comme à l'échauffement, je me sentais très bien, je me disais que je pouvais m'approcher de mon record, même si j'en suis resté un peu loin. Ce qui démontre qu'il me manque un peu d'entraînement sur le 400m 4 nages. Mais je le savais. Au vu de la puissance que j'avais sur le 200m 4 nages, je me doutais que j'avais perdu en endurance. Il va falloir que je m'entraîne pour réunir les deux. À lire aussi Mondiaux de natation : insubmersible, Léon Marchand décroche sa deuxième couronne mondiale à Singapour Publicité Vous aviez l'air très détendu avant votre finale du 400m 4 nages… Oui, tout simplement parce que c'était très long car j'étais l'un des premiers à rentrer. Du coup, j'en ai profité pour regarder ce qu'il se passait. Un mot sur la médaille d'argent en relais. Comment l'avez-vous vécu ? Un relais, c'est toujours trop fort émotionnellement, surtout un relais 4 nages comme celui-ci. Nous étions ligne 1 mais nous savions qu'on avait toutes nos chances. En plus, je nageais avec des personnes qui sont des gens que j'adore. J'ai tout donné, même si j'étais un peu mort. Mais oui, les émotions sont toujours un peu décuplées par rapport à celles en individuel. En plus, on fait un très bon temps, ce qui est excitant pour la suite. Cela a été plus difficile que je ne le pensais, de récupérer en trente minutes. J'avais encore les jambes en feu et même un peu envie de vomir, donc ce n'était pas dingue. Et puis quand j'ai rejoint mes potes en chambre d'appel, je suis rentré dans ma course et cela allait mieux Léon Marchand Vous avez vécu une véritable course contre la montre entre les deux finales… Cela a été plus difficile que je ne le pensais, de récupérer en trente minutes. J'avais encore les jambes en feu et même un peu envie de vomir, donc ce n'était pas dingue. Et puis quand j'ai rejoint mes potes en chambre d'appel, je suis rentré dans ma course et cela allait mieux. D'autant que l'enjeu était très important, donc j'étais très motivé à l'idée de réussir ce relais et au final, j'ai plutôt bien récupéré. Donc je suis content. Deux titres, un record du monde, quel bilan faites-vous de cette semaine ? Ce n'est pas parfait, car cela ne l'est jamais. Mais c'est plus que ce que j'attendais, surtout au niveau du record du monde. Cela démontre que j'ai toujours la flamme de la natation, que c'est ce que j'aime le plus faire et que j'ai l'intention de continuer longtemps. Cela me montre aussi qu'il me reste beaucoup de points à améliorer d'ici les Championnats d'Europe l'année prochaine à Paris. À lire aussi Mondiaux de natation : en vidéo, l'écrasante course de Léon Marchand sur le 400m 4 nages De rester au sommet après ce que vous avez vécu lors des JO 2024, cela revêt quelle importance à vos yeux ? C'est une preuve que j'ai fait les bons choix depuis, et que je fais ce que j'aime. Alors honnêtement, je ne suis pas sûr que j'en avais besoin, car j'en étais convaincu, mais cela fait toujours plaisir d'être sur la première marche du podium, d'entendre l'hymne national et de me remémorer ce qu'il s'était passé il y a un an. Publicité Quelles seront vos ambitions en termes de course là-bas ? Je ne sais pas encore. Rien n'est encore décrété. On va voir au fur et à mesure. Là, je vais partir en vacances pour prendre le temps de réaliser ce que j'ai fait cette semaine. Et après, je reprends fin août à Austin avec Bob Bowman avec un travail axé sur le 200 crawl et le 400 crawl, et on verra ce que je peux envisager.

Mondiaux de natation : insubmersible, Léon Marchand décroche sa deuxième couronne mondiale à Singapour
Mondiaux de natation : insubmersible, Léon Marchand décroche sa deuxième couronne mondiale à Singapour

Le Figaro

time03-08-2025

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Mondiaux de natation : insubmersible, Léon Marchand décroche sa deuxième couronne mondiale à Singapour

