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L'AMF veut contraindre Bolloré à déposer une OPA sur Vivendi
L'AMF veut contraindre Bolloré à déposer une OPA sur Vivendi

Le Figaro

time4 days ago

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L'AMF veut contraindre Bolloré à déposer une OPA sur Vivendi

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Demandée par un activiste après la scission du groupe, l'opération est suspendue à une décision de la Cour de cassation. Le groupe Bolloré va-t-il devoir lancer une OPA sur Vivendi, dont il détient déjà 29,9 % ? Dans une décision publiée vendredi, l'Autorité des marchés financiers (AMF) lui impose, ainsi qu'à Vincent Bolloré, de déposer, sous six mois, un projet d'offre publique d'achat sur les actions Vivendi qu'il ne possède pas. Le gendarme de la Bourse a été contraint de contredire sa décision de 13 novembre 2024 sur le même sujet par un jugement de la cour d'appel de Paris du 22 avril dernier. Plus de cinq mois après la finalisation de la scission, la Cour a demandé à l'AMF d'en réexaminer les modalités de revoir sa position. Cette annonce a propulsé le cours de Bourse de Vivendi, qui s'est envolé de 13 % à la Bourse de Paris. La valorisation du groupe dépasse désormais 3,4 milliards d'euros. À ce cours, Bolloré pourrait être contraint de débourser 2,4 milliards d'euros pour racheter le solde Vivendi. Dans son nouvel avis, l'AMF « a considéré que la société Bolloré SE et Vincent Bolloré, qui contrôle…

«Les femmes sont-elles plus nombreuses à investir en Bourse?»
«Les femmes sont-elles plus nombreuses à investir en Bourse?»

Le Figaro

time12-07-2025

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«Les femmes sont-elles plus nombreuses à investir en Bourse?»

Vie des entreprises, fonctionnement du marché, droit boursier, ... La rédaction du Figaro Patrimoine et Bourse se saisit de vos questions et vous apporte son expertise. Les données récoltées et vérifiées par l'AMF ne permettent pas de le constater. Ainsi, l'institution vient de publier une étude sur les investisseurs particuliers en Bourse dans l'Hexagone et leurs portraits types. Il ressort que dans l'ensemble, leur nombre a progressé : les «boursicoteurs» français représentaient 2,1% de la population en 2022, soit 1,4 million d'individus, et 2,5% en 2024, soit 1,7 million de personnes. La parité n'est pas de mise parmi les boursiers ! Cependant, si le nombre d'hommes est passé de 1 million à 1,28 million sur la période, celui des femmes est resté stable à 0,43 million. Au final, la proportion d'hommes est passée de 70 à 75%, quand celle des femmes a régressé de 30 à 25%. Cependant, les deux catégories investissent au même niveau dans les ETF, ces produits de Bourse en plein essor.

AMF: 1,9 million d'euros d'amende dans une affaire sur des téléphériques MND
AMF: 1,9 million d'euros d'amende dans une affaire sur des téléphériques MND

Le Figaro

time11-07-2025

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AMF: 1,9 million d'euros d'amende dans une affaire sur des téléphériques MND

La commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a infligé vendredi un total de près de 1,9 million d'euros d'amendes dans une affaire concernant Montagne et Neige Développement (MND), spécialisée dans les téléphériques. Dans le détail, 500.000 euros de sanctions ont été prononcés contre MND pour des retards de communication, 250.000 euros contre son PDG Xavier Gallot-Lavallée et des sanctions comprises entre 15.000 et 400.000 euros envers sept personnes physiques et une société pour manquements d'initiés. Parmi elles, un conseiller en investissements financiers et son dirigeant ont été interdits définitivement d'exercer leur activité. Entre 2017 et 2020, MND a tardé à rendre publiques des informations privilégiées susceptibles d'influencer le cours en Bourse, comme le gain d'un appel d'offres pour la reconstruction d'un téléphérique en Belgique, a relevé la commission des sanctions de l'AMF. Des manquements que la commission a imputés à Xavier Gallot-Lavallée «en sa qualité de dirigeant», a écrit vendredi l'AMF dans un communiqué. La commission des sanctions a également retenu que des investisseurs - sept personnes physiques et une société - «avaient commis des manquements d'initiés sur la base de deux informations privilégiées se rapportant aux projets de MND, auxquels certaines de ces personnes avaient participé». Publicité Ces investisseurs étaient notamment au courant que MND avait remporté un contrat pour le téléphérique de Saint-Denis de la Réunion avant que l'entreprise ne rende publique cette information. Le fait d'utiliser une information confidentielle pour acquérir des actifs constitue un manquement d'initié, sanctionné par l'Autorité des marchés financiers. La décision peut faire l'objet d'un recours, rappelle l'AMF. Cette commission des sanctions avait déjà condamné en 2018 la société Montagne Neige et Développement (MND) à une amende de 400.000 euros pour des manquements dans son information aux investisseurs, et M. Gallot-Lavallée à 150.000 euros.

