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9 minutes ago
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« Il ne faut pas croire que je serai un sauveur, je ferai des erreurs aussi » : Eric Dier se confie sur les raisons de son arrivée à Monaco
Arrivé au tout début de l'été à Monaco, le défenseur anglais Eric Dier fait partie, à 31 ans, des rares trentenaires de l'effectif. Il espère apporter de l'expérience et une plus-value dans le style de jeu d'Adi Hütter. Première recrue de l'été monégasque, Eric Dier est un petit nouveau à l'ASM mais l'international anglais aux 49 capes est paradoxalement un ancien à Saint George's Park, le complexe ultra moderne qui accueille les Three Lions depuis 2012. C'est là, dans la grande banlieue de Birmingham, que l'équipe de la Principauté a élu domicile pour une petite semaine de stage. Sourire aux lèvres et petite attelle au poignet droit, souvenir de son dernier match disputé avec le Bayern Munich dont il s'est presque entièrement remis, le défenseur de 31 ans, longuement passé par Tottenham (2014-2024), a décrit sa motivation à l'idée de relever ce nouveau challenge, dans un rôle bien spécifique. « En Angleterre, les accents trahissent souvent les origines régionales des joueurs. Vous, vous n'en avez pas. Pourquoi ?Oui, c'est étrange mais on me le dit souvent. C'est parce que j'ai grandi au Portugal (de 7 à 20 ans). C'est pareil pour mes frères et soeurs. On a un petit côté international. Cette facette internationale explique-t-elle en partie votre parcours ? Être formé au Sporting CP et passer du Bayern Munich à Monaco, c'est rare pour un joueur que passer mon enfance à Lisbonne m'a apporté quelque chose de différent. L'apprentissage d'une nouvelle langue, ça a beaucoup de valeur à mes yeux. Je suis quelqu'un qui s'adapte bien dans d'autres pays. J'espère vite prendre le pli à Monaco. Mes parents ont vécu récemment à Paris, jusqu'à l'année dernière, donc je suis venu plusieurs fois en France. J'espère que la prochaine fois, on fera l'entretien en français (Rire.) L'ASM comme étape de carrière, c'est une vraie surprise ?Vous savez, dans le monde du foot, c'est impossible de déterminer où vous serez dans six mois. C'est l'une des choses sympas de ce métier. Je suis très heureux de mon parcours, des cultures, des différentes approches du foot que j'ai pu découvrir. Ça m'a nourri. J'ai beaucoup aimé l'Allemagne par exemple. « Il y a des joueurs talentueux ici et ça motive d'être dans un vestiaire comme ça, ça donne de l'énergie » Que retenez-vous de cette année et demie à Munich, où vous étiez arrivé en fin de contrat ?Plein de bons souvenirs. Le plus fort a évidemment été de gagner la Bundesliga (au printemps 2025). En jouant là-bas, j'ai surtout réalisé que le plus beau dans notre métier était le cheminement, bâtir quelque chose ensemble puis atteindre nos objectifs. J'y ai beaucoup appris. Quelle vision de Monaco aviez-vous avant d'y signer ?L'ASM fait partie de ces clubs dont on porte le maillot un peu partout dans le monde et vous l'identifiez tout de suite. Monaco a toujours eu beaucoup de bons joueurs, je n'en ferai pas la liste parce qu'elle est assez longue. Il a connu beaucoup de succès aussi. Quel challenge vous êtes-vous fixé en devenant monégasque ?L'équipe a vécu une belle saison passée et l'idée est de s'appuyer dessus pour continuer à grandir. Je viens avec la volonté de l'aider dans cette progression. Elle est assez jeune, je ne suis d'ailleurs pas habitué à être l'un des plus vieux ! Je crois que Paul (Pogba) est le seul qui soit plus âgé que moi (32 ans contre 31). Il y a des joueurs talentueux ici et ça motive d'être dans un vestiaire comme ça, ça donne de l'énergie. J'ai vraiment envie de les aider à se développer. C'est une responsabilité qui me plaît. D'être le grand frère ?(Il rit.) Non ! C'est plutôt de donner le bon exemple. Pas avec des mots mais avec des gestes du quotidien, la manière dont je prends soin de moi en tant qu'athlète, de m'entraîner. « Dans mon prochain challenge, je voulais aider à construire quelque chose » La saison passée, l'ASM a souvent péché par ses erreurs individuelles. Êtes-vous là pour contribuer à ce qu'il n'y en ait plus ?Non, il ne faut pas croire que je serai un sauveur. Je ferai des erreurs aussi. Tout le monde en fait. Après, peut-être que j'aiderai à mieux les digérer. S'il y a une chose que j'ai comprise dans ma carrière, et c'est l'une des plus importantes pour faire la différence, c'est de savoir comment réagir pour rebondir après avoir commis une erreur. C'est important