Dernières actualités avec #AMA


L'Équipe
3 days ago
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« Justice m'a été rendue » : la réaction d'Ysaora Thibus après l'annonce de son innocence dans une affaire de dopage
Deux jours après le rejet de l'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA) par le Tribunal arbitral du sport (TAS), entérinant son innocence un an et demi après son contrôle positif à l'ostarine, la fleurettiste Ysaora Thibus a fait part de son soulagement dans un post sur son compte Instagram. Un an et demi après son contrôle positif à l'ostarine, en janvier 2024, Ysaora Thibus est blanchie. L'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA) ayant été rejeté par le Tribunal arbitral du sport (TAS), la fleurettiste de 33 ans a été reconnue innocente après un long marathon judiciaire qui l'a privée des Jeux Olympiques de Paris. « Ça m'a pris deux jours pour réaliser que c'était enfin fini, a-t-elle écrit dans un communiqué publié sur son compte Instagram. J'ai beaucoup pleuré en pensant "enfin, c'est terminé". » Dans ce long message, Thibus fait part de son amertume quant à son traitement. « Dans les affaires de dopage, il n'y a pas de présomption d'innocence, indique-t-elle. La charge de la preuve repose entièrement sur l'athlète. J'ai vu mes rêves s'effondrer, mon nom sali, mon mental s'effriter, mon corps se blesser. J'ai vécu un isolement violent, un arrachement à mes repères. » « Aujourd'hui, je ressens un intense soulagement, une immense fatigue aussi [...]. Je sais que la vérité fera moins de bruit que l'accusation, mais elle a la puissance de me permettre de guérir. Je ne peux pas dire que je suis heureuse, car j'ai simplement l'impression qu'on m'a rendu quelque chose qui m'appartenait déjà : ma dignité. Mais je me sens libre, mon nom est blanchi, mon honneur est restauré et mon coeur s'allège », poursuit l'escrimeuse avant de conclure : « Justice m'a été rendue, et je suis toujours là ». Une publication partagée par Ysaora Thibus (@ysaorathibus)


Le Figaro
5 days ago
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Escrime : le Tas rejette l'appel de l'AMA, Ysaora Thibus innocentée de tout dopage
Ce lundi, le Tribunal arbitral du sport a rejeté l'appel de l'Agence mondiale antidopage qui contestait la non-suspension de l'escrimeuse française après un contrôle positif à un agent anabolisant. Le Tribunal arbitral du sport a annoncé lundi avoir rejeté l'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui contestait la non-suspension de l'escrimeuse française Ysaora Thibus après un contrôle positif à un agent anabolisant six mois avant les JO de Paris. La fleurettiste, vice-championne olympique par équipes à Tokyo, avait été contrôlée positive à l'ostarine en janvier 2024 lors du Challenge international de Paris, une étape de la coupe du monde. Elle avait alors plaidé la contamination involontaire par des fluides corporels, causée par son conjoint, l'ancien escrimeur américain Race Imboden. Publicité Cette thèse avait convaincu le tribunal disciplinaire antidopage de la Fédération internationale d'escrime qui avait levé sa suspension provisoire en mai 2024. Mais l'AMA avait relancé l'affaire quelques jours avant le début des JO de Paris en faisant appel de cette décision devant le TAS, tout en réclamant quatre ans de suspension. Il aura fallu près d'un an au TAS pour finalement trancher en faveur de l'escrimeuse. «Il est scientifiquement établi que l'ingestion d'une dose d'ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de l'époque de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d'ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l'embrassant», explique le TAS dans un communiqué. «La présence d'ostarine n'était pas intentionnelle», a conclu le TAS. Blessée à un genou pour son retour à la compétition aux Championnats d'Europe à Bâle en juin 2024, Ysaora Thibus avait été éliminée dès son entrée en lice en individuel aux JO de Paris. Et avec ses partenaires de l'équipe de France, elle avait été éliminée dès les quarts de finale de l'épreuve par équipes.