Ce dimanche, le Toulousain a conservé son trône du 400m 4 nages, ajoutant un 7e titre mondial à sa collection. Une démonstration de force. Ce dimanche, les amateurs de suspense pouvaient passer leur chemin ou changer de chaîne télé car Léon Marchand n'était pas décidé à laisser le moindre doute concernant sa suprématie sur le 400m 4 nages, une distance où il compte désormais trois titres mondiaux après celui conquis à l'OCBC Arena de Singapour dans un excellent chrono de 4'04''73. Son dauphin, Tomoyuki Matsushita, qui l'avait dominé en séries, en était quitte pour une médaille d'argent et près de quatre secondes de retard à l'arrivée (4'08''32), le Russe sous bannière neutre Ilia Borodin prenant le bronze (4'09''16). Un gouffre, laissant le Français seul au monde. Publicité En argent sur le relais Finalement, l'alerte des séries dans la matinée, lorsque Marchand avait dû se contenter du 7e temps en plus de 4'13'', donc pas très loin d'une catastrophe inattendue, restera anecdotique. Elle a cependant eu le mérite d'instiller une petite dose de suspense à cette finale promise au recordman du monde la distance. Était-il physiquement paré pour relever le challenge d'un 400m 4 nages le dernier jour des Mondiaux, lui qui était habitué à débuter ses campagnes internationales par cette conquête ? Avait-il réellement digéré son extraordinaire record du monde mercredi sur le 200m 4 nages, quand il signa un 1'52''69 venu d'ailleurs ? La réponse ne tardait pas à venir avec un premier 100m papillon parfaitement négocié par le Français, même si cela ne suffisait pas à décrocher totalement ses poursuivants. Mais dès le dos, cela devenait trop dur pour ses adversaires de suivre sa cadence infernale, et ses coulées démoniaques qui le faisaient émerger cinq mètres plus loin que les autres. Si bien qu'à mi-course, la messe était dite. Ce qui n'empêchait pas Marchand de mettre la manière pour aller chercher son 7e titre mondial en carrière. Une poignée de minutes plus tard, le glouton Marchand participait activement à la belle médaille d'argent du relais français, aux côtés de Ndoye-Brouard, Grousset et Le Goff sur 4x100m 4 nages. Géant, jusqu'au bout.

Mondiaux de natation : le Roi Léon Marchand décroche sa deuxième couronne mondiale à Singapour
Mondiaux de natation : le Roi Léon Marchand décroche sa deuxième couronne mondiale à Singapour

Le Figaro

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Mondiaux de natation : le Roi Léon Marchand décroche sa deuxième couronne mondiale à Singapour

Ce dimanche à Singapour, le Toulousain a conservé son titre de champion du monde sur le 400m 4 nages. Il n'avait pas rassuré plus tôt dans la matinée, lors des séries. Léon Marchand est pourtant à nouveau sacré champion du monde du 400m 4 nages. Comme en 2023 à Fukuoka et à Budapest en 2022, le nageur français a décroché une nouvelle médaille d'or en écrasant l'épreuve. Léon Marchand enchaîne donc sa deuxième médaille d'or après celle décrochée quelques jours plutôt sur le 200m 4 nages, battant au passage le record du monde (en demi-finale) vieux de 14 ans. Publicité Le nageur de 23 ans doit désormais se tourner vers la finale du relais 4x100m 4 nages hommes, qui aura lieu à 14h28. Marchand sera aligné avec Ndoye Brouard, Grousset et Le Goff. Plus d'informations à suivre...

Marchand « dans le dur » mais qualifié pour la finale du 400 m 4 nages des Mondiaux de Singapour avec le 7e temps des séries
Marchand « dans le dur » mais qualifié pour la finale du 400 m 4 nages des Mondiaux de Singapour avec le 7e temps des séries

L'Équipe

time03-08-2025

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Marchand « dans le dur » mais qualifié pour la finale du 400 m 4 nages des Mondiaux de Singapour avec le 7e temps des séries

