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4 days ago
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Décevant aux Championnats d'Italie, Gianmarco Tamberi n'est pas certain de se rendre aux Mondiaux
Le champion olympique de Tokyo du saut en hauteur, Gianmarco Tamberi (33 ans), a remis en doute sa participation aux Mondiaux qui se déroulent dans la même ville en septembre, après une performance très en-deçà de ses standards aux championnats d'Italie (2,16 m). Dimanche 3 août, Gianmarco Tamberi avait l'occasion de véritablement lancer sa saison en décrochant son dixième titre de champion d'Italie. Mais le sauteur en hauteur a échoué trois fois à 2,16 m, finissant seulement 5e deux mois après sa première sortie, déjà ratée, au meeting de la Ligue de diamant de Rome (10e à 2,16 m justement). Des performances loin des standards du champion olympique 2021, au point qu'il envisage de ne pas se rendre aux Mondiaux (du 13 au 21 septembre) disputés à Tokyo. « Je dois déterminer s'il est judicieux d'accélérer pour participer aux Championnats du monde ou si je dois prendre plus de temps et finaliser ma récupération pour les trois prochaines saisons qui mèneront à Los Angeles (pour les JO 2028) », a-t-il expliqué à l'agence de presse italienne ANSA. Il avait pourtant réussi un saut à 2,34 m en septembre dernier à Bruxelles, après l'échec des JO qu'il avait abordés diminué. Ingebrigtsen forfait à Chorzow et Bruxelles Après sa performance aux championnats d'Italie, qu'il a lui-même qualifiée de « choquante et déstabilisante », il a ajouté à son calendrier une compétition ce dimanche à Heilbronn, en Allemagne. « C'est avant tout un test pour moi-même, car si la mesure se situe entre 2,10 et 2,20, il faudra réfléchir », conclu-t-il.
24 Heures
04-08-2025
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Comment deux alpinistes en détresse ont pu être secourus à la Pointe-Dufour
Des spécialistes valaisans ont bravé une météo défavorable dimanche pour sauver deux personnes en difficulté à plus de 4600 m d'altitude. Publié aujourd'hui à 12h16 L'Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) a annoncé dimanche en fin de soirée que la cordée piégée dans la région de la Pointe Dufour avait pu être sauvée. (Photo d'illustration) DR Deux alpinistes en difficulté à plus de 4600 m d'altitude dans la région de la Pointe Dufour ont pu être rejoints par des sauveteurs à pied en soirée, dimanche. Profitant d'une amélioration de la météo, le groupe a ensuite pu être évacué par un hélicoptère. L'agence de presse italienne ANSA avait communiqué peu avant 20h00 que quatre alpinistes étaient bloqués dimanche à plus de 4000 mètres, au-dessus de la Vallée d'Aoste (It). Une cordée se trouvait près de la Crête du brouillard, dans le massif du Mont-Blanc, l'autre sous la Pointe Dufour, dans celui du Mont Rose. Dans les deux cas, la météo défavorable empêchait l'accès par l'hélicoptère. Les opérations de secours, à pied, étaient alors annoncées être menées par le Secours Alpin valdôtain et des secouristes suisses. La cordée en détresse En toute fin de soirée, l' Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) a annoncé que la cordée piégée dans la région de la Pointe Dufour avait pu être sauvée. En raison des conditions météorologiques défavorables, une intervention aérienne directe avait été rendue impossible. Cinq sauveteurs spécialisés de l'OCVS avaient dès lors été déposés par hélicoptère à 3800 mètres d'altitude. Après plusieurs heures d'efforts dans l'exigeante ascension de la Pointe Dufour, l'équipe de secours terrestre a pu rejoindre la cordée en détresse. Et comme les conditions de visibilité s'étaient entre-temps améliorées, une évacuation par hélicoptère d'Aire Zermatt a été rendue possible, à plus de 4800 mètres d'altitude. «Nous recevons de plus en plus fréquemment des alertes via des systèmes d'appel d'urgence automatisés, sans possibilité de contact direct avec les personnes concernées. Dans ces moments-là, nous agissons systématiquement dans l'intérêt des personnes en détresse – comme cela a été le cas lors de cette intervention, qui s'est heureusement bien terminée», a communiqué le Dr Fredy-Michel Roten, directeur de l'OCVS. «C'est plus difficile» Contacté par l'agence Keystone-Ats, il a expliqué, sans pouvoir toutefois donner des chiffres précis, que ses services étaient de plus en plus confrontés à des fausses alertes: «Lorsque quelqu'un tape sur la table à Sion et que sa montre envoie une alerte, le doute est facile à lever, mais lorsque quelqu'un fait un mouvement qui lance l'alerte en montagne, c'est plus difficile.» Dans le cas de l'opération de dimanche à la Pointe-Dufour, le déclenchement de l'alerte n'avait rien de fortuit et le dispositif qu'il a entraîné a permis le rapatriement sain et sauf de la cordée des deux alpinistes en difficulté. On est pour l'heure sans nouvelles du duo piégé dans le massif du Mont-Blanc. Quelques drames sur les sommets valaisans Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
L'Équipe
23-07-2025
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« Mon nom de famille ne m'a jamais causé de problème » : Romano Floriani Mussolini, à l'épreuve de la Serie A
Arrivé en prêt à la Cremonese cet été, Romano Floriani Mussolini va découvrir la Serie A. Dans des propos rapportés par l'agence de presse italienne ANSA, le jeune défenseur a assuré ne pas tenir compte des polémiques autour de son nom de famille, hérité du dictateur italien. En arrivant en Serie A, Romano Floriani Mussolini le sait : il sera davantage vu. L'arrière-petit-fils du dictateur italien Benito Mussolini, prêté par la Lazio à la Cremonese cette saison, se montre pourtant imperméable aux critiques et aux tollés que pourrait provoquer son nom de famille dans les stades. Le défenseur de 22 ans, dont les propos ont été rapportés par l'agence de presse transalpine ANSA, a déclaré qu'il était « là pour jouer au foot ». Avant de poursuivre : « Mon nom de famille dérange les autres plus que moi. Il ne m'a jamais causé de problème et, de mon point de vue, moins on en parle, mieux c'est. » La saison dernière, alors qu'il évoluait sous les couleurs de la Juve Stabia (D2 italienne), des polémiques avaient déjà éclaté. Fin décembre, alors qu'il avait inscrit le but de la victoire face à Cesena (1-0), certains spectateurs avaient scandé son nom en effectuant des saluts fascistes. Polémique « inutile », commente simplement le joueur, qui espère être scruté pour autre chose que son nom l'an prochain. Malgré les polémiques, Romano Floriani Mussolini assume son lourd héritage