L'Équipe
5 days ago
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Le TAS rejette l'appel de l'AMA et innocente Ysaora Thibus après son contrôle positif à l'ostarine en janvier 2024
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé ce mardi avoir rejeté l'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA) dans l'affaire du contrôle positif à l'ostarine de la fleurettiste en janvier 2024. La championne du monde 2022, 33 ans, est reconnue innocente par le TAS et devrait voir la fin de la procédure. Ysaora Thibus semble voir le bout du tunnel. Près d'un an et demi après son contrôle positif en janvier 2024 à l'ostarine, la fleurettiste de 33 ans a été reconnue innocente ce mardi par le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans le cadre de l'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA). « Le Panel du TAS a examiné les preuves et a relevé qu'il est scientifiquement établi que l'ingestion d'une dose d'ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d'ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l'embrassant, a expliqué le TAS dans un communiqué. Le Panel du TAS a jugé que la violation des règles antidopage causée par la présence d'ostarine était non intentionnelle et qu'il n'était pas contestable que Mme Thibus n'avait commis aucune faute ou négligence. La décision du tribunal disciplinaire antidopage de la FIE est confirmée et l'appel est rejeté. » De retour pour la saison 2025-2026 Candidate au titre olympique au Grand Palais, la Guadeloupéenne avait vu sa préparation totalement tronquée par cette affaire, manquant cinq mois de compétition, ne revenant qu'en juin 2024 aux Championnats d'Europe de Gênes, où elle s'était gravement blessée au genou gauche. Thibus avait malgré tout participé aux Jeux, sans monter sur le podium en individuel comme par équipe. Elle s'est depuis fait opérer du genou gauche et a repris l'entraînement à l'Insep. Elle ne participera pas aux Mondiaux de Tbilissi (Géorgie) à la fin du mois de juillet mais devrait faire son retour sur les pistes pour la saison 2025-2026. Plus d'informations à suivre...


Le Parisien
5 days ago
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« Aucune faute ou négligence » : Ysaora Thibus innocentée par le tribunal arbitral du sport après son contrôle positif
L'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA) avait pourri la dernière ligne droite de sa préparation déjà bien chaotique pour les Jeux olympiques de Paris. Près d'un an après, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a reconnu à son tour l'innocence de l'escrimeuse Ysaora Thibus dans l'affaire de dopage qui la poursuit depuis le 14 janvier. Contrôlée positive à l'ostarine lors du Challenge international de Paris (CIP) ce jour là, la fleurettiste avait plaidé la contamination involontaire, causée par son conjoint, l'ancien escrimeur américain Race Imboden. La thèse, qui avait convaincu le tribunal disciplinaire antidopage de la Fédération internationale d'escrime et levé sa suspension provisoire en mai 2024, a été validée ce lundi par l'instance suisse. « La Formation du TAS a examiné les preuves et a relevé qu'il est scientifiquement établi que l'ingestion d'une dose d'ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de l'époque de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d'ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l'embrassant », explique le TAS dans son communiqué de presse. « La Formation du TAS a jugé que la VRAD (violation des règles atidopage) causée par la présence d'ostarine n'était pas intentionnelle et qu'il n'était pas contestable que Mme Thibus n'avait commis aucune faute ou négligence. La décision du DDT est confirmée et l'appel est rejeté », poursuit le texte. L'AMA réclamait quatre ans de suspension. La championne du monde 2022 de fleuret, dont la défense a pu s'expliquer le 6 mars 2025 devant le TAS, avait produit une étude menée par le professeur en toxicologie Jean-Claude Alvarez. Celle-ci montrait que les quantités trouvées dans l'échantillon prélevé en compétition ne pouvait pas être lié à une prise volontaire de ce produit. Il s'agit très probablement de l'ultime rebondissement dans ce dossier. Les recours contre les décisions du TAS sont possibles devant le Tribunal fédéral suisse, mais pour des motifs de forme. Blessée au genou pour son retour à la compétition aux championnats d'Europe à Bâle en juin 2024, Ysaora Thibus avait été éliminée dès son entrée en lice en individuel aux JO de Paris. Elle et ses partenaires de l'équipe de France, vice-championnes olympiques en titre, avaient été sorties dès les quarts de finale dans la compétition par équipes. La fleurettiste de 33 ans a ensuite été opérée après les Jeux olympiques. Si elle a repris l'entraînement à l'Insep, Ysaora Thibus n'est pas encore retournée en compétition et ne disputera pas les Mondiaux en Géorgie (20-30 juillet).

