Dernières actualités avec #7Eleven


La Presse
6 days ago
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La société mère de 7–Eleven s'engage dans un plan autonome
La société mère de 7–Eleven s'engage dans un plan autonome (Montréal) La société mère de 7–Eleven affirme maintenir son engagement envers son plan d'achat autonome après qu'Alimentation Couche-Tard a renoncé à son offre d'achat de son rival. La Presse Canadienne La société japonaise Seven & i Holdings affirme avoir mené des discussions constructives et de bonne foi avec l'entreprise québécoise afin d'explorer la possibilité d'une entente. Lisez « Couche-Tard retire son offre sur les dépanneurs 7–Eleven » Couche-Tard a déclaré avoir renoncé à son offre mercredi en raison de ce qu'elle a qualifié de « manque d'engagement constructif ». Si l'entente avait été conclue, elle aurait conféré à Couche-Tard une position dominante sur le marché mondial des dépanneurs. Couche-Tard a passé près d'un an à courtiser l'entreprise japonaise, qui détient également un portefeuille plus vaste de supermarchés, de producteurs alimentaires et de sociétés de services financiers. Couche-Tard compte près de 17 000 magasins dans 29 pays et territoires à travers le monde.


Le Figaro
6 days ago
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Supérettes: le canadien Couche-Tard renonce à racheter le géant japonais Seven & i
Le groupe canadien Alimentation Couche-Tard (ACT) a renoncé à sa proposition de racheter pour 47 milliards de dollars son rival japonais de la distribution Seven & i, propriétaire des supérettes 7-Eleven, dénonçant le «manque d'engagement constructif» de ce dernier. Avec 85.000 établissements dans une vingtaine de pays, 7-Eleven est la plus grande chaîne de magasins de proximité au monde - segment où il est leader aux États-Unis. Initialement américaine, elle était tombée en 1990 dans l'escarcelle du milliardaire Masatoshi Ito qui l'a transformée en empire international. Une cible de choix pour ACT, désireux de fusionner leurs réseaux pour créer un mastodonte planétaire de la distribution. Mais devant les résistances du groupe nippon, le Canadien - qui avait relevé son offre en septembre dernier - a finalement jeté l'éponge. «Nous ne sommes pas en mesure de poursuivre efficacement ce regroupement sans un engagement plus profond et sincère», a indiqué Couche-Tard, via un texte diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi. Longtemps rétif, Seven & i avait certes accepté fin avril de signer un accord de confidentialité pour partager ses informations financières avec Couche-Tard, étape clé vers une éventuelle acquisition. Publicité Mais depuis «il n'y a eu aucun engagement sincère ou constructif de la part de Seven & i en vue de faciliter l'avancement d'une proposition, contrairement aux commentaires formulés publiquement» par ses représentants, affirme Couche-Tard dans une lettre adressée au conseil d'administration de Seven & i. «Vous vous êtes plutôt livrés à une campagne calculée de dissimulation et d'atermoiement», accuse l'entreprise canadienne, qui déplore notamment n'avoir «obtenu aucune réponse» à d'importantes questions. À lire aussi Supérettes : Seven & i se renforce face à Couche-Tard et introduit sa branche américaine en Bourse «Collaboration minimale» L'annonce a fait dévisser le titre de Seven & i de plus de 9% à la Bourse de Tokyo jeudi en cours d'échanges. Des actionnaires activistes poussaient la direction du groupe japonais à accepter l'offre d'ACT. «Cette décision n'est pas ce que nous souhaitions. Bien que nous considérions que le communiqué d'ACT contient plusieurs déclarations erronées sur lesquelles nous ne sommes pas d'accord, cela était prévisible», a cependant commenté Seven & i dans une déclaration, rappelant une conjoncture mondiale morose. Seven & i assure «avoir étudié toutes les options», mais s'être finalement résolu à «poursuivre sa propre stratégie de création de valeur», notamment via son réseau de supérettes en Amérique du Nord. «Notre plan est concret et réalisable», insiste-t-il. Le géant japonais avait longtemps ignoré les convoitises de Couche-Tard, rejetant d'emblée sa première offre l'an dernier et refusant selon la presse locale de rencontrer les dirigeants du groupe canadien venus à Tokyo en octobre. D'entrée, Seven & i avait pointé les sérieux défis posés en cas de fusion avec ACT par les règles de la concurrence aux États-Unis, où le Canadien est lui aussi fortement présent avec des milliers de magasins. Couche-Tard possède au total quelque 16.700 magasins dans 31 pays, qui incluent l'enseigne Circle K: en y ajoutant le réseau des 7-Eleven à travers l'Asie et l'Amérique du Nord, un mariage donnerait naissance à un colosse international, au risque d'être invalidé par les régulateurs américains. À lire aussi Supérettes : Couche-Tard écarte une prise de contrôle hostile du japonais Seven & i Répondre aux inquiétudes anti-monopole Seven & i avait finalement accepté en mars de discuter avec Couche-Tard pour examiner conjointement des cessions d'environ 2000 magasins aux États-Unis, censées répondre aux inquiétudes anti-monopole. Des échanges qui ont fait long feu: ACT accuse Seven & i de ne pas avoir été «disposé à communiquer l'information nécessaire aux acheteurs potentiels» et de n'avoir bénéficié «que d'une collaboration minimale susceptible de faire progresser ce processus». Depuis l'an dernier, Seven & i avait parallèlement cherché à muscler ses propres relais de croissance, pour mieux résister à ACT. Publicité Il avait ainsi annoncé en mars qu'il allait introduire en Bourse sa branche américaine de 7-Eleven pour lui accorder une «flexibilité» accrue, céder son activité de gros supermarchés et engager un rachat massif de ses propres actions - autant de mesures pour doper sa valorisation. Et ce alors que des résultats financiers en berne fragilisent sa situation: Seven & i a enregistré sur l'exercice décalé 2024-2025 achevé fin février une chute de 23% du bénéfice net pour une hausse de 4,4% du chiffre d'affaires. Et il anticipe une chute de 10% de ses ventes en 2025-26, pointant un marché américain «difficile» et une politique douanière incertaine.