Léon Marchand s'est qualifié pour la finale du 400 m 4 nages avec le 7e chrono des séries (4'13''19). Même chose pour le relais 4x100m 4 nages (3'32''35), alors que la Chine, championne olympique, était éliminée. Il avait l'air détendu, s'est autorisé un sourire et un petit signe de la main vers sa famille, sagement installée dans les gradins. Mais à l'instant de plonger, Léon Marchand a compris qu'il n'était pas si bien. « J'aurais préféré faire un meilleur temps. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu, réagissait le recordman du monde du 400 m 4 nages (4'2''50), qui a fini 2e de sa série derrière le Japonais Matsushita (4'10''39, meilleur temps des séries), mais seulement 7e temps de ce dimanche matin (4'13''19). J'étais un peu dans le dur. C'est bizarre parce que j'ai bien dormi, je me sentais bien ce matin. J'ai essayé quand même d'envoyer le premier 200 m. Mais, même ça, j'étais un peu en force, pas forcément relâché. C'était pas dingue. » Après son record du monde en demi-finales du 200 m 4 nages mercredi (1'52''69), son 3e titre mondial remporté sur l'exercice le lendemain, on attend que le quadruple champion olympique s'impose sur ce 400 m 4 nages pour ajouter une 7e médaille d'or mondiale à sa collection. Mais la série ne l'a pas rassuré : « 4'13'', c'est pas... Sur les derniers Championnats du monde, je nage 4'8'' et 4'9'' le matin, rappelle Léon Marchand. Oui, ça m'inquiète un peu, mais j'ai une ligne pour ce soir. Au final, ça passe. Les centièmes étaient de mon côté. » Il jouera à l'aveugle, ligne 1. « Je ne verrais que d'un côté, confirme-t-il. Ce n'est pas très grave, je vais essayer de faire ma course, justement de ne pas trop regarder à côté. C'est vrai que ce sera plus difficile de contrôler la course. Je ne pourrais pas me cacher, il faudra y aller dès le début. » omment la France a déjoué les pronostics lors du relais 4x100 m mixte Sa présence sur le relais 4x100 m 4 nages incertaine ? Il sera alors temps de se demander s'il intégrera le relais 4x100m 4 nages, dont la finale est prévue une petite demi-heure plus tard. « Je n'ai pas encore réfléchi à tout ça. J'ai envie de faire les deux, moi. Après, je ne sais pas. Physiquement, ça ne va pas être facile. Et surtout, il faut que je me concentre sur 400 m 4 nages, pas que je pense au 100 m brasse après. Une fois que j'aurais fini mon 400, je penserai au relais », se convainc Léon Marchand. Ce dimanche, les copains ont, en tout cas, assuré l'essentiel en se qualifiant pour la finale avec le 7e temps (3'32''35), grâce à une sacrée remontée du double champion du monde du papillon, Maxime Grousset... qui a ponctué le train bleu en crawl. « Le but était de voir comment se passait ce relais, et ajuster l'engagement ce matin. C'est cool, on passe, c'était le principal », réagit-il. Une évidence quand on souligne que la Chine, championne olympique l'été dernier, est passée à la trappe, alors que les États-Unis ont posté le meilleur chrono (3'29''65), devant la Russie sous bannière neutre (3'30''05) et l'Italie (3'30''40). « Je me sens bien, j'ai fait plutôt une belle course, un bon chrono (47''01 lancé), poursuit Grousset. J'ai eu mal à la fin. Mais après autant d'émotions, je suis content d'avoir fait ça avec l'équipe. » Désormais double médaillé mondial en individuel, le dossiste Yohann Ndoye-Brouard a lancé les débats : « J'ai voulu contrôler à côté de moi, quand j'ai vu l'arrivée l'Italien était loin devant (53''41 au Français, 53''34 à Christian Bacico et même 52''95 au Canadien Blake Tierney). On va faire mieux ce soir, heureusement les gars se sont donnés. »Médaillé de bronze olympique à Paris, avec Marchand, Grousset et Florent Manadou à la conclusion, Ndoye-Brouard continue de croire fort en la médaille pour achever la belle semaine des Mondiaux. « Largement, dit-il. Les champions olympiques sont dehors, il y a de la place. » Avec qui en finale du 4x100 m 4 nages ? Toute la question sera de composer l'escouade pour la finale. À l'exception du dos, tous les autres postes peuvent bouger, notamment si Léon Marchand s'attaque à la brasse, et si Maxime Grousset glisse du crawl au papillon. En série, Jérémie Delbois et Clément Secchi ont assuré l'intérim. « Très belle expérience, surtout avec les gars qui étaient avec moi. Tous des médaillés olympiques, souffle Delbois, qui dispute ses premiers Mondiaux. Franchement, j'étais motivé, peut-être un peu crispé du coup. J'ai senti que je passais un peu au travers au premier 50. J'ai donné le maximum, on passe. C'est beaucoup, beaucoup de plaisir ! » Médaillé olympique pour avoir nagé la série à Paris, Clément Secchi apprécie également : « Je me suis régalé ! j'adore le relais avec les copains. Je pars un peu fort. 23''1, c'est mieux que mon meilleur temps au 50 (pap), forcément je le paie un petit peu dans le dernier 25. Je n'ai jamais été aussi vite que ça. Maintenant, on verra ce que décide le staff... » De cette ultime vague de séries, on ajoutera qu'au lendemain de sa 3e place sur l'extraordinaire 800 m femmes, la Canadienne Summer McIntosh a repris le fil en contrôlant les séries du 400 m 4 nages (4'35''56). Elle devance l'Australienne Jenna Forrester (4'36''17) et le phénomène malaisant de ces Mondiaux, la Chinoise de 12 ans Yu Zidi (4'36''49). L'invincible Katie Ledecky continue d'écrire sa légende

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