d'aller de l'avant sur le moment. Ce n'est pas un secret que les dirigeants voulaient insuffler un peu d'expérience. C'est quelque chose d'excitant pour moi et c'est ce que je leur ai dit pendant nos discussions : dans mon prochain challenge, je voulais aider à construire quelque chose. Le directeur général Thiago Scuro a parlé de votre capacité à orienter le jeu depuis l'arrière. C'est aussi pour cela que vous avez été recruté ?Je pense qu'il faisait référence au fait de jouer face à des blocs reculés. Là, les joueurs défensifs doivent avoir un impact dans les phases de possession. Avec le Bayern, j'ai souvent évolué face à des adversaires qui nous attendaient en position basse, ça vous pousse à trouver des solutions. J'aime jouer dans le camp adverse et savoir être agressif à la perte du ballon pour le récupérer vite. Vous êtes aussi un joueur de duels. Au Bayern, vous étiez souvent confronté à des un-contre-un, parfois en position haute. Vous aimez ces prises de risque ?Oui, beaucoup. En ce moment, le football va de plus en plus dans ce sens. C'est très intéressant. Il faut savoir anticiper. Être en mesure de réagir rapidement, c'est assez primordial actuellement. » À lire aussi Comment Le Havre a perdu son phénomène Pour voir Pogba, il faudra être patient Les Bleus sont sa République Maillots portés, offerts et aussitôt revendus : un filon en or


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2 hours ago
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Monaco déroule contre Coventry et monte en régime
Pour son deuxième match de préparation, l'ASM a facilement disposé du Coventry de Frank Lampard ce mercredi (5-0). Après des buts de Mika Biereth et Saïmon Bouabré en première période, un triplé de Maghnes Akliouche a donné plus de consistance à ce succès. Parti en stage du côté de Saint George's Park, le Clairefontaine anglais, Monaco disputait ce mercredi le deuxième match de sa préparation estivale. Après un premier succès contre le Cercle Bruges, vendredi dernier (1-0), les Monégasques se sont facilement imposés face à Coventry, club de Championship qui en était au même stade de son avant-saison. S'ils ont d'abord souffert en début de rencontre face à l'impact britannique, les joueurs de la Principauté ont marqué deux jolis buts, par Mika Biereth qui a fait valoir son jeu de protection en net progrès ces derniers mois avant de décocher une frappe croisée dans le petit filet adverse (27e). Puis par Saïmon Bouabré, qui y est lui allé de petites feintes de corps suivis d'un enroulé précis à mi-hauteur (37e). Les débuts d'Eric Dier Adi Hütter a ensuite changé l'intégralité de son équipe à la pause, à l'exception de Radoslaw Majecki dans le but. Et cette fois, après quarante-cinq minutes relativement équilibrées, l'ASM a largement pris le dessus dans le jeu. Maghnes Akliouche a signé un triplé, de près sur un service de Krépin Diatta (61e) puis en glissant le ballon entre les jambes du portier de Coventry sur un service en profondeur de Breel Embolo (71e). Et enfin en profitant d'une erreur adverse (87e). Si Eliesse Ben Seghir (52e) et Lucas Michal (80e) auraient pu donner encore un peu plus d'ampleur à cette victoire rouge et blanche, ce match a servi à donner quarante-cinq minutes à tous les joueurs aptes, notamment à la recrue Eric Dier qui a joué la seconde période au côté de Thilo Kehrer dans le 4-2-3-1 qui a succédé au 4-4-2 d'avant la pause. Paul Pogba et Ansu Fati ont quant à eux observé le match depuis une tribune, non loin du président Dmitri Rybolovlev.


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07-07-2025
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Après une saison passée à Clermont, Vincent Giaccobi nouveau directeur de la performance des Saracens
Après seulement une saison à Clermont, Vincent Giaccobi s'est engagé comme directeur de la performance du club anglais des Saracens. Arrivé à l'été 2024 à Clermont après avoir passé huit saisons au Castres Olympique (2016 à 2024), Vincent Giaccobi a décidé déjà décidé de quitter le club auvergnat et de vivre une nouvelle expérience. L'information avait déjà filtré avant la fin de saison. Alors qu'un retour en Afrique du Sud, où il a déjà travaillé, avait été évoqué, il va finalement traverser la Manche. Les Saracens, club par lequel il est aussi passé, ont annoncé sa signature comme directeur de la performance. L'ASM avait déjà trouvé son remplaçant en la personne d'Ange Costella. Le directeur de la performance du Stade Français (2023-2025) avait été libéré de son contrat avant même la fin de saison.