L'Équipe
6 days ago
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Entourage resserré, vlogs sur YouTube et communication maîtrisée : comment Jannik Sinner soigne son image
Nouvel agent, chaîne YouTube dédiée à son quotidien, communication millimétrée, tout est fait pour diffuser une image résolument positive de l'Italien, qui affronte ce lundi Grigor Dimitrov pour viser les quarts de finale à Wimbledon. « Image is everything » (Tout n'est qu'image), le slogan publicitaire d'une prestigieuse marque d'appareil photo qui sponsorisait Andre Agassi à la fin des années 1980 n'a pas pris une ride dans le monde feutré du tennis actuel. Que la performance soit au rendez-vous certes, mais surtout que rien ne dépasse, derrière le masque du champion, et la machine à séduire les partenaires de tous ordres s'emballe presque mécaniquement. Dans le cas de Jannik Sinner (23 ans), contrôlé positif l'an dernier au clostébol, un anabolisant, et suspendu trois mois cette saison après un accord conclu avec l'AMA (Agence Mondiale Antidopage), ce n'était pas un grain de sable qui s'était glissé dans ces rouages bien huilés, mais une grosse pierre qui aurait pu avoir des effets dévastateurs. Pourtant, la relation de confiance entre le n° 1 mondial et les nombreuses marques qui se sont attaché son image est sortie indemne de la tempête. Ce que son niveau extrêmement élevé, et encore plus depuis le début de ce Wimbledon, où il affronte ce lundi en huitièmes de finale Grigor Dimitrov, permet d'entretenir aussi avec maestria. De Nike et Head, ses équipementiers sur le court, à Rolex, Gucci, la banque italienne Intesa Sanpaolo ou Lavazza, vecteurs d'un positionnement haut de gamme, en passant par les pâtes De Cecco, les albums Panini ou La Roche Posay, chaque partenaire lui est resté fidèle. Difficile cependant d'imaginer qu'aucune réunion de crise n'ait agité le business en coulisses, d'autant que les événements n'ont pas été sans conséquences sur l'entourage professionnel de l'Italien. Outre le licenciement de son préparateur physique Umberto Ferrara et de son kiné Giacomo Naldi avant l'US Open 2024, en raison de leur rôle dans sa contamination, Sinner s'est séparé mi-mars de son agent Lawrence Frankopan, patron de l'entreprise Starwing Sports qui gère notamment les intérêts de Stan Wawrinka et de Gaël Monfils. Entretien relu par une attachée de presse avant publication À ses côtés, le Transalpin est devenu l'un des sportifs les plus bankables. Il a bénéficié d'un soutien sans faille dans les turbulences qu'il a traversées. Mais il n'y a pas de sentiment dans les affaires et après cinq années de collaboration juteuse, ce divorce a débouché sur la promotion d'un ami de longue date, Alex Vittur, en qualité de manager. En charge jusqu'alors de la gestion de son image, ce compatriote, ancien espoir classé 605e en 2004 avant de bifurquer vers des études supérieures, est sans doute la personne qui connaît le mieux Sinner. « À 12 ans, je suis allé m'entraîner chez Riccardo Piatti grâce à lui, confiait ce dernier dans les colonnes du Corriere della Sera. Il sait tout de moi. C'est un ami, un frère, quelqu'un de la famille. » En s'affranchissant d'une multinationale pour privilégier une structure plus individualisée, Sinner a suivi la voie tracée par Roger Federer, lequel avait quitté IMG en 2012, pour créer avec Tony Godsick, son agent au sein de la firme américaine, sa propre boîte de management. Dirigée par Vittur, la société AVIMA Sports & Business Management est une petite équipe entièrement dévouée à la carrière du natif de San Candido, dans les Dolomites. Pour sa maîtrise parfaite de l'italien et de l'allemand comme Sinner, la Suissesse Fabienne Benoît, après avoir travaillé 20 ans à l'ATP comme chargée de liaison entre les joueurs et les médias, s'occupe depuis un