La place de Paris demande une simplification des introductions en Bourse
La place de Paris demande une simplification des introductions en Bourse

Le Figaro

time09-07-2025

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La place de Paris demande une simplification des introductions en Bourse

Plus rigides que dans le reste de l'Europe, les pratiques françaises en matière d'introduction en Bourse (IPO) freinent l'attractivité de la place de Paris, d'après un rapport publié mercredi et commandé par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Fondé sur la consultation de nombreux professionnels de la place de Paris, ce rapport appelle à plus de souplesse dans les règles encadrant les IPO, dans un contexte où le nombre d'introductions en Bourse en France recule, comme dans d'autres marchés européens. Par exemple, les auteurs recommandent de revoir les règles d'encadrement des prix, en supprimant notamment l'obligation de communiquer une fourchette de plus ou moins 15% autour d'un prix pivot, pour s'aligner sur les pratiques européennes plus souples. Le rapport plaide également pour une harmonisation au niveau européen des règles. Ainsi, «la consultation des professionnels de la place a fait ressortir un plébiscite en faveur de la pratique française de publication d'un prospectus tripartite», fait valoir le rapport, qui pourrait servir d'exemple en Europe. En effet, lorsqu'une entreprise souhaite entrer en Bourse, elle doit rédiger un prospectus, document rassemblant toutes les informations utiles aux investisseurs. En France, le prospectus est divisé en trois volets avec, avant l'IPO, un document d'enregistrement qui lui permet de se présenter, la note d'opération donnant les détails de l'offre et la fourchette de prix, puis la note définitive avec le prix final. Publicité Cette forme tripartite reste rare en Europe, d'autres pays privilégiant un prospectus unique. Le rapport propose d'ériger le format en trois volets typiquement français en tant que «bonne pratique», sans pour autant le rendre obligatoire. D'autres axes d'évolution pour dynamiser le marché parisien, comme valoriser la place des investisseurs «cornerstone» (piliers) qui acceptent de conserver les actions pendant un certain temps pour renforcer la confiance et favoriser la stabilité du cours. En 2024, seulement quatre IPO ont été réalisées à Paris, un chiffre historiquement bas, prolongeant la tendance baissière amorcée en 2022, d'après un rapport du cabinet de conseil EY publié en février dernier.

Congé maternité, frais juridiques… L'augmentation des indemnités des élus locaux débattue à l'Assemblée lundi
Congé maternité, frais juridiques… L'augmentation des indemnités des élus locaux débattue à l'Assemblée lundi

Le Parisien

time07-07-2025

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Congé maternité, frais juridiques… L'augmentation des indemnités des élus locaux débattue à l'Assemblée lundi

Les députés s'emparent lundi d'un texte entendant encourager l'engagement des élus locaux , avec dès l'entame des discussions un débat qui s'annonce nourri sur l'augmentation des indemnités des maires et adjoints au maire, que le gouvernement veut contenir pour des raisons budgétaires . Le texte, très attendu à l'approche des élections municipales , et alors que de nombreux maires jettent l'éponge en cours de route, propose une panoplie de mesures parfois techniques pour accompagner les vocations, avant, pendant et à l'issue du mandat : maintien de la rémunération pendant un congé maternité, extension de la prise en charge des frais juridiques pour les élus non chargés de fonctions exécutives, définition plus restrictive de la prise illégale d'intérêts… Selon une étude du centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) en partenariat avec l'Association des maires de France (AMF) publiée en juin, 2 189 maires ont démissionné de leurs fonctions entre juillet 2020 et mars 2025, soit environ 6 % des maires, un « phénomène sans précédent » selon l'institut. Adoptée en première lecture au Sénat en mars 2024, la proposition de loi « créant un statut de l'élu local », dont l'examen avait été retardé par la dissolution, va occuper les débats de la dernière semaine de la session parlementaire extraordinaire, théoriquement jusqu'à vendredi. Elle propose en premier lieu une augmentation de 10 % du plafond de l'indemnité des maires , qui varie de 1 048,2 euros brut mensuels pour les villes de moins de 500 habitants à 5 960,3 euros pour celles de plus de 100 000. Mais le gouvernement a déposé vendredi un amendement qui propose de limiter la hausse aux villes de moins de 20 000 habitants, avec un pourcentage de revalorisation décroissant (de 8 à 4 %). « Il convient de limiter l'aggravation des charges pesant sur les budgets locaux », souligne dans l'exposé des motifs le gouvernement, qui rappelle également que la loi « Engagement et Proximité » de 2019 a déjà permis d'augmenter les indemnités de fonction des maires et adjoints des trois premières strates (jusqu'à moins de 3 500 habitants). La hausse ainsi reformatée représenterait une charge de 41,3 millions d'euros pour les collectivités, contre 65 maximum dans la version actuelle. Dans un état d'esprit similaire, un autre amendement prévoit de limiter la hausse prévue pour les adjoints, avec un coût estimé à 61,5 millions, au lieu de 112 maximum. Au cours des débats en commission, plusieurs députés s'étaient exprimés en faveur d'une augmentation dégressive, dont la députée MoDem Blandine Brocard, soulignant que les maires des villes de plus de 100 000 habitants verraient leurs indemnités augmenter de plus de 600 euros brut, « quand les agents, eux, devront attendre une revalorisation du point d'indice ». Le texte entend par ailleurs faciliter la conciliation entre l'exercice du mandat et celui d'une activité professionnelle. Ainsi, il propose de doubler la durée du « congé électif » pour les candidats têtes de liste aux élections locales, le portant à 20 jours. Il crée un statut de « l'élu étudiant » alors que ces derniers représentent 0,69 % des élus, contre 4,5 % de la population, avec des dispositions concernant le remboursement des frais engagés ou l'aménagement de la scolarité. La réinsertion professionnelle post-mandat fait aussi l'objet de nombreuses mesures, comme la création d'une « certification professionnelle » adaptée au parcours des élus locaux. Les plaintes de la maire écologiste de Poitiers Léonore Moncond'huy, qui avait dénoncé une perte de revenus lors d'un congé de maternité à venir, avaient influé sur les débats au Sénat. Les sénateurs, soutenus par le gouvernement, avaient approuvé le maintien du revenu des maires enceintes. Un article prévoit aussi une obligation de déclaration des dons de plus de 150 euros.

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