an des relations avec la presse mais aussi de toute la logistique (billets d'avion, hôtels, etc.) de l'entourage du champion. Même s'il « lit de moins en moins ce qui s'écrit sur lui », chacun des rares entretiens qu'il accorde, souvent dans le cadre d'une opération avec un de ses partenaires, est relu par son attachée de presse avant publication. Originaire de la même région que Sinner, Alexandre Meliss gère les réseaux sociaux. Il poste photos et films qu'il réalise lui-même, tout comme les vlogs (blogs vidéo) mis en ligne sur la chaîne YouTube « Jannik Sinner », ouverte en début d'année et qui ne compte pour l'instant que deux occurrences et 86 000 abonnés. « Je suis très sérieux sur le court mais en dehors, j'aime plaisanter, rire, sourire » Jannik Sinner « J'ai l'impression que les fans ne me connaissent pas en tant que personne, justifiait le personnage central de cette série en immersion dans son quotidien entre les matches. Je suis très sérieux sur le court mais en dehors, j'aime plaisanter, rire, sourire. J'aimerais que les gens comprennent que je ne suis pas une machine. On a donc lancé cette chaîne pour y diffuser des vidéos marrantes de séances en coulisses. » Tournés en marge de son deuxième sacre à Melbourne, puis à l'occasion de son retour sur le circuit à Rome, les épisodes 1 et 2 ne révèlent rien de subjuguant, comme toute opération de com soigneusement maîtrisée. On y voit Sinner s'amuser à bord des voiturettes de golf mises à disposition des joueurs pour circuler dans les allées de Melbourne Park, jouer à FIFA dans sa chambre d'hôtel romaine ou ranger la réplique de son trophée australien dans son écrin en se laissant aller à quelques confidences : « J'ai remporté 3 Grands Chelems, mais ce ne sont que trois jours de ma vie. Il faut savoir en profiter plus qu'un soir ou une nuit, parce que ces moments-là sont très rares. » Pour les célébrations débridées sous une douche de champagne, il faudra repasser. Pas le genre de la maison. Originaire d'un village du Tyrol de 3 500 habitants, Sinner reste un garçon discret, gêné - on le comprend - par le harcèlement dont il est parfois l'objet dans son pays, quand des fans sans scrupule s'approchent de lui, assis à une table de restaurant, en plaçant sous son nez leur smartphone en appel vidéo avec un proche. À l'inverse, quasi-anonyme dans les rues de Paris, il n'est dérangé que par de rares demandes de selfies lorsqu'il sort de son hôtel pour aller dîner. Peu enclin à la surexposition qu'exige son statut d'ambassadeur du tennis, même si le mois dernier, la révélation de sa collaboration sur un morceau du ténor Andrea Bocelli, star de la chanson italienne, a montré une facette surprenante de sa personnalité, il ne rechigne pas à l'exercice médiatique quand il s'agit de clamer son innocence dans son affaire de dopage. En mai, il a ainsi été l'invité exceptionnel de l'émission TG1 sur la Raï, en prime time. Une demi-heure d'entretien exclusif dans le fauteuil occupé avant lui par le Pape François ou Volodymyr Zelenski. Chaque jour, les quotidiens transalpins remplissent plusieurs pages sur l'idole de la nation, sans avoir grand-chose à se mettre sous la dent tant son premier cercle est hermétique. Ce qui entraîne parfois quelques excès comme la reprise d'une rumeur propagée par le média russe « Bolshe ! » désignant Carlos Moya comme le futur co-entraîneur du n° 1 mondial la saison prochaine après le retrait de Darren Cahill, désireux d'en finir avec la vie de nomade de coach à temps plein. Quand bien même serait-elle fondée, l'information, formellement démentie par le Majorquin, ne filtrerait jamais à travers un sas où les secrets sont bien gardés. À lire aussi Plus un Bleu au stade des étincelles Un tournoi totalement « crazy » L'incroyable comeback de Majchrzak Sabalenka n'